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01 Fév

Emissions GES: L’Europe est en passe d’atteindre ses objectifs pour 2020

Bruxelles –  UE : Le deuxième rapport sur l’état de l’union de l’énergie montre que la modernisation de l’économie de l’Union européenne et la transition vers une ère à faible intensité de carbone est en cours de réalisation, indique, mercredi, la Commission européenne .

L’Europe est en passe d’atteindre ses objectifs pour 2020 en ce qui concerne les émissions de gaz à effet de serre, l’efficacité énergétique et la production d’énergie de sources renouvelables, ajoute la même source.
Conformément à l’engagement qu’elle a pris de présenter un rapport annuel sur l’état de l’union de l’énergie, la Commission européenne a publié, mercredi, son deuxième rapport à ce sujet.

Le document  examine les progrès accomplis depuis la publication du premier état de l’union de l’énergie en novembre 2015. Ces rapports sont indispensables au suivi de la mise en œuvre de cette priorité absolue de la Commission.

Pour l’union de l’énergie, 2016 a été l’année de la réalisation, la vision du cadre stratégique de l’union de l’énergie a également été concrétisée sous forme d’initiatives, législatives et non législatives, dont la plus importante est «Une énergie propre pour tous les Européens» qui a été présentée le 30 novembre 2016.

Voici , par ailleurs, le bulletin de l’écologie de l’Europe occidentale pour la journée de mercredi :

Londres,_ Le Royaume Uni dispose du plus grand parc éolien offshore de la planète. Situé à 20 km au large de la Tamise, le London Array se compose de 173 turbines réparties sur une surface de 100 km2, dans des eaux profondes de 25 m en moyenne.

Près de 200 km de câbles connectent les aérogénérateurs aux deux stations de transformation offshore (poids individuel de 1.250 t), qui se chargent de transmettre l’électricité vers Cleeve Hill, une localité située sur l’île, dans le Kent.

C’est à cet endroit précis que le courant est injecté dans le réseau électrique britannique à une tension de 400 KV. Le parc éolien de London Array peut produire 630 MW, ce qui répond aux besoins énergétiques annuels de 490.000 foyers britanniques.

Il permettra de réduire les émissions de CO2 du Royaume-Uni de 925.000 t par an.

-Afin de fournir du gaz au Royaume-Uni, Shell et ExxonMobil ont annoncé l’exploitation du champ gazier et pétrolier Cutter field dans le sud de la mer du Nord, à 120 km de la côte du Norfolk. La plateforme de forage utilisée, Trident Monotower, va être alimentée par des énergies d’origine renouvelables : éoliennes et panneaux solaires.

Ce projet devrait permettre de rendre économique l’extraction d’hydrocarbures dans de petits réservoirs. La plateforme pétrolière  fonctionne sans personnel et la maintenance systématique sera effectuée tous les deux ans à l’aide d’une plateforme autoélévatrice alors que les visites intermédiaires le seront par bateau.

La plateforme Trident Monotower est relativement légère (150 tonnes en surface et 250 tonnes pour la structure sous-marine) par rapport aux autres systèmes classiques rencontrés en mer du Nord (20.000 tonnes). Son coût de fabrication ne représente que 40 pc de celui d’une plateforme conventionnelle.

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Lisbonne,_ Le groupe portugais d’électricité et de gaz EDP a lancé un projet-pilote pionnier qui combine l’énergie photovoltaïque et hydraulique, pour un investissement de 450.000 euros, qui consiste en l’installation de 840 panneaux solaires flottants dans le barrage d’Alto Rabagão à Montalegre.

« C’est un projet pionnier au niveau européen, car c’est la première fois que nous combinons énergie photovoltaïque flottante avec l’énergie hydroélectrique, dans le barrage d’Alto Rabagão, une centrale qui a été construite en 1964. Cet aspect est pionnier en Europe et l’un des premiers au monde », a déclaré le directeur du projet, Miguel Patena.

– Une nouvelle édition de la Green Business Week se tiendra du 15 au 17 mars au Centre de Congrès de Lisbonne. Il s’agit de l’un des plus grands événements du commerce, d’innovation et d’entrepreneuriat dans le domaine de l’économie durable et intelligente au Portugal.

Cette manifestation initiée par de la Fondation AIP (patronat) avec le soutien des ministères de l’économie et de l’environnement, s’articulera autour de trois piliers: les SmartCitiesLive, AcqualiveExpo et EnergyliveExpo.

Au menu de cette semaine verte figurent notamment la présentation de projets scientifiques et de recherche avec plus de 150 projets innovants et start-up, une exposition technologique de produits et services avec des sociétés leaders dans leurs secteurs, des « test drives » de véhicules électriques.

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Madrid, _Le glacier de La Maladeta, situé dans les montagnes de la province de Huesca (nord-est de l’Espagne), a perdu un mètre d’épaisseur durant l’année hydrologique 2015-2016 et un total de 20 mètres depuis 1991, selon une étude de la Confédération hydrographique de l’Ebre (CHE).

Cette dernière étude intervient après 25 ans d’observation des variations dans les volumes de neige de ce glacier des Pyrénées, montrant une claire tendance au rétrécissement.

Le rapport, qui a été remis au Patronat des monuments naturels des glaciers des Pyrénées, indique aussi que la superficie du corps principal du glacier s’est rétrécie à 23,3 hectares, contre 50 hectares il y’a 25 ans.

-Les trois plus grandes zones humides d’Espagne, à savoir la Donana (sud), le delta de l’Ebre (nord-est) et l’Albufera de Valence (est), sont menacées par la pollution, la surexploitation des ressources hydriques et la mauvaise gestion, selon un rapport de l’ONG écologiste SEO/BirdLife.

Dans ce rapport, publié à l’occasion de la célébration jeudi de la Journée mondiale des zones humides, l’organisation affirme que ces espaces naturels, qui représentent 80 pc de la superficie totale des zones humides en Espagne, se dirigent vers un «point de non-retour», au grand dam de la biodiversité et de la population locale.

L’Espagne, qui risque de devenir «le désert de l’Europe», doit accentuer les efforts pour la préservation de ses zones humides, qui constituent les écosystèmes les plus fragiles, ce qui explique que 60 pc de ces zones ont disparu dans le monde entier durant le 20ème siècle, explique l’ONG.

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Paris,_ Le NODU agricole, indicateur retenu pour l’observation de l’usage des pesticides en France dans le cadre du plan Écophyto, affiche, pour la première fois depuis sa mise en place en 2008, un léger recul montrant une baisse de 2,7 pc des ventes de produits phytopharmaceutiques entre 2014 et 2015, a indiqué le ministère de l’agriculture, précisant toutefois que sa valeur moyenne triennale augmente de 4,2 pc entre les périodes 2012-2014 et 2013-2015.

Le ministère a indiqué que les 2 000 fermes DEPHY (exploitations agricoles engagées dans une démarche volontaire de réduction de l’usage de pesticides) engagées dans le plan Ecophyto sur la période 2010-2015 montrent une nouvelle fois qu’il est possible de réduire l’utilisation des produits phytopharmaceutiques sans impact économique. En effet, ces exploitations, à compter de leur entrée dans le réseau, affichent une baisse moyenne de leur indice de fréquence de traitement de 18 pc par rapport à la moyenne des années 2013-2015 et cela sans diminution de productivité ni de marge. En 2016, ce réseau a été élargi à 3 000 fermes.

Le ministère a indiqué, par ailleurs, que 575 000 professionnels détiennent désormais le Certiphyto (certificat individuel à destination des utilisateurs de produits phytopharmaceutiques), dont 375.000 agriculteurs et salariés agricoles.

.- Selon l’Observatoire de l’énergie solaire photovoltaïque du think tank « France Territoire Solaire », l’Hexagone a connu un ralentissement des raccordements de centrales photovoltaïques en 2016.

La tendance conduit à un volume raccordé qui « atteindra difficilement » 700 MW en 2016, mieux que les 605 MW de 2013, mais moins que les 886 MW de 2014 et les 853 MW de 2015, note l’observatoire, dont une étude dont les chiffres sont arrêtés au troisième trimestre 2016.

Selon l’observatoire, « la situation actuelle est le fruit de l’instabilité réglementaire vécue par la filière fin 2012, puis par la publication retardée des appels d’offres ou des lauréats », estimant toutefois que 2017 s’annonce « sous de bien meilleurs auspices, la filière a retrouvé optimisme et dynamisme, tant en phase chantier qu’en phase développement de projets avec la publication d’appels d’offres cumulant 1,5 GWc par an ».

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