Ouragan Florence: Les experts américains attendent que les eaux des inondations dans les Carolines se retirent pour évaluer les dommages

Washington – Les entreprises, les régulateurs et les groupes de défense de l’environnement attendent que les eaux des inondations dans la région des Carolines se retirent pour qu’ils puissent procéder à une évaluation complète des dommages causés par l’ouragan Florence, selon les médias locaux.

La Caroline du Nord sera confrontée à des inondations pendant au moins deux semaines, a déclaré Wylie Quillian, hydrologue au Southeast River Forecast Center de l’agence de Peachtree City, en Géorgie.

Florence, premier ouragan de la saison atlantique a tué au moins 16 personnes. La ville côtière de Wilmington a été coupée par la tempête, les autorités envisageaient un pont aérien, alors que des centaines de bateaux de recherche et de sauvetage ont croisé des rues inondées dimanche dans l’est de l’Etat.

Environ 708.000 foyers étaient toujours sans électricité dans les Carolines et en Virginie, selon le Département américain de l’énergie.

Selon la même source, les responsables ne savent pas encore l’ampleur des dégâts dans les fermes de la région ou combien de temps il faudra pour rétablir le courant, et ignorent l’étendue des dommages causés à l’environnement par un déversement de cendres de charbon d’une centrale électrique, et un déversement d’eaux usées dans la ville de Wilmington, en Caroline du Nord.

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Par ailleurs, voici le bulletin de l’écologie de l’Amérique du Nord pour la journée de lundi 17 septembre 2018.

Mexique:.

Les zones naturelles protégées et les parcs nationaux jouent un rôle essentiel et vital dans la protection de l’environnement, la préservation de la flore et faune sauvage, la végétation naturelle et la lutte contre le réchauffement climatique et la perte de biodiversité, ont souligné les rédacteurs d’un rapport de l’institut d’écologie de l’UNAM sur la préservation des ressources naturelles et la protection de l’environnement.
La promotion et le développement des zones naturelles et vertes est indispensable pour faire face aux répercussions des changements climatiques et à la survie de l’humanité, ont-ils conclu.

« Nous sommes confrontés actuellement aux défis les plus graves de l’histoire de l’humanité en termes de dégradation de l’environnement et des ressources naturelles. Le problème est très grave à tel point qu’il est impératif d’agir en urgence pour la conservation de ces zones naturelles protégées », a affirmé l’expert de l’institut, Gerardo Ceballos Gonzalez.

Le Mexique jouit d’une grande diversité naturelle avec 186 zones naturelles protégées et 18 parcs nationaux, qui participent à la conservation de la richesse biologique.

Un parc national, a expliqué l’universitaire mexicain, est un espace naturel où il ne devrait pas y avoir d’activité humaine.

Cinquième pays au monde pour sa biodiversité, 2ème pays pour ses écosystèmes et 4ème pour ses espèces animales, le Mexique compte plus de 1.000 espèces d’oiseaux, 30 000 espèces de plantes et 950 variétés de cactus.

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Panama:.

Les participants au dixième Forum ministériel pour le développement en Amérique latine et dans les Caraïbes, organisé les 12 et 13 septembre à Panama City en présence de ministres de développement social, de l’environnement et de l’économie des pays de la région, se sont engagés à prendre des mesures concrètes pour lutter contre les inégalités sociales structurelles qui entravent la réalisation des objectifs de développement durable à l’horizon 2030.

La déclaration du Panama, ayant sanctionné les travaux de cette rencontre régionale organisée en coopération avec le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et la Commission économique pour l’Amérique latine et les Caraïbes, a insisté sur l’importance de renforcer les régimes de protection sociale dans la région, d’accorder un intérêt particulier aux indigènes et aux afro-américains et de tisser des relations de coopération et de partenariat entre les secteurs public et privé pour trouver des nouvelles solutions permettant de réaliser l’agenda de 2030.

Le communiqué final du forum, qui s’est tenu en présence de plus de 200 experts mondiaux et régionaux du développement durable et de hauts fonctionnaires d’Amérique latine et des Caraïbes, dont trois vice-présidents et une trentaine de ministre, a appelé à l’élaboration d’un programme régional de développement social et des politiques publiques de lutte contre la pauvreté dans la région, soulignant que 186 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté et 61 millions dans l’extrême pauvreté.