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06 Fév

Le fabricant danois des éoliennes Vestas annonce avoir pris l’acquisition d’Utopus Insights

Copenhague – Le fabricant danois des éoliennes Vestas a annoncé, lundi, avoir pris l’acquisition d’Utopus Insights, leader de l’analyse énergétique et des solutions numériques, pour environ 600 millions de dollars.

L’acquisition donne avant tout à l’entreprise une meilleure opportunité de tirer parti de la grande quantité de données disponibles.

« Vestas dispose d’un très grand nombre de données sur les conditions de vent et la façon dont les éoliennes fonctionnent : les données doivent être exploitées le mieux possible et la société acquise dispose de la plate-forme logicielle permettant à Vestas de mieux les utiliser », a affirmé Jacob Pedersen, analyste auprès de la banque Sydbank.

Grâce à une meilleure utilisation des données, Vestas peut optimiser sa maintenance des éoliennes et l’acquisition donnera aussi du sens à l’intégration de différentes formes d’énergie.

« Les clients de Vestas n’achètent pas seulement du vent. L’acquisition signifie que Vestas fera un pas de géant dans l’avenir lorsqu’il s’agit de satisfaire les clients pour les prochaines années en parlant d’intégration de l’énergie solaire, éolienne et des batteries. Cela aide Vestas à rester en tête de la compétition », a expliqué le même analyste.

Vestas a souligné que l’acquisition lui donnera de nouvelles options numériques pour développer davantage les solutions de service de l’entreprise.

« L’acquisition d’Utopus Insights améliore les principales compétences existantes de Vestas dans l’analyse de données et les logiciels d’énergie intégrés. Nous sommes maintenant en mesure d’améliorer les prévisions, l’optimisation de la production et la coordination entre les centrales électriques, ainsi que de soutenir l’augmentation de l’apport en énergie renouvelable du système énergétique », a relevé Anders Runevad, PDG de Vestas.

Utopus devrait enregistrer un chiffre d’affaires de moins de 10 millions d’euros pour 2017.

.- Le parc éolien offshore Race Bank de 573 mégawatts développé par la société danoise d’énergie éolienne offshore Ørsted a atteint sa pleine puissance sur l’ensemble de ses 91 éoliennes.

L’offshore Wind Bank Race Bank est en construction depuis 2004 et a été proposé par le promoteur Centrica en 2004 avant d’être vendu à DONG Energy (aujourd’hui Ørsted) pour 50 millions de livres sterling en décembre 2013.

Situé sur la côte nord du Norfolk, le parc éolien offshore Race Bank de 573 MW (mégawatts) comprend 91 éoliennes et génère suffisamment d’électricité pour alimenter plus de 500.000 foyers britanniques et économiser plus de 830.000 tonnes de CO2 chaque année.

Les éoliennes du projet ont été fournies par Siemens, qui a été annoncé en tant que fournisseur en juillet 2015. Les turbines à entraînement direct de 6 MW ont une hauteur de 154 mètres, dont la plupart comprennent les premières pales fabriquées à l’usine de lames Siemens Gamesa, qui a ouvert en décembre 2016.

La semaine dernière, Ørsted a confirmé que tous les essais de turbine avaient été achevés et que le projet avait atteint sa pleine capacité de production. Le projet a déjà généré 1 térawattheure (TWh) d’électricité depuis le début de la construction.

« La pleine puissance et 1 térawattheure de production sont deux jalons fantastiques et ont été atteints grâce au travail acharné et au dévouement d’un nombre important de personnes », a déclaré David Summers, directeur de projet chez Race Bank chez Ørsted Royaume-Uni.

.- Oslo – Le gouvernement norvégien envisage le lancement d’un ferry à hydrogène de 400 passagers en 2021 sur la ligne entre les ports de Hjelmeland, Skipavik et Nesvik.

Trois candidats sont sur les rangs et il s’agit, sans surprise, de trois des principaux opérateurs de ferries du royaume : Boreal, Norled et Fjord1. Ces trois sociétés « présélectionnées » ont jusqu’à août prochain pour rendre une copie détaillée.

Boreal vient d’annoncer un partenariat avec Wärtsilä qui a proposé son tout premier design de ferry à l’hydrogène.

Boreal a choisi de nommer Ivan Fossen, le « concepteur » du premier ferry tout électrique Ampère, directeur de projet.

Les candidats, qui doivent remplir un cahier des charges très complet en termes de garanties de sécurité, doivent, en plus de la construction du navire, détailler la mise en place d’une chaîne logistique complète : production de l’hydrogène, transport, stockage, soutage et traitement à bord.

Tous ces critères seront pris en compte pour choisir le lauréat.

.- Les organisations Greenpeace et Natur og Ungdom (Nature et Jeunesse) ont fait appel lundi du jugement d’un tribunal d’Oslo qui a confirmé il y a un mois l’attribution par la Norvège de licences d’exploration à une dizaine de compagnies pétrolières dans l’Arctique.

Début janvier, les deux ONG avaient perdu en première instance le procès qu’elles avaient intenté à l’État norvégien pour protester contre l’octroi en mai 2016 de concessions en mer de Barents.

« C’est clair comme du cristal que l’État enfreint la Constitution et notre droit à un environnement sain en attribuant de nouveaux gisements pétroliers », a déclaré le chef de Natur og Ungdom, Gaute Eiterjord, dans un communiqué.

« La politique pétrolière norvégienne trahit ma génération et menace notre avenir. C’est pour cela que nous faisons appel », a-t-il dit.

S’il avait reconnu que le paragraphe 112, récemment amendé, de la Constitution garantissait aux justiciables le droit à un environnement sain, le tribunal d’Oslo avait conclu le mois dernier que le pays nordique ne pouvait être tenue pour responsable des émissions de gaz carbonique générées par les hydrocarbures qu’elle exporte vers d’autres pays.

« Pour les personnes et l’environnement, l’endroit où le pétrole est comburé ne joue aucun rôle », a objecté Truls Gulowsen, chef de Greenpeace Norvège. « En ouvrant ces nouvelles zones aux activités pétrolières, l’État norvégien est responsable à la fois moralement et juridiquement des émissions ».

Les deux ONG invoquent en outre l’Accord de Paris signé par la Norvège en 2016, qui vise à limiter à moins de 2°C le réchauffement, ce qui suppose de renoncer graduellement aux énergies fossiles.

La Norvège, qui tire son immense richesse des hydrocarbures, cherche, elle, à enrayer le déclin de sa production pétrolière, divisée par deux depuis 2000, et compte pour ce faire sur le Grand Nord.

Selon des estimations officielles, la mer de Barents recélerait environ 65% des ressources restant à découvrir au large du pays. Les dernières campagnes de prospection ont toutefois été décevantes.

Le 23e cycle de concessions avait vu l’attribution en mai 2016 de dix licences à 13 groupes pétroliers, parmi lesquels le champion national Statoil, les Américains Chevron et ConocoPhillips et le russe Lukoil, y compris dans une région jusqu’alors totalement inexplorée.

Il appartient maintenant à la Cour suprême, plus haute instance judiciaire du pays, de décider si elle accepte d’examiner l’affaire.

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.- Riga – La Lettonie est l’un des exemples réussis de coopération entre les institutions européennes et les Etats membres dans le secteur de l’énergie, a déclaré Maros Sefcovic, vice-président de la Commission européenne en charge de l’Union de l’énergie lors d’une réunion tenue ce weekend avec des parlementaires lettons.

M. Sefcovic a indiqué que la Lettonie a fait des progrès considérables dans le domaine des liaisons électriques. En deux ans, l’alimentation électrique assurée par les liaisons électriques est passée de 4% à 24%. Il a souligné que la synchronisation des réseaux électriques baltes avec le système européen devrait être achevée.

Il a expliqué l’un des objectifs de l’Union européenne de l’énergie est d’assurer une énergie sûre et durable à des prix abordables pour l’Europe et ses résidents.

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.- Helsinki – Le groupe technologique finlandais Wärtsilä a annoncé lundi qu’il été choisi pour fournir l’équipement rapide, flexible et très efficace dont a besoin la société énergétique intégrée australienne AGL Energy Limited.

« L’Australie méridionale, où la nouvelle usine doit être implantée, est un marché où l’utilisation d’énergies renouvelables est importante », indique le groupe dans un communiqué.

La nouvelle centrale Smart Power Generation d’une capacité de 211 MW, composée de 12 moteurs bi-carburant 50DF de Wärtsilä, offrira la capacité de démarrage rapide nécessaire pour répondre rapidement aux fluctuations inhérentes à la production d’énergie renouvelable.

La nouvelle usine sera capable d’atteindre la pleine production en quelques minutes, et de fournir une fiabilité dans toutes les conditions.

« Le client, AGL Energy Limited, est l’une des principales sociétés énergétiques intégrées d’Australie et possède un important portefeuille de sources renouvelables, y compris les plus grandes fermes éoliennes et solaires du pays », souligne le communiqué, précisant que cette commande, d’une valeur supérieure à 100 millions d’euros, devrait être enregistrée au premier trimestre.

Le projet d’ingénierie, d’approvisionnement et de construction représente la première centrale électrique à moteur alternatif du marché national de l’électricité australien.

Les moteurs Wärtsilä fonctionnent principalement au gaz naturel, mais peuvent être remplacés par du carburant liquide si nécessaire.

« La flexibilité de notre technologie est un facteur clé pour permettre aux services publics de gérer de grandes quantités d’énergie solaire et éolienne introduites dans le système électrique », a déclaré Javier Cavada, président de Wärtsilä Energy Solutions.

Selon lui, l’équipement fourni par le groupe « assure la fiabilité de l’approvisionnement grâce à sa capacité de démarrage et de réponse rapide, et il est à la fois économe en carburant et respectueux de l’environnement ».

« Nous félicitons AGL pour son engagement en faveur d’un approvisionnement en électricité durable et nous sommes ravis de contribuer au succès de cette vision », a-t-il ajouté.

L’équipement devrait être livré vers la fin de 2018.

 

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