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28 Sep

Des experts danois à la recherche des origines du saumon coho

Copenhague – Des experts danois essaient de découvrir les origines du saumon coho, une espèce pas endémique au Danemark, récemment capturé par des pêcheurs amateurs dans le pays scandinave.

La variété coho du poisson n’avait pas été trouvée au Danemark, mais ces derniers mois, plus de 20 espèces ont été capturées dans les eaux du Jutland et dans le fjord de Horsens, rapporte mercredi la presse locale.

Des chercheurs du Musée d’histoire naturelle du Danemark à Copenhague, qui ont identifié les poissons, tentent maintenant de découvrir d’où ils sont originaires, selon un communiqué publié par le musée.

« Les rapports de truites ou de saumons inhabituels dans plusieurs régions de l’est du Jutland ont fait florès sur internet au cours des derniers mois », a Henrik Carl, chef du projet Atlas Poissons (Fiskeatlas) du musée.

« Nous avons donc recueilli des poissons de pêcheurs amateurs qui les ont attrapés. Des recherches approfondies ont confirmé nos soupçons selon lesquels nous avons affaire au saumon coho », a précisé le même expert.

Les espèces de saumon sont cultivées dans plusieurs endroits en Europe, ce qui rend probable l’hypothèse de leur glissement hors des filets.

.-Le conseil municipal d’Aalborg, quatrième plus grande ville du Danemark, a annoncé cette semaine sa décision d’interdire l’utilisation des pesticides dans les jardins et les vergers privés, en raison de leurs impacts nocifs sur la santé et l’environnement.

L’utilisation de pesticides commerciaux comme le Roundup de Monsanto sera interdite en raison de problèmes de santé, a affirmé le président du comité environnemental d’Aalborg.

« Nous avons malheureusement vu que les pesticides se retrouvent dans les eaux souterraines, et cela n’arrange rien », a déclaré Lasse Olsen.

Les propriétaires seront au départ invités à arrêter volontairement l’utilisation de pesticides, et dans trois à quatre ans, le conseil mettra une interdiction formelle, sans préciser comment l’interdiction sera-t-elle appliquée.

L’herbicide glyphosate est l’ingrédient clé de Roundup, qui est le spray le plus populaire pour la destruction des mauvaises herbes dans le monde.

La France a annoncé récemment qu’elle éliminerait complètement le glyphosate d’ici 2022. Un porte-parole du gouvernement a ensuite indique que le pays ne chercherait pas une interdiction mais «s’est engagé à faire des progrès importants sur tous les pesticides».

Aux États-Unis, des centaines de patients atteints de cancer ont poursuivi Monsanto, affirmant qu’ils ont contracté la maladie à cause de leur contact avec le Roundup.

L’Etat de Californie a annoncé plus tôt cette année qu’elle ajouterait le glyphosate à sa liste de produits chimiques cancérogènes. Des études récentes ont également suggéré un lien étroit entre l’utilisation des pesticides et la diminution des populations d’abeilles.

.- Reykjavík- Une forêt de bouleau impromptue s’est développée sur une plaine de sable au sud de l’Islande où les premiers arbres ont été repérés vers 1996, avant de couvrir une superficie de près de 40 km², les plus grands ayant atteint 3,5 mètres de hauteur.

« Ici, beaucoup ont commencé à grandir », a déclaré mercredi à la presse Bóra Ellen Bórhallsdóttir, professeur de botanique à l’Université d’Islande.

Elle a ajouté que la croissance est tout à fait surprenante, car pour que le bouleau réussisse dans la région, ses semences doivent avoir «un hiver doux, un bon été et un très bon hiver ensuite».

Couvrant une surface de 1300 km², Skeiðarársandur est la plus grande plaine de sable au monde. Elle s’étend de la partie sud de Vatnajökull, le plus grand glacier d’Islande, jusqu’à l’océan Atlantique, et est traversé par plusieurs grands et petits fleuves.

L’éruption du volcan Grímsvötn en 1996 a causé une grande explosion glaciaire qui a inondé cette plaine. Les sédiments déposés par l’explosion seraient l’un des principaux facteurs de reforestation en cours dans la région.

Mme Bora Ellen, avec une autre chimiste végétale, ont suivi la croissance du bouleau sur la plaine depuis près de deux décennies, aux côtés d’autres spécialistes. Au cours des deux dernières années, ils ont utilisé des drones pour photographier et cartographier les bétulacées sur le sable.

Si la croissance de la forêt continuait, elle pourrait devenir la plus grande forêt de bouleaux naturels en Islande en moins de 10 ans.

.- Oslo – Les conséquences des résultats des élections allemandes sur l’avenir de l’industrie du gaz norvégien ont été discutées lors d’une réunion tenue cette semaine à Oslo par la Chambre de commerce norvégienne-allemande.

Les participants ont estimé que l’issue du scrutin de dimanche pourrait être une bonne nouvelle pour le groupe Statkraft et le gaz norvégiens, rapporte la presse locale.

« Le scénario le plus probable est que les partis qui entrent dans la coalition vont abandonner l’utilisation du charbon afin de respecter les objectifs de réduction des émissions », a expliqué Arndt von Schemde du cabinet de conseil Thema Consulting.

Les changements climatiques n’étaient pas importants dans le programme électoral, mais avec la transition énergétique, les Allemands visent à réduire les émissions d’au moins 80% d’ici 2050.

Statkraft a dû fermer deux centrales électriques au gaz en raison de la concurrence du charbon bon marché et des énergies renouvelables subventionnées, mais si le charbon doit être progressivement éliminé, le gaz naturel pourrait faire un retour.

Le ministre de l’énergie et du pétrole Terje Søviknes était à Berlin en avril pour promouvoir le recours au gaz norvégien pour produire de l’électricité en Allemagne.

.- Tous les jours, la piste de l’aéroport de Langnes à Tromsø doit être nettoyée afin que les moteurs d’avions n’aspirent pas les oursins au moment du décollage.

« Nous parlons des centaines d’oursins chaque jour. La piste nord se trouve dans une zone de puisard, et il y a beaucoup d’oiseaux là-bas. La nuit, ils ramassent les oursins, survolent la piste et déposent les carcasses qui s’amoncèlent », déclare Svein-Idar Henriksen, directeur des opérations de l’aéroport de Tromsø.

Svein-Idar Henriksen indique qu’ils n’ont jamais vu d’oursins aspirés dans les moteurs des avions et qu’ils ne savent pas si ceux-ci endommageraient les moteurs.

Il n’y a pas que des oursins au menu des oiseaux chaque nuit mais également des mollusques et des moules.

« Chaque matin avant que le trafic ne commence, nous devons nettoyer l’extrémité nord de la piste. Pour nous, c’est notre quotidien, nous n’y pensons pas », explique Svein-Idar Henriksen.

.- Helsinki – Près de 200 chercheurs finlandais, européens et d’en-dehors de l’UE expriment leur souci concernant l’avenir de la biodiversité menacé par le relâchement des restrictions concernant les coupes de forêts. Les chercheurs ont signé une lettre ouverte pour regretter que les décideurs européens ne prennent pas en compte l’avis de la communauté scientifique.

Les orientations européennes risquent d’augmenter les quantités de CO2 émis et mettre ainsi en danger la biodiversité des forêts, ont-t-ils déploré.

Les chercheurs se positionnent ainsi contre les orientations promues par l’Etat finlandais qui s’est mobilisé dernièrement pour l’introduction d’un amendement au règlement sur l’utilisation des terres, le changement d’affectation des terres et la foresterie (UTCATF) en vue d’assurer les intérêts de l’industrie forestière du pays.

L’UTCATF concerne la règle du jeu de l’utilisation des forêts par rapport aux émissions de CO2. Le règlement adopté par le parlement européen prévoit un lien entre les coupes et la croissance annuelle des forêts. Comme les forêts finlandaises sont en forte croissance, l’objectif du gouvernement d’augmenter les coupes de 10 à 15 millions de m3 par an ne devrait pas être remis en cause.

Timo Vesala de l’Université d’Helsinki, qui a participé à la rédaction de la lettre, regrette que les conclusions du rapport EASAC de chercheurs européens sur la durabilité de l’utilisation des forêts n’aient quasiment pas été prises en compte dans la prise de décision au parlement européen.

Les chercheurs mettent également en garde contre l’idée que les bioénergies n’auraient pas d’empreinte de carbone et souhaitent que la régulation UTCATF prenne en compte l’ensemble des effets climatiques de la biomasse.

Les rédacteurs de la lettre souhaitent que le bois coupé soit utilisé pour des produits durables qui remplacent des produits à émissions élevées, plutôt que pour l’énergie ou la pâte à papier.

M. Vesala rappelle qu’il ne s’agit pas de la première fois que les chercheurs évoquent ces questions.

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