ActualitésEspagne: The Circular Lab, premier centre d’innovation sur l’économie circulaire en Europe

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05 Déc

Espagne: The Circular Lab, premier centre d’innovation sur l’économie circulaire en Europe

Bruxelles – The Circular Lab, le premier centre d’innovation sur l’économie circulaire en Europe créé en Espagne par Ecoembes, une organisation environnementale non lucrative dédiée à la promotion du recyclage, a lancé un appel à candidature destiné aux startups innovatrices désireuses de faire partie de cet incubateur de projet.

A cet effet, le centre organisera le 20 décembre dans son siège à Logroño, dans le nord de l’Espagne, un événement durant lequel des entreprises de toute l’Espagne présenteront leurs idées.

L’appel à candidature est destiné à toutes les startups qui innovent dans le domaine de l’économie circulaire et développent une activité en matière de recyclage, de durabilité et de préservation de l’environnement.

Par ailleurs, voici le bulletin de l’écologie de l’Europe Occidentale pour la journée du mardi 05 décembre 2017:

Paris, – Les Messagers du climat, collectif de scientifiques et de professionnels de la médiation des sciences, accueilleront petits et grands à bord du Train du climat, du 7 au 15 décembre, qui sera présent dans la Gare de l’Est, à Paris, avant d’entamer un itinéraire à travers plusieurs villes étapes de France.

Après cette première étape, le Train du climat s’élancera dans toute la France pour des tournées régionales en 2018 et 2019, apprend-on auprès du ministère français de la Transition écologique.

Deux rames de TER ont été réunies et transformées pour accueillir une nouvelle exposition et un cycle de conférences sur les enjeux et les solutions au changement climatique.

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L’énergéticien français Engie s’engage à ne produire que du gaz vert à l’horizon 2050.

« Progressivement, nous allons verdir (le gaz) de sorte que, à horizon 2050 – et c’est un travail de fond que nous avons engagé -, il puisse être à 100% vert », a déclaré sa directrice générale, Isabelle Kocher, lors d’une conférence de presse.

Engie souhaite ainsi produire, dans le futur, davantage de biogaz et ainsi s’affranchir peu à peu des grands pays gaziers.

Londres –  Des chercheurs sont parvenus à mettre au point un prototype de batterie, permettant de stocker toujours plus d’énergie tout en gardant un haut niveau de sécurité et de fiabilité, selon la revue Energy & Environmental Science

Cette nouvelle génération de batterie est basée sur le sodium, une alternative bon marché aux batteries au lithium ayant des effets négatifs sur l’environnement. Pour qu’une pile fonctionne, elle doit être constituée de trois éléments principaux: l’anode (le pôle négatif), la cathode (le pôle positif) et l’électrolyte.

Dans les appareils électroniques actuels, la majorité des batteries sont basées sur les ions de lithium. Lorsque la batterie se recharge, les ions de lithium quittent la cathode et passent à l’anode.

Pour éviter la formation de dendrites de lithium – sortes de microscopiques stalagmites qui peuvent provoquer des courts-circuits dans la batterie, avec un risque d’inflammation – les batteries du commerce utilisent du graphite comme anode, et non pas de lithium métallique, même si ce métal ultra léger permettrait d’augmenter la quantité d’énergie pouvant être stockée.

Afin de répondre à la demande croissante des marchés émergents, les chercheurs se sont intéressés aux avantages de cette nouvelle batterie non inflammable au sodium solide. Elle permet d’utiliser une anode métallique en bloquant la formation de dendrites et permet donc de stocker davantage d’énergie tout en garantissant la sécurité.

Madrid,  – La future loi sur le changement climatique aura pour objectif «une transition juste» pour les secteurs dont l’activité est incompatible avec un modèle de développement à basses émissions de gaz à effet de serre, comme pour le secteur du charbon, a affirmé la responsable du changement climatique au gouvernement espagnol, Valvanera Ulargui.

Intervenant lors des journées du changement climatique à l’Institut royal Elcano, la responsable a indiqué que la commission interministérielle qui élabore le projet de loi a déjà fixé les thèmes qui seront abordés dans ce texte et travaille actuellement sur son contenu.

La loi comportera des objectifs de réduction des émissions à court et long terme selon les secteurs, des mécanismes de financement de la transition énergétique et des mesures assurant «une transition juste pour les secteurs les plus vulnérables», a-t-elle dit.

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Lisbonne – La quantité d’eau stockée en novembre a connu une baisse dans 10 bassins hydrographiques du Portugal continental et a augmenté dans deux, par rapport au mois d’octobre alors qu’un seul bassin dont le niveau est supérieur à la moyenne, selon le bulletin du Système national d’information sur les ressources en eau (SNIRH).

Avec un niveau de stockage de 41,8 pc, le bassin d’Arade est le seul à avoir une valeur supérieure à la moyenne (36,7 pc), a indiqué la même source.

Sur les 60 réservoirs surveillés par le Système, quatre ont une disponibilité en eau supérieure à 80 pc du volume total et 31 ont une disponibilité inférieure à 40 pc.

Le Portugal est frappé cette année par une sécheresse sévère qui affecte plus 90 pc de son territoire continental.

Genève, – Les impacts du réchauffement climatique, très perceptibles en Suisse, devront s’accentuer durant les prochaines années avec la hausse des températures, selon une étude de l’Office fédéral de l’environnement (OFEV) publiée mardi.

« Les changements climatiques engendrent nettement plus de risques que d’opportunités en Suisse », estiment les auteurs de l’étude . Nombre de ces risques concernent la santé humaine et découlent des fortes chaleurs, de la propagation de maladies et des dangers naturels.

Le dérèglement du climat, relève l’OFEV, va modifier la fréquence et l’intensité des événements extrêmes comme les crues, les glissements de terrain ou les canicules, dont les effets seront considérables dans de nombreux autres secteurs, notamment économiques.

Pour contenir le réchauffement en dessous de 2 °C, les États doivent prioritairement réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, recommande l’étude en substance, notant que des mesures d’adaptation sont nécessaires.

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-. Le gouvernement suisse prévoit d’acheter des certificats de réduction des émissions de gaz à effet de serre à l’étranger pour atteindre les objectifs climatiques de la Suisse en la matière, a-t-il indiqué à l’issue d’une récente réunion.

L’ONG WWF évalue le coût de ces certificats à au moins 3,75 milliards de francs, soit presque autant en dollars, estimant toutefois que « des mesures de protection du climat prises en Suisse permettraient d’économiser de l’argent ».

Selon l’exécutif, la Suisse doit à l’avenir compenser 20 pc de ses émissions de CO2 par l’achat de certificats climatiques étrangers au lieu de réduire ses émissions dans le pays.

L’organisation explique cette facture par le fait que les Etats cherchent à garder les potentiels de réduction du CO2 avantageux pour eux-mêmes et ne vendre que les opportunités de réduction les plus onéreuses par l’intermédiaire des certificats.

« La Suisse est pratiquement le seul pays à miser de manière aussi offensive sur les certificats étrangers, alors même que leur avenir semble extrêmement incertain depuis l’Accord de Paris », fait observer Patrick Hofstetter, responsable climat et énergie au WWF Suisse.

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