ActualitésAccord de Paris: Addis-Abeba accueille une rencontre sur le climat

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05 Mar

Accord de Paris: Addis-Abeba accueille une rencontre sur le climat

Addis-Abeba – La capitale éthiopienne Addis-Abeba accueillera le 30 mars une rencontre ayant pour principal objectif d’examiner et de valider les preuves de concept pilotes des modèles de stratégies sur le climat, les terres, l’énergie et l’eau élaborés par le Centre africain pour les politiques en matières de climat (CAPC) de la Commission économique pour l’Afrique (CEA) afin d’évaluer l’adéquation d’outils librement accessibles pour faciliter la mise en œuvre des contributions déterminées sur le plan national en faveur du climat dans le cadre de l’Accord de Paris, grâce à une approche intersectorielle qui tienne également compte des avantages socio-économiques de ces contributions.

Selon un communiqué de la CEA, il s’agit également de faire une démonstration de la mise en application de l’un de ces outils dans des pays pilotes choisis en Afrique, alors que les pays du continent font d’ores et déjà l’expérience de l’impact catastrophique de la variabilité et du changement climatiques de nombreuses façons interdépendantes dans la plupart des secteurs de leur économie – notamment l’agriculture, l’énergie, les écosystèmes et les infrastructures.

C’est pourquoi des approches intégrées sont requises pour répondre à la demande croissante d’énergie pour alimenter l’économie africaine, ainsi que pour faire face aux pressions démographiques et assurer aux populations des moyens d’existence durables, tout en concevant et en exécutant des réactions au changement climatique, indique-t-on de même source.

Étant donné que de nombreux pays d’Afrique ont décrit des mesures ciblant les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique dans leurs contributions déterminées au niveau national pour la mise en application du Plan d’action de Paris, il faut que ces mesures soient mises en œuvre de façon à tirer parti de l’optimisation d’une approche reliant l’énergie, la sécurité alimentaire et l’utilisation des terres et des ressources en eau, lit-on dans le communiqué.

Il s’agirait de promouvoir des outils librement accessibles pour évaluer les liaisons entre énergie et changement climatique, afin de planifier des investissements stratégiques ayant des effets multiples en termes d’accès à l’énergie, de réduction des émissions, de gestion des terres et d’adaptation au changement climatique, explique-t-on.

Les terres, l’énergie et l’eau sont des ressources cruciales, intimement liées au bien-être des populations. La façon dont elles sont exploitées ne pose pas seulement des questions concernant la sécurité de ces ressources, mais aussi quant à la contribution de cette exploitation à la dégradation de l’environnement et au changement climatique, poursuit le document.

Dans un contexte d’évolution rapide du climat, note le communiqué, une mesure supplémentaire de complexité est introduite par les boucles de rétroaction et les interdépendances entre ces trois ressources, d’où l’importance critique de politiques de gestion intersectorielles efficaces pour assurer la sécurité de ces ressources, en même temps que des mesures effectives d’atténuement des effets et d’adaptation.

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