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18 Juin

Tunisie : Le dessalement d’eau saumâtre et d’eau de mer est un pilier de la stratégie de mobilisation des ressources en eau

Tunis- Le directeur central de l’unité de gestion de projet de la station de dessalement de l’eau de mer Zarat (Gabès), Fethi Kamel a souligné que le dessalement d’eau saumâtre et d’eau de mer est un pilier de la stratégie tunisienne de mobilisation des ressources en eau, en particulier pour les ressources non conventionnelles.

Il est devenu, en Tunisie, une solution incontournable pour satisfaire les besoins accrus en eau, de la population, a-t-il expliqué dans des déclarations à la presse, ajoutant que ce choix s’impose parce que toutes les nappes souterraines du pays sont surexploitées.

Le dessalement est une technique bien maîtrisée à l’échelle mondiale et en Tunisie, a-t-il précisé, faisant savoir que la capacité mondiale de production d’eau dessalée a dépassé 100 millions de mètres cubes par jour, alors qu’elle n’est que de 250 mille m3 par jour, en Tunisie.

Selon lui, il est important de maîtriser la demande en eau entre autres par la mise en œuvre de la stratégie d’économie d’eau, basée sur la détection et la réparation des fuites et la réhabilitation des réseaux vétustes.

Il a relevé qu’il y a une centaine de stations de dessalement en Tunisie de différentes tailles, précisant que la Société Nationale d’Exploitation et de Distribution des Eaux (SONEDE) gère plus que 15 stations de dessalement qui représentent environ 60% de la capacité de dessalement dans le pays.

Les stations les plus importantes en service sont la station de dessalement de l’eau de mer de Djerba, d’une capacité 50.000 m3/j extensible à 75.000 m3/j, la station de dessalement de l’eau saumâtre de Gabès, d’une capacité 30.000 m3/j et la station de dessalement de l’eau de mer du Groupe Chimique à Skhira, d’une capacité 12.000 m3/j, a fait savoir la même source.

Selon lui, le coût de dessalement d’un mètre cube d’eau de mer avoisine les 3 dinars (10,20 DH) : La part de l’énergie représente 40% du coût, l’amortissement 40%, l’entretien 10% et le reste de composantes, 10%.

La technique d’osmose inverse est la mieux adaptée pour le contexte technico-économique tunisien, indique-t-il, relevant qu’il s’agit d’un procédé de séparation de l’eau et des sels dissous, au moyen de membranes semi-perméables sous l’action de la pression (54 à 70 bars pour le traitement de l’eau de mer).

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