Espagne: les barrages ont atteint leur niveau de réserves en eau les plus bas depuis 22 ans

Madrid –  Les barrages espagnoles ont atteint cette semaine leur niveau de réserves en eau le plus bas depuis 22 ans, avec un taux de remplissage total ne dépassant pas les 37,3 pc, après «le mois d’octobre le plus sec d 21ème siècle», selon les données du ministère de l’Agriculture, de la pêche, de l’alimentation et de l’environnement et de l’Agence étatique de météorologie (AEMET).

Par ailleurs, voici le bulletin de l’écologie de l’Europe occidentale pour la journée du vendredi 10 novembre 2017 :

Genève – Trois ONG suisses ont exhorté le gouvernement à stopper l’importation des véhicules polluants, dénonçant le fait que le pays continue à en importer des milliers au détriment de la santé et de l’environnement.

« Si nous avons agi jusqu’à maintenant sur la question de l’indemnisation et de l’aide concrète aux consommateurs, l’aspect environnemental est également important pour nous », a expliqué Florence Bettschart, responsable de la Fédération romande des consommateurs (FRC).

Peter Kâlin, de l’Association transport et environnement (ATE), a souligne de son côté que l’excès d’oxyde d’azote peut provoquer de l’asthme, des maladies cardio-vasculaires et des irritations de la peau et des yeux. Dans le monde, 38.000 personnes meurent prématurément en raison de ces fraudes aux émissions, a-t-il rappelé.

En 2015, Volkswagen était éclaboussé par un scandale industriel d’ampleur mondiale. Un logiciel frauduleux permettant de déduire les émissions polluantes des moteurs diesel aura permis d’écouler 11 millions de véhicules.

« Les niveaux réels d’émission de gaz d’échappement des véhicules dans la circulation routière vont bien au-delà des prescriptions d’homologation », a révélé Thomas Bütler, du Laboratoire fédéral d’essai des matériaux et de recherche.

Face aux revendications de la société civile, le gouvernement suisse a assuré qu’il pourrait stopper la vente des voitures diesel polluantes « s’il s’avère que les modèles en question menacent gravement l’environnement ou la santé ».

-. L’ONG Caritas Suisse a tiré jeudi la sonnette d’alarme concernant la situation des réfugiés climatiques, mettant les Etats devant leurs responsabilités par la création d’un statut spécial pour cette catégorie.

« Il faut en premier lieu poser un cadre juridique international permettant de reconnaître le statut de réfugié climatique et de leur offrir protection », a insisté l’organisation Suisse dans une prise de position en marge de la conférence sur le climat à Bonn.

L’association a regretté que les réfugiés climatiques ne soient pas reconnus par la Convention de Genève relative aux réfugiés, soulignant qu’il s’agit d' »une carence à laquelle il faut d’urgence remédier ».

« Les pays riches comme la Suisse, avec leur exploitation effrénée des ressources, sont pourtant bien plus responsables du changement climatique que les pays en développement », a-t-elle noté.

L’ONG a en outre demandé que les pays pauvres soient urgemment soutenus financièrement afin de mieux se protéger contre les catastrophes naturelles et de mettre en place des stratégies d’adaptation aux changements environnementaux.
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Après sept mois consécutifs de baisse, les réserves en eau dans les barrages se situent actuellement à 20.920 hectomètres cubes, le niveau le plus bas pour la première semaine de novembre depuis 1995, lorsque le taux de remplissage était de 24,8 pc.

La situation s’est aggravée avec le manque de précipitations en octobre dernier, qui a été «très sec dans l’ensemble» avec une moyenne de 26 millimètres, soit à peine 33 pc de la moyenne habituelle pour ce mois, a précisé AEMET.

-Le tourisme écologique est le meilleur moyen pour rentabiliser les ressources naturelles et créer de la richesse et des emplois dans les zones rurales, a affirmé jeudi le président de la région d’Estrémadure, Guillermo Fernández Vara.

Intervenant en clôture du 2ème Congrès national du tourisme écologique, M. Vara s’est dit convaincu que le 21ème siècle sera celui «des ressources naturelles» après plusieurs siècles durant lesquels la planète a été «maltraitée», avec pour conséquences le changement climatique qui constitue un véritable défi pour l’Humanité.

A cet enjeu s’ajoutent des défis locaux dont souffrent certaines régions comme l’Estrémadure, comme la vieillesse de la population et le dépeuplement, a-t-il ajouté, estimant que «l’économie verte» peut apporter des solutions à ces problèmes notamment dans les zones rurales.

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Lisbonne,_ Le maire de Viseu (région du centre), Almeida Henriques, a déclaré jeudi, qu’à partir de la semaine prochaine, plus de 500.000 litres d’eau par jour seront acheminés par le train pour faire face à la sécheresse qui affecte la région.

« Nous sommes en train d’étudier les mesures à même d’assurer le transport de l’eau via le train, tous les jours, la nuit, avec une capacité d’environ 500 mètres cubes (m3) par jour. Ce moyen de transport sera prêt la semaine prochaine », a-t-il indiqué, ajoutant que cette eau proviendra d’un « espace d’approvisionnement près de Lisbonne ».

– Les Portugais sont parmi les Européens qui considèrent le plus que la protection de l’environnement est importante, révèle l’Eurobaromètre publié jeudi.

Près des deux tiers des personnes sondées disent qu’elles séparent et recyclent les déchets.

Le rapport, commandé par la direction générale de l’environnement de la Commission européenne, rend compte des perceptions de l’environnement et des sources d’information, de la sensibilisation environnementale, du rôle du secteur public, des stratégies de lutte contre la pollution et les déchets.

Selon l’enquête, réalisée entre le 23 septembre et le 2 octobre sur un échantillon de 27.800 citoyens, dont 1.031 sont portugais, le sujet est pris au sérieux. Neuf Européens sur dix estiment que la protection de l’environnement est importante: elle est comprise entre 99 pc au Portugal, en Suède et à Chypre et 85 pc en Autriche.

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Londres – Dans le quartier londonien de Clapham, à 33 mètres de profondeur, un abri anti-aérien de la Seconde Guerre mondiale a été transformé en un potager où poussent roquette et petits pois à grand renfort de lumière artificielle.

L’abri, qui pouvait lors des bombardements allemands accueillir jusqu’à 8.000 personnes, est composé de deux larges tunnels semblables à ceux du métro. Une similitude qui ne doit rien au hasard puisqu’il aurait dû, après la guerre, permettre l’expansion de la ligne de métro « Northern » qui relie le nord de la ville au sud, où se trouve Clapham.

Les couchettes d’autrefois ont été remplacées par des étagères remplies de plateaux sur lesquelles poussent aussi de la moutarde brune, de la coriandre, des brocolis… Une odeur de buis typique des potagers se dégage de ce verger souterrain, pour l’instant le seul du genre au Royaume-Uni.

« Il faut créer de nouveaux espaces cultivables » pour pouvoir faire face à l’augmentation de la démographie mondiale, dit l’un des deux fondateurs de cette ferme nouvelle génération.

Elle fonctionne selon la technique de l’hydroponie, soit la culture sur un substrat neutre et inerte. Ce substrat est régulièrement irrigué par une solution qui apporte des sels minéraux et des nutriments essentiels aux plantes.

Avec leur projet « Growing underground », Steven Dring et son partenaire Richard Ballard s’inscrivent dans une tendance qui pousse dans toutes les grandes métropoles du monde, celle de « l’agriculture verticale ».

Ce concept a été popularisé par le microbiologiste américain Dickson Despommier, selon qui ce type de fermes économes en eau et engrais va s’imposer au cours du XXIe siècle, où la population urbaine va encore augmenter.

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Paris – Le Sénat français vient d’adopter le projet de loi mettant fin à la recherche ainsi qu’à l’exploitation des hydrocarbures et portant diverses dispositions relatives à l’énergie et à l’environnement.

Le projet de loi hydrocarbures est l’un des axes principaux du plan climat, présenté l’été dernier par le ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot.

La France devient le premier pays au monde à proposer un projet de loi visant à interdire la recherche et l’exploitation des hydrocarbures sur son territoire comme le prévoyait le projet de campagne présidentielle d’Emmanuel Macron.

Le texte avait été adopté le 10 octobre par une large majorité à l’Assemblée nationale.

À l’occasion des premières rencontres territoriales de la Troisième révolution industrielle organisées à Fourmies (Nord), le secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Transition écologique Sébastien Lecornu a présenté les contours des futurs contrats de transition écologique.

« Les premières rencontres territoriales de la Troisième révolution industrielle montrent que la mutation entre l’ancien monde et le nouveau monde est une réalité palpable » a déclaré le secrétaire d’État, notant que « les contrats de transition écologique s’inspireront de la dynamique Rev3 à l’œuvre à Fourmies et dans les Hauts-de-France. »

En effet, pour mettre en marche la transition écologique dans l’ensemble des territoires, Sébastien Lecornu prépare, dans le cadre du « Green New Deal » de Nicolas Hulot, une nouvelle politique écologique territoriale : les contrats de transition écologique.