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07 Avr

La fermeture de Fessenheim permettra à EDF de renforcer son engagement dans la transition énergétique

Paris – Le ministère français de l’environnement a réagi, jeudi soir, à la décision du Conseil d’administration d’EDF de la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim (nord-est), estimant qu’elle « s’inscrit dans le cadre des objectifs de diversification de notre mix électrique fixés par la loi de transition énergétique, et permettra à EDF de renforcer son engagement dans la transition énergétique ».

Selon le ministère, il est de l’intérêt de l’entreprise d’assurer une visibilité qui permette de préparer l’avenir du bassin d’emplois concerné, et de répartir ses investissements de façon optimale, en faveur de la transition énergétique.

Le conseil d’administration d’EDF, où l’Etat détient 81% des actifs, a validé, jeudi la fermeture de cette centrale vers 2018, en réclamant toutefois la levée de toutes les incertitudes pesant sur la mise en service du réacteur pressurisé européen de Flamanville 3 et sur l’exploitation du parc nucléaire en activité.

.- L’ONG Générations Futures a affirmé, jeudi, que « 100% des urines testées contiennent du glyphosate, herbicide cancérogène le plus vendu au monde » en se référant à une étude basée sur 30 échantillons.

Lors d’une conférence de presse François Veillerette, directeur et porte-parole de l’ONG a souligné qu’il  » ne s’agit pas d’une étude scientifique », en précisant que le réel objectif de l’ONG est de faire en sorte que « les autorités européennes prennent conscience de l’urgence à agir et interdisent enfin le glyphosate ».

.- Selon une étude MaxiMiser, menée par le WWF, faisant la comparaison entre onze  stratégies déposées par les États-membres de l’UE dans le cadre du rapportage européen, la stratégie française est classée première parmi les 11 stratégies évaluées, avec un score de 77,54 % (contre 50,5 % en moyenne).

Le rapport décrit la stratégie bas carbone de la France comme « un exemple extrêmement positif de stratégie de long terme », incluant une large palette de bonnes pratiques, telles qu’une approche utilisant les budgets carbone, un caractère légalement contraignant, une participation des différents acteurs dans le processus, ainsi qu’un mécanisme de revue.

Voici le bulletin de l’écologie de l’Europe occidentale pour la journée de vendredi:.

Londres,_Les pays membres de l’Organisation maritime internationale (OMI), basée à Londres, s’engagent à dépolluer le carburant de l’industrie maritime, l’un des plus sales au monde – son taux de soufre est 3 500 fois plus élevé que la limite autorisée pour le diesel.

Le plafond mondial de la teneur en soufre du fioul passera de 3,5 pc à 0,5 pc à partir du 1er janvier 2020, et non 2025 comme le demandait l’industrie pétrolière.

« Pour l’industrie maritime, les nouvelles normes adoptées sur la pollution atmosphérique vont avoir un vrai effet. C’est une décision historique qui va permettre de réduire l’impact du transport maritime sur la pollution de l’air et de sauver des millions de vies dans les prochaines décennies », affirme l’association Transport & Environnement.

Les grandes entreprises du secteur de l’énergie « sous-estiment systématiquement la progression des technologies bas carbone »,     selon les conclusions d’un rapport publié par le Grantham Institute de l’Imperial College London et le think thank financier Carbon Tracker Initiative.

Concrètement, lorsque les experts disent que le solaire photovoltaïque pourrait fournir 23 pc de l’énergie mondiale d’ici 2040, ExxonMobil en prévoit seulement 11 pc.

De même pour les véhicules électriques. Les chercheurs pensent qu’ils pourraient représenter un tiers du marché des transports routiers en 2035, mais la compagnie pétrolière BP n’estime leur proportion qu’à 6 pc.

D’après les responsables du think-thank « Carbon Tracker », les scénarios établis par les grandes entreprises servent leur cause. Conclure que l’essor des voitures électriques et de l’énergie solaire pourrait mettre un terme à la croissance des marchés du pétrole et du charbon à partir de 2020 jette le doute sur la « viabilité des investissements destinés à développer les énergies fossiles », précisent les écologistes.

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Rome, _ Des biosphères sous-marines expérimentales au large des côtes d’Italie sont utilisées pour faire pousser des cultures destinées à la consommation humaine. Le procédé, selon les initiateurs de ce projet, pourrait inspirer « l’agriculture de demain ».

Dans de drôles de sphères six mètres sous l’eau, un écosystème est entretenu par des jardiniers plongeurs. À l’intérieur, plus besoin de masque, on peut respirer normalement. L’eau salée s’évapore sur les vitres et devient de l’eau douce. Elle alimente les plantes qui créent elles-mêmes leur propre oxygène.

Pas de mouches, pas de parasites, aucune petite bestiole ne vient abimer les récoltes. Donc il n’y a pas besoin de produit chimique. Et la mer à l’extérieur de la biosphère permet de garder une température à l’intérieur très stable.

Ces serres sont surveillées depuis des cabines de plage transformées en centre de contrôle. Une société d’équipement de plongée est à l’origine de ce projet original, elle a récolté 150 000 euros grâce à un financement participatif.

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Lisbonne,_ « Rio Mondego » est un projet créé par une start-up locale à Coimbra qui a mis au point une solution technologique permettant de contrôler le débit d’une rivière grâce à des capteurs IdO (Internet des objets) installés dans cinq points différents afin d’agir en cas d’inondations.

Le projet présenté cette semaine à Coimbra, a été motivé par la recherche d’une solution après les inondations qu’a connues la ville l’année dernière, jugées parmi les pires jamais  enregistrées dans cette région.

– Le ministère de l’Environnement vient d’annoncer un financement de 13,5 millions d’euros pour des interventions dans le cycle urbain de l’eau.

Cette enveloppe est destinée aux municipalités d’Amarante, Cabeceiras de Basto, Celorico de Basto, Gouveia, Mangualde, Mondim de Basto, Nelas, Ribeira de Pena et Seia, pour la réalisation d’un plan de requalification et d’expansion des systèmes d’alimentation d’eau,  et le drainage et le traitement des eaux usées en milieu urbain.

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Madrid, _Le ministère de l’Agriculture, de la pêche, de l’alimentation et de l’environnement a lancé un appel à candidatures pour la réalisation de projets en faveur de la préservation de la biodiversité, pour un montant global de 2 millions d’euros.

Une enveloppe d’un million d’euros sera consacrée aux projets de conservation de la biodiversité terrestre, marine et littorale, avec une dotation maximale de 50.000 euros par projet, alors qu’un million d’euros bénéficieront aux projets inscrit dans le programme européen Life pour la préservation de la nature, avec pour plafond 200.000 euros par projet.

La Fondation Biodiversidad, chargée de gérer cet appel d’offre, requiert pour tous les projets une évaluation de leur empreinte carbone, afin d’analyser leur impact sur l’environnement est planifier une gestion plus efficiente des projets environnementaux.

-Le Zoo de Barcelone a envoyé à la République démocratique du Congo des équipements et du matériel de travail pour aider à la protection des primates menacés d’extinction, ont rapporté les médias ibériques.

Ces aides ont été destinées au Centre de récupération des primates du Congo (CRPL) de Lwiro, une localité de la province du Kivu, qui accueille quelque 200 primates relevant de 12 espèces menacées d’extinction.

Le Zoo de Barcelone collabore depuis 2010 avec le CRPL à travers les bourses octroyées par la Fondation du zoo et destinées à la conservation, la recherche et la réintroduction des espèces menacées d’extinction.

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