ActualitésLe Québec épargné par la hausse des prix de l’énergie (Comité sénatorial)

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13 Mar

Le Québec épargné par la hausse des prix de l’énergie (Comité sénatorial)

Montréal – Le Québec, qui jouit de grandes ressources en hydroélectricité, pourrait être l’une des provinces épargnées par l’inévitable hausse des prix de l’énergie découlant des engagements climatiques internationaux du Canada, a indiqué le Comité sénatorial permanent de l’énergie, de l’environnement et des ressources naturelles.

Selon le vice-président du comité, Paul Massicotte, les consommateurs au Québec et en Colombie-Britannique devraient être ceux qui ressentiront le « moins d’impact » sur leur facture d’électricité, car ils s’alimentent à l’hydroélectricité, qui émet très peu de gaz à effet de serre (GES).

En revanche, dans les autres provinces plus dépendantes des combustibles fossiles, il y aura « fort probablement » une hausse de la facture si Ottawa veut atteindre ses cibles de réduction de GES, a précisé M. Massicotte.

Il a expliqué que l’Alberta, la Saskatchewan, la Nouvelle-Ecosse ou encore le Nouveau-Brunswick ont encore « fortement recours » au gaz naturel ou au charbon pour produire de l’électricité, ce qui fait grimper les émissions de GES.

Le vice-président du comité sénatorial a, en outre, fait savoir qu’il faudrait un travail « herculéen » afin de parvenir à respecter les engagements de l’Accord de Paris sur le climat, surtout que le secteur de l’électricité compte seulement pour 11 pc des émissions totales de GES du Canada.

Le comité sénatorial permanent de l’énergie, de l’environnement et des ressources naturelles étudie les coûts que pourraient entraîner, pour le Canada, les engagements pris en vertu de l’Accord de Paris sur le climat. Son rapport final est attendu à la fin 2017.

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