ActualitésEspagne : Le gouvernement devrait fixer ses objectifs en matière de production d’énergie…

Actualités

énergies renouvelables
21 Avr

Espagne : Le gouvernement devrait fixer ses objectifs en matière de production d’énergie renouvelable à l’horizon de 2030

Bruxelles –  Le gouvernement espagnol devrait fixer avant la fin de cette année ses objectifs en matière de production d’énergie renouvelable et d’efficience énergétique à l’horizon de 2030, afin de concrétiser les engagements de l’Espagne dans le cadre de l’Accord de Paris sur le climat, a indiqué jeudi la directrice de l’Office espagnol du changement climatique (OECC), Valvarena Ulargui.

Intervenant lors d’une rencontre autour des engagements de l’Espagne en matière de lutte contre le changement climatique, organisée par la Fondation Alternativas, Mme Ulargui a noté que l’une des premières mesures dans ce sens sera l’adoption du Plan du climat et de l’énergie, qui sera présenté à la Commission européenne avant la fin de 2017.

Ce plan comportera trois objectifs principaux, l’un concernant la réduction de l’émission de gaz à effet de serre et qui a été fixé par l’Union européenne et les deux autres portant respectivement sur la production d’énergies à partir de sources renouvelables et l’amélioration de l’efficience énergétique, a-t-elle expliqué.

-Les représentants des cinq principales ONG écologistes en Espagne ont réclamé de consacrer les 200 millions d’euros prélevés par l’Etat en 2016 sur les entreprises d’énergie hydroélectrique à l’amélioration des fleuves.

Lors d’une réunion avec la ministre de l’Agriculture, de l’alimentation et de l’environnement, Isabel Garcia Tejerina, les porte-paroles des Amis de la terre, d’Ecologistes en Action, de Greenpeace, de SEO/BirdLife et de WWF se sont demandé pourquoi cette enveloppe n’a pas été affectée à l’amélioration du domaine public hydrique dans le cadre du projet de budget de 2017.

Les écologistes ont rappelé que le même ministère avait promulgué un décret en 2015 prévoyant que les taxes qui sont prélevées auprès des grandes entreprises hydroélectriques doivent être consacrées intégralement aux activités du domaine public hydrique.

=-=-=-=-=-=–=

– Pays Bas :

La justice néerlandaise a ordonné, jeudi, l’ouverture d’une enquête pénale contre le groupe Nederlandse Aardoliemaatschappij (NAM) dont l’exploitation du plus grand gisement européen de gaz naturel à Groningue (nord) a entraîné des séismes ayant causé aux habitations des dommages potentiellement mortels.

La cour d’appel d’Arnhem-Leeuwarden a indiqué dans un communiqué avoir ordonné au procureur « de saisir le juge-commissaire pour qu’il mène une enquête plus approfondie sur des destructions ou dommages aux habitations susceptibles de faire courir un danger de mort, commis par la NAM entre le 1er janvier 1993 et le 14 avril 2015 dans la province de Groningue ».
La NAM, détenue à parité par les géants pétroliers Shell et ExxonMobil, a déjà été contrainte à plusieurs reprises de réduire la production du gisement de Groningue, le plus grand de l’Union européenne, après des séismes à répétition.
Ces secousses ont causé de nombreux dégâts aux habitations, fermes et bâtiments historiques.

=-=-=-=-=-=–=

Allemagne :

Le village allemand de Wildpolstried produit cinq fois plus que ses besoins grâce à 2100 mètres carrés de panneaux solaires, 5 installations de biogaz, 11 éoliennes et un système hydroélectrique. Avec le surplus d’énergie qui est revendu, le village fait des bénéfices et investit dans les infrastructures collectives.

Wildpolstried  situé en Bavière (sud ouest) a entamé sa transition vers les énergies renouvelables il y a 18 ans. Aujourd’hui, le village est autosuffisant en énergie grâce aux installations d’énergies renouvelables bénéficiant des subsides du gouvernement allemand qui veut réduire sa dépendance aux énergies fossiles et sortir du nucléaire. La part du renouvelable dans le pays va bientôt atteindre les 30 %.

En 2011 déjà, le village produisait 321 % de ses besoins en énergie et dégageait plus de 5 millions d’euros à la revente du surplus.

=-=-=-=-=-=–=

Portugal :

– L’association environnementale Zero a souligné la nécessité de réduire les déchets alimentaires dans les restaurants, estimant que les Portugais devraient éviter le gaspillage alimentaire et oser demander leurs restes pour les emporter à la maison.

« Nous devons prendre conscience que la dose que nous devrons commander au restaurant soit celle que nous allons consommer, c’est-à-dire les doses doivent être adéquates pour nos besoins alimentaires », a déclaré Susana Fonseca, de l’association.

Et quand les portions servies sont grandes, il est nécessaire de ne pas avoir honte et se rendre compte que, d’un point de vue environnemental et économique, la meilleure solution est de ramener les restes à la maison, a-t-elle insisté.

– Le premier portail portugais de l’information maritime sur Internet a été lancé cette semaine et présente déjà plus de 5.000 dossiers sur les espèces, la géographie, la géologie et les sites touristiques.

Le coordinateur du projet, Teresa Rafael, a dit qu’il s’agit d’un portail ouvert, dont les informations peuvent être mises à jour par des entités, des institutions telles que les universités ou les entreprises qui ont des informations intéressantes sur ce qui existe dans la mer au Portugal.

=-=-=-=-=-=–=

France :

.- Au 1er trimestre de 2017, moins de la moitié des nappes d’eaux souterraines (46%) affiche un niveau moyen ou plus haut que la moyenne. La situation montre qu’à peine la moitié du territoire a, pour l’instant, commencé à bénéficier de la recharge hivernale attendue pour cette période de l’année, selon le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) .

Avec 1700 points de mesure en France, le BRGM publie 11 fois par an des bulletins de situation hydrologique des nappes. Dans les années à venir, l’organisme compte améliorer son dispositif pour proposer un outil de prévision de l’état des nappes à l’image de la météo.

Nathalie Dörfliger, directrice eau et environnement au BRGM a indiqué à la presse qu’il « est déjà possible d’enregistrer les données et de les diffuser brutes en temps quasi-réel. Mais il est indispensable de mettre en place un processus de validation pour disposer d’une donnée de qualité et cela prend un peu de temps ».

Grâce à des dispositifs de télétransmission, depuis mars, les données brutes de 300 points de surveillance sont disponibles à une fréquence journalière. Fin 2017, 700 en bénéficieront et d’ici 2018, l’ensemble du réseau sera concerné.

.- Plusieurs ONG ont déposé un recours administratif pour l’arrêt du chantier du réacteur nucléaire EPR de Flamanville (département de la Manche).

Les ONG (France Nature Environnement, Greenpeace France, le Réseau « Sortir du nucléaire », Notre affaire à tous, l’Observatoire du nucléaire, le Crilan, la Criirad et Stop EPR) demandent l’abrogation du décret d’autorisation du chantier de Flamanville, qui date de 2007.

Selon ces ONG, les récentes révélations parues dans la presse sur l’affaire des anomalies dans l’industrie nucléaire viennent confirmer que ni EDF, ni AREVA n’ont les capacités techniques de réaliser ce chantier. Depuis 2005, les deux industriels savaient que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté et que pendant plus de dix ans, EDF et AREVA ont laissé fabriquer des pièces défectueuses pour les centrales nucléaires, dont l’EPR de Flamanville.

=-=-=-=-=-=-=-=

Royaume-Uni :

-Au cours de ces 60 dernières années, « le taux de réchauffement de la planète a considérablement changé », affirme le professeur britannique de sciences thermiques John Abraham, coauteur d’une étude sur l’évolution des températures des océans qui vient de paraître dans Science Advances.

Pour lui et ses collègues, l’océan mondial absorbe 93 pc de l’excès de chaleur dû au changement climatique. Comprendre la répartition des températures sur tout le globe et leur évolution est crucial pour prédire les conséquences du réchauffement climatique.

« L’un des principaux résultats de cette recherche montre que la planète est en train de se réchauffer plus vite qu’on ne le pensait précédemment », précise le professeur anglais.

Depuis 2005, il est devenu facile de suivre l’évolution des températures des océans de la surface jusqu’à 2.000 m de profondeur grâce au réseau de balises flottantes Argo. Elles sont près de 3.500 à collecter régulièrement des données, transmises ensuite par satellite.

-Greenpeace a dénoncé l’engouement de la compagnie Coca-Cola pour les bouteilles en plastique. Le géant des boissons gazeuses en produirait 3.400 par seconde. L’utilisation de ce matériau par la société connait une hausse soutenue, alors que la proportion de bouteilles recyclées ne cesse de baisser, estime l’ONG écologiste.

Coca-Cola vendrait entre 108 et 128 milliards de bouteilles plastiques par an, indiquent les militants de Greenpeace, précisant que 60 pc de l’ensemble des emballages produits par la société seraient non recyclables.

Elle  avait promis qu’à l’horizon 2015, au moins 25 pc de ses bouteilles seraient recyclables et proviendraient de sources renouvelables. Cependant, selon les estimations de Greenpeace, seuls 7 pc des bouteilles de Coca-Cola le sont aujourd’hui.

Greenpeace accuse également Coca-Cola d’être à l’origine d’un lobby mondial contre le recyclage et la réutilisation du plastique. Ces accusations sont rejetées en bloc par cette compagnie internationale qui porte la responsabilité sur le consommateur.

Voir Aussi