ActualitésEnvironnement : La Suisse devrait consacrer jusqu’à 600 millions de dollars par an à partir de 2020

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11 Mai

Environnement : La Suisse devrait consacrer jusqu’à 600 millions de dollars par an à partir de 2020

Bruxelles – La Suisse devrait consacrer jusqu’à 600 millions de dollars par an à partir de 2020 au financement de mesures de protection du climat dans les pays en développement, a-t-on indiqué auprès du gouvernement helvétique.

« Les fonds devront provenir aussi bien de sources publiques que de sources privées », selon un communiqué conjoint du ministère des Affaires étrangères, de l’Office fédéral de l’environnement et du secrétariat d’Etat à l’économie.

Le Conseil fédéral a adopté mercredi un rapport dans ce sens, en réponse à une question de la Commission de politique extérieure du Conseil national (chambre basse du parlement).

Lors de la Conférence des Nations Unies sur le climat en 2010, les pays industrialisés avaient convenu de soutenir collectivement des mesures de protection du climat mises en œuvre dans des pays en développement en versant annuellement une somme globale de 100 milliards de dollars.

Cette approche a été confirmée en 2015, lors de la Conférence de Paris sur le climat (COP21). Toutefois, jusqu’à présent, la part de chacun dans l’effort commun n’a pas fixé.

-. Les océans ont monté 25% à 30% plus vite entre 2004 et 2015 qu’entre 1993 et 2004, selon les conclusions d’une étude franco-suisse publiée par des médias helvétiques.

« La hausse du niveau moyen global de la mer s’accélère et nous pouvons dire que cela s’explique par l’accélération de la fonte des glaces terrestres », a affirmé le chercheur français Anny Cazenave qui a mené l’équipe de scientifiques.
Le taux d’augmentation de la surface moyenne mondiale de la mer, a-t-il précisé, s’est situé à 0,8 millimètre par an au cours de la période allant de 2004 à 2015. Pour les co-auteurs, cette augmentation est principalement due à la fonte accélérée de la couche de glace du Groenland.
« La nouvelle étude n’est pas la première à estimer l’élévation du niveau de la mer, mais l’approche globale utilisée par les auteurs fournit peut-être la meilleure estimation de la vitesse à laquelle le niveau moyen de la mer global change », ont-ils conclu.

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Madrid, _ Le groupe espagnol spécialisé dans l’énergie éolienne Gamesa a réalisé un bénéfice net de 100 millions d’euros au premier trimestre de 2017, soit une hausse de 39,4 pc par rapport à la même période de 2016, a indiqué la compagnie.

Les ventes du groupe au premier trimestre, le dernier avant la fusion en avril avec Siemens Wind Power, ont atteint 1,5 milliard d’euros, en progression de 45,3 pc, impulsés par la progression de l’activité de fabrication et de vente d’éoliennes.

Le résultat opérationnel au 1er trimestre de 2017 a été de 181 millions d’euros, en hausse de 53 pc par rapport à la même période de l’année dernière.

-L’ancien chef du gouvernement espagnol José Luis Rodriguez Zapatero a estimé mercredi que la lutte contre le changement climatique et le nouveau modèle économique qu’elle implique constituent «une opportunité de progrès» pour l’Espagne, qui doit se placer en tête de la recherche et de l’innovation dans le domaine des technologies vertes.

Intervenant lors de l’ouverture du Congrès international sur le changement climatique à Huelva, en Andalousie (sud), M. Zapatero a rappelé que la science a démontré «de manière incontestable» que les émissions de gaz à effet de serre est responsable du changement climatique, appelant les responsables politiques à «écouter les scientifiques» pour affronter ce problème.

Il a aussi relevé que l’Espagne dispose «d’excellentes universités et de chercheurs compétents» pour développer les technologies nécessaires pour la transition vers une économie sobre en carbone.

Lisbonne,_ La Communauté intercommunale (CIM) de la région de Coimbra va investir environ 900.000 euros dans les prochains mois destinés à la prévention contre les incendies de forêt.

Financé à hauteur de 95 pc par le Fonds européen de développement régional (FEDER), cet investissement concerne les municipalités de Penacova, Lousã, Mira, Miranda do Corvo et Pampilhosa da Serra.

Le président de la CIM de la région de Coimbra, João Ataíde das Neves, a déclaré que cette initiative qui vise à prévenir et à réduire les risques d’incendie dans la région, va permettre aussi une plus grande accessibilité aux principaux axes routiers et points d’approvisionnement en eau.

– L’association environnementale Quercus a dénoncé l’apparition de dizaines de poissons morts dans le lac de Santa Agueda, dans la commune de Castelo Branco, ajoutant qu’elle a déjà présenté plusieurs plaintes à ce sujet.

Samuel Infante, représentant régional de Quercus à Castelo Branco, a déclaré que plusieurs dizaines de poissons morts ont été retrouvés le long de la rive du lac près d’une plantation de cerise et près d’un mur du barrage.

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Londres, _ Des larves de la fausse teigne, qui se révèlent capables de digérer le plastique, pourraient devenir une arme redoutable contre la pollution de l’environnement, selon une étude parue dans la revue « Current Biology ».

Les larves de fausse teigne sont redoutées des apiculteurs car elles se nourrissent de la cire fabriquée par les abeilles pour leur survie. En général, les abeilles savent se défendre contre la fausse teigne, mais si la colonie est affaiblie (famine, frelons, maladies, conditions climatiques…), elle prolifère. Elle ne laisse alors aucune chance de survie à la colonie qui voit son environnement détruit.

C’est ce qui a poussé des chercheurs du Département de biochimie de l’Université de Cambridge à étudier ce phénomène via une expérience chronométrée. Une centaine de vers de fausse teigne ont été ainsi exposés à un sac en plastique classique provenant d’un supermarché britannique. Au bout de 40 minutes, des trous avaient commencé à apparaître, et au bout de 12 heures, le poids du plastique du sac avait déjà diminué de 92 mg.

D’après les chercheurs, la vitesse de dégradation du plastique est largement supérieure à celle obtenue dans le cadre d’autres découvertes récentes, notamment à l’aide d’une bactérie dont on a découvert l’an passé qu’elle était capable de dégrader biologiquement certains plastiques à une vitesse d’à peine 0,13 mg par jour.

-Selon une nouvelle étude britannique, les arbres de Londres renforcent la qualité de l’air en filtrant les concentrations de particules de pollution. La méthodologie développée dans le cadre de l’étude permet aux scientifiques de prédire la quantité de pollution pouvant être éliminée à l’avenir, face au changement climatiques et aux augmentations d’émissions de pollution.

Les particules en suspension de pollution affectent la santé de l’homme. Des chercheurs de l’université de Southampton au Royaume-Uni expliquent que les arbres de la zone du Grand Londres élimineraient entre 850 et 2000 tonnes de particules (PM10) de pollution de l’air chaque année.

La plantation des arbres dans les rues de Londres ainsi qu’en Angleterre, dans les prochaines années, serait un pas dans la bonne direction, et permettrait d’atteindre les objectifs établis par les autorités de la région du grand Londres.

Les données montrent que la qualité de l’air en termes d’élimination des PM10 serait renforcée par la plantation d’arbres dans les zones de Londres fortement polluées. Le choix des arbres, tels que les arbres à feuillage persistant comme les pins et les chênes verts, permet également de garantir le succès de l’objectif.

« Les arbres ont évolué pour capter le dioxyde de carbone (CO2) de l’atmosphère, ainsi, il n’est pas surprenant qu’ils puissent aussi éliminer d’autres polluants », explique l’un des auteurs de l’étude, le professeur Gail Taylor de l’université de Southampton.

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Paris,  Selon le think thank « France Territoire Solaire », le volume de raccordement au 4ème trimestre 2016 s’établit à 108 MW, au même niveau qu’au trimestre précédemment et légèrement supérieur au 4ème trimestre 2015.

Dans sa dernière publication, l’observatoire note que le  4ème trimestre de l’année écoulée est marqué par une nouvelle baisse du segment des installations domestiques (<9 kW) avec un niveau très faible, sous les 20 MW, alors que le marché oscillait entre 20 et 30 MW par trimestre, cette baisse pouvant s’expliquer également par un plus grand nombre d’installations en autoconsommation sans injection. Cette même période se distingue par une nouvelle hausse du segment des moyennes toitures (9 à 100 kW) qui, depuis son décrochage fin 2015, semble vouloir s’établir entre 15 et 20 MW par trimestre, alors que l’on enregistre une baisse du segment des grandes toitures (100 à 250 kW), où les volumes alloués par les vagues d’appels d’offres restent caractérisés par un taux d’abandon d’environ 40%. L’observatoire relève par ailleurs une reprise du segment des grandes installations (1 MW et +), s’inscrivant à 63 MW, tout en notant l’absence totale de raccordement sur le segment des très grandes toitures (250 kW à 1MW).

En résumé, France Territoire Solaire estime, qu’après « un quatrième trimestre médiocre, l’année 2016 peut être consacrée comme l’année où le volume raccordé de 550 MW est le plus bas jamais observé depuis 2010 », signale France Territoire Solaire, expliquant que ce résultat  annuel «est le fruit d’éléments structurels tels que l’instabilité règlementaire vécue par la filière entre 2013 et 2014, la publication retardée des appels d’offres ou des lauréats, et peut-être les prémices du développement de l’autoconsommation, n’apparaissant pas dans les statistiques de raccordement ».

Il fait remarquer toutefois  que l’année 2017 devrait voir les raccordements repartir à la hausse et que, selon ses estimations, la barre de 1 GW de nouvelles installations devrait être atteinte.

.- Un arrêté fixant les conditions d’étiquetage des nanomatériaux manufacturés dans les denrées alimentaires a été publié mercredi au Journal Officiel.  Le texte a pour objet le renforcement de l’information des consommateurs sur la présence de nanomatériaux manufacturés dans les denrées alimentaires  et la fixation des conditions d’étiquetage des nanomatériaux manufacturés dans les denrées alimentaires.

«Tous les ingrédients des denrées alimentaires qui se présentent sous forme de nanomatériaux manufacturés sont indiqués clairement dans la liste des ingrédients. Le nom des ingrédients est suivi du mot « nano » entre crochets », indique le texte.

Le texte donne également la définition du « nanomatériau facturé » qui vise « tout matériau produit intentionnellement présentant une ou plusieurs dimensions de l’ordre de 100 nm ou moins » ou composé de parties fonctionnelles distinctes dont beaucoup ont une ou plusieurs dimensions de cet ordre.

Cette règlementation s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des mesures édictées notamment par l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) recommandant la fixation d’une valeur seuil pour l’affichage des nanoparticules utilisées dans les denrées alimentaires à 10 %.

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