ActualitésEspagne : des voix s’élèvent contre le projet d’ouverture d’une mine d’uranium

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20 Fév

Espagne : des voix s’élèvent contre le projet d’ouverture d’une mine d’uranium

Bruxelles – Des responsables municipaux de la localité de Retortillo, dans la province de Salamanque relevant de la région de Castille et Léon (ouest) et des représentants de la gauche espagnole et portugaise se sont réunis lundi à Villavieja de Yeltes, dans la même province, pour unir leur voix contre le projet d’ouverture dans cette région d’une mine d’uranium à ciel ouvert.

Les participants se sont engagés à faire barrage à ce projet, mené par l’entreprise Berkeley et qui sera la plus grande mine d’uranium à ciel ouvert en Europe, dénonçant les répercussions économiques, sociales et environnementales négatives de ce projet.

«Nous voulons constituer un front commun contre ce projet que personne ne veut, et nous demandons au gouvernement de Castille et Léon de rectifier (…) et d’écouter la population», a expliqué le responsable régional du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE), Luis Tudanca.

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-Les marais de Santona, dans la région de Cantabrie (nord) et l’estuaire de Ribadeo, entre les régions de Galice et des Asturies (nord-ouest) figurent parmi les sites naturels qui ont été choisis par l’Institut de l’hydraulique environnementale de Cantabrie pour étudier l’impact du changement climatique sur les estuaires de la côte nord de l’Espagne.

L’estuaire de Ribadeo, à l’embouchure de la rivière Eo, est classé zone humide d’importance internationale par la convention RAMSAR et fait partie du réseau européen des zones protégées Natura 2000.

Cette étude, qui bénéficie du soutien de la fondation Biodiversidad, relevant du ministère espagnol de l’Agriculture, de la pêche, de l’alimentation et de l’environnement, vise à réunir les informations nécessaires pour une gestion «effective et durable à long terme» de ce type d’écosystèmes côtiers, très vulnérables à la montée du niveau de la mer causée par le changement climatique.

Paris – En raison d’un taux de pollution aux particules fines dépassant la normale en Ile de France (centre-nord), la préfecture de police de la capitale française a recommandé lundi aux automobilistes de réduire leur vitesse.

« L’Ile-de-France connaît un nouvel épisode de pollution aux particules fines, lié à une météorologie défavorable, à la dispersion des polluants, ainsi qu’au chauffage au bois et au trafic routier », a expliqué la préfecture dans un communiqué.

Airparif (organisme en charge de la surveillance de la qualité de l’air en région parisienne) prévoyait un taux de concentration de particules fines compris entre 45 et 55g/m³, en dépassement du seuil d’information et de recommandation qui est de 50g/m³.

La Police a recommandé aux automobilistes de réduire leur vitesse de 130 km/h à 110 km/h sur les autoroutes franciliennes, de 110 km/h à 90 km/h sur les portions d’autoroutes et de voies rapides, et de passer de 90 km/h à 70 km/h sur les autres voies.

Elle a également recommandé aux véhicules de plus de 3,5 tonnes de contourner la capitale et aux habitants de limiter le chauffage au bois.

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Dans le cadre du « plan loup » 2018-2023, qui vise à pérenniser la présence des cet animal prédateur tout en pacifiant la cohabitation avec les éleveurs, le gouvernement français a décidé de limiter le nombre des abattages en 2018 à 40, soit au même niveau que l’année précédente.

Ce plan vise aussi à porter le nombre de ces animaux à 500 d’ici à 2023 au lieu de 360 actuellement, en vue de préserver cette espèce strictement protégée.

Selon ce rapport, qui est très critiqué par les éleveurs, étant donné le nombre croissant d’attaques de leurs troupeaux, le plafond d’abattage pourra toutefois être actualisé une fois connus les chiffres de la population au printemps, pour être porté à 10%.

Eradiqué depuis la fin des années 30, le loup, arrivé d’Italie, est réapparu dans les Alpes françaises fin 1992 et étend son territoire depuis.

Pour soutenir les éleveurs, le plan loup prévoit notamment des aides à la protection des troupeaux (bergers pour le gardiennage, chiens, parcs électriques) et le développement de mesures de protection et d’effarouchement « innovantes ».

Lisbonne – L’association environnementale Zéro a dénoncé mardi l’existence de près de 50.000 véhicules en fin de vie dont le sort est inconnu, soit un tiers du nombre total de immatriculations annulées, une situation qu’elle qualifie de grave puisqu’il s’agit de déchets dangereux.

« Nous avons une situation où il y a beaucoup de doutes sur le sort d’un tiers des 149.431 véhicules dont l’immatriculation a été annulée en 2016 », indique un communiqué de l’Association.

Pour les membres de cette association, cette situation « est très grave sur le plan environnemental, puisque les véhicules en fin de vie sont considérés comme des déchets dangereux ».

Plusieurs composants de voitures, tels que les batteries ou les huiles usagées, sont des déchets dangereux, et il est « essentiel qu’ils soient dirigés vers des opérateurs correctement préparés pour leur décontamination, ce qui peut ne pas être le cas pour environ 50.000 véhicules anciens.

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