Pas d’étude d’impact environnemental pour la construction d’infrastructures à la frontière russo-estonienne

Tallinn- Le gouvernement estonien a proposé jeudi à ce qu’une étude d’impact environnemental ne soit pas réalisée pour la construction d’infrastructures frontalières à la frontière russo-estonienne.

La proposition du ministère de l’Intérieur est de renoncer à l’évaluation de l’impact sur l’environnement dans la construction de l’infrastructure, y compris dans la construction de routes d’accès, du côté estonien de la frontière dans le sud-est de l’Estonie, ont déclaré des porte-parole du gouvernement.

Pour déterminer la nécessité de procéder à une évaluation des incidences sur l’environnement, la commission de la police et des gardes-frontières a commandé une estimation préliminaire des incidences sur l’environnement, qui a conclu que les incidences défavorables sur les zones Natura 2000 étaient exclues.

Au total, 141,2 hectares de forêt doivent encore être coupés pour la construction d’infrastructures à la frontière russo-estonienne.

L’obligation d’effectuer une évaluation des incidences sur l’environnement est énoncée dans la loi sur l’évaluation des incidences sur l’environnement et le système de gestion de l’environnement, qui stipule qu’une évaluation des incidences sur l’environnement est obligatoire pour les projets entraînant une déforestation des terres forestières d’une superficie totale de plus de 100 hectares.

Dans le même temps, la loi prévoit une exception dans les cas liés à la garantie de la sécurité nationale.