ActualitésEspagne: Le taux de recyclage des déchets en verre est passé de 20 pc à 70 pc durant les 20…

Actualités

07 Fév

Espagne: Le taux de recyclage des déchets en verre est passé de 20 pc à 70 pc durant les 20 dernières années

Bruxelles – Le taux de recyclage des déchets en verre en Espagne est passé de 20 pc à 70 pc durant les 20 dernières années, c’est-à-dire depuis la création de l’organisation à but non lucratif Ecovidrio chargée de la collecte et du recyclage de ce type de déchets.

Ecovidrio a célébré son 20ème anniversaire avec la remise des Prix journalistiques Ecovidrio, qui ont récompensé notamment la National Geographic Society, qui fête elle aussi ses vingt ans de présence en Espagne.

Intervenant à cette occasion, le président d’Ecovidrio, Pere Escolar, a réitéré l’engagement de cette organisation en faveur de l’information, la sensibilisation et la mobilisation des citoyens pour atteindre les objectifs de recyclage des déchets.

++++++++++++++++

 

Voici le bulletin de l’écologie de l’Europe Occidentale pour la journée du mercredi 07 février 2018:

– L’arrêté royal qui organise la garantie que l’État belge va apporter aux exploitants nucléaires qui ne trouvent pas d’assurances pour couvrir leurs nouvelles responsabilités a été publié le 20 décembre 2017. Cette garantie devrait rapporter, les premières années, 2 à 3 millions d’euros de primes annuelles à l’État, indique, mercredi, le journal belge l’Echo.

Le dossier est complexe et sensible. Le protocole lié à la Convention de Paris, qui devrait, après plusieurs reports, entrer en vigueur en Belgique le 1er janvier 2019, alourdit la responsabilité des exploitants nucléaires en cas d’accident. Des exploitants qui sont obligés de se couvrir par des assurances jusqu’à 1,2 milliard d’euros s’il s’agit de centrales nucléaires, jusqu’à 297 millions d’euros s’il s’agit de transporteurs ou d’acteurs comme le SCK-CEN, et jusqu’à 74 millions d’euros pour un exploitant comme l’IRE de Fleurus, explique-t-il.

-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-

-Un couple de biologistes britanniques a reçu le prix Frontières de la connaissance dans la catégorie de l’écologie et biologie de la conservation, décerné par la Fondation BBVA pour leur étude sur les pinsons des îles Galapagos.

Rosemary et Peter Grant ont introduit une perspective évolutive à la biologie de la conservation, notamment en étudiant les évolutions rapides des espèces autochtones au contact d’espèces invasives (y compris l’homme) ou en réponse à des catastrophes naturelles, a souligné la Fondation.

Les prix «Frontières de la connaissance» ont pour but d’impulser la recherche et de récompenser «le talent et l’excellence» dans les sciences et la culture.

 

Genève, – Le canton suisse de Genève a vécu cette année le mois de janvier le plus chaud depuis le début des mesures officielles en 1964, selon les estimations publiées par MétéoSuisse mardi.

« On en est à 6 °C en moyenne, alors que la norme en janvier à Genève se situe à 1,5 °C sur les trente dernières années », a expliqué Didier Ulrich, scientifique à MétéoSuisse.

Pour trouver trace d’un mois de janvier presque aussi doux dans la région suisse, il faut remonter à 1936, a précisé le météorologue, relevant que le constat est le  même pour les cantons de Sion et de La Chaux-de-Fonds.

« Pendant ce mois-ci, c’est toujours de l’ouest que les vents ont soufflé. Ces masses d’air qui nous viennent de l’Atlantique amènent à la fois de la douceur, des nuages et de fortes précipitations », a-t-il ajouté.

+++++++++++++++

-.  Les énergies renouvelables dans leur ensemble, y compris l’hydraulique, sont devenues les sources d’énergie les plus importantes en matière de volume de production dans les pays de l’UE, devant la production d’électricité à partir du nucléaire et du charbon.

Cette hausse est constante sur les quinze dernières années et devrait se poursuivre, précise un rapport du gouvernement suisse publié cette semaine.

Le plan de développement sur dix ans du Réseau européen des gestionnaires de réseau de transport d’électricité comprend des scénarios sur la production d’électricité dans l’UE à l’horizon 2030.

Selon l’évolution du prix du CO2, les énergies renouvelables, sans la force hydraulique, devraient tenir le haut du pavé dans le mix énergétique européen, loin devant le nucléaire, le gaz ou le charbon.

La sécurité d’approvisionnement et la compétitivité de la Suisse sur le marché de l’électricité ne sont donc pas compromises par les évolutions du marché européen, souligne le gouvernement helvétique. Mais la conclusion d’un accord dans le domaine de l’électricité permettrait à la Suisse de rester intégrée dans le marché de l’UE.

-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0

Londres- Le réchauffement climatique pourrait favoriser la survenue du diabète, révèle une étude publiée dans la revue British Medical Journal Open Diabetes Research & Care.

D’après les chercheurs, une température élevée diminue l’activité du tissu adipeux brun, chargé de stocker les graisses. Celles-ci se retrouvent donc en partie relocalisées vers d’autres organes, dont le cœur, le foie, le pancréas, etc. Or les graisses y freinent le métabolisme du glucose, et favorisent donc la survenue du diabète de type 2 (non insulinodépendant), lié à l’obésité.

Les scientifiques ont analysé les données de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sur l’hyperglycémie (taux de glucose trop élevé dans le sang), principal marqueur du diabète. Là aussi, les pays les plus chauds sont ceux où le diabète fait le plus de ravages.

Après prise en compte de l’âge, du sexe, du niveau de revenu et du taux d’obésité, toute hausse de 1°C de la température annuelle moyenne équivaut à 0,17 pc d’hyperglycémiques en plus dans la population.

Ainsi, c’est la première fois que le diabète est lié à la température. Le diabète de type 2, ainsi que l’obésité qui l’accompagne souvent, a également été associé aux perturbateurs endocriniens.

Quant au diabète de type 1 (insulinodépendant), qui touche principalement des sujets jeunes (voire des enfants) et est sans lien avec l’obésité, plusieurs travaux ont suggéré un lien avec la pollution de l’air.

 

Paris,- Le ministère de la Transition écologique et solidaire appelle les Français à participer à l’élaboration des futures stratégies pour la mer et le littoral de chaque façade.

Dans un communiqué, le ministère souligne que du 26 janvier au 25 mars 2018, les citoyens sont invités à s’informer et s’exprimer sur la vision d’avenir proposée pour les quatre façades maritimes de l’Hexagone : Manche est – mer du Nord, Nord Atlantique – Manche ouest, Sud Atlantique et Méditerranée.

Comment voyez-vous l’avenir des activités en mer et sur le littoral près de chez vous ? Quels sont les enjeux selon vous ? Quels espaces souhaitez-vous voir protégés ? Quels espaces faut-il réserver aux énergies renouvelables, à la pêche, à la plaisance ou encore à l’aquaculture ? Comment encourager la gestion durable des activités maritimes présentes dans votre région ? Autant de questions qui vont être directement posées aux Français à l’occasion de cette consultation, ajoute la même source, faisant observer qu’il s’agit d’autant d’enjeux majeurs car les océans sont la première barrière contre les conséquences du changement climatique.

Les océans sont notre première « pompe à carbone » ; ils produisent 50% de notre oxygène et représentent un patrimoine naturel exceptionnel qui tient à la diversité de ses côtes et de ses espaces marins en métropole et outre-mer : 11 millions de km² sous sa juridiction, 18 000 km de côte et une présence dans 4 océans.

«Les océans ne doivent pas devenir un nouvel eldorado. Les excès qui ont eu lieu sur terre ne doivent pas être reproduits en mer. J’ai beaucoup d’espoir en cette planification pour nous aider à gérer durablement les milieux maritimes, si fragiles. » rappelle, à cette occasion, Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique et solidaire.

-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0

Lisbonne  –  La production de maïs au Portugal pourrait être menacée lors de la prochaine campagne en raison du manque d’eau dans le pays, en particulier dans les régions au sud du Tage, a déclaré José Luís Lopes, président de l’Association nationale des Producteurs de maïs et de sorgho (ANPROMIS).

« Il y a une contrainte ponctuelle avec le manque d’eau, ce qui n’est pas si problématique dans le nord du pays, mais on le ressent plus au sud du Tage. Cette situation peut avoir une influence négative sur la prochaine campagne de production de maïs, ainsi que sur d’autres cultures irriguées », a-t-il expliqué.

Le dirigeant d’ANPROMIS a admis qu’ »en termes de prix, les producteurs ne sont pas dans une situation favorable », notant que « la culture du maïs, de par sa superficie, est difficilement substituable aux autres cultures irriguées ».

++++++++++++++

– 26 projets ont été approuvés visant à réduire les risques d’inondations au Portugal, pour un investissement de 86 millions d’euros, a annoncé mardi le ministère de l’Environnement dans un communiqué.

Les projets « impliquent un investissement total de 86 millions d’euros et un financement communautaire (Fonds de cohésion) de 64 millions d’euros pour des interventions du nord au sud du pays dans les zones les plus à risque de fortes précipitations et d’inondations », lit-on dans le document.

A travers ces 26 projets, 295 kilomètres de lignes d’eau (rivières et ruisseaux) seront concernées, et « il est prévu de réduire le risque d’inondation sur 89.000 hectares », selon le ministère de l’Environnement.

Voir Aussi