Finlande: attribution d’une variété de symptômes aux infrasons

Helsinki – Une nouvelle analyse officielle a révélé que certaines personnes en Finlande ont signalé une variété de symptômes qu’ils ont eux-mêmes attribués aux infrasons produits par les éoliennes.

L’analyse effectuée dans le cadre des activités de recherche conjointes du gouvernement a examiné si les infrasons produits par les éoliennes ont des effets néfastes sur la santé humaine.

Les études se sont concentrées sur les zones où les résidents sont connus pour attribuer leurs symptômes aux infrasons créés par les éoliennes.

Le projet de recherche comprenait trois volets – enquêtes, mesures à long terme et tests d’exposition.

L’enquête a examiné les symptômes associés aux infrasons des éoliennes, en mettant l’accent sur la prévalence des symptômes à proximité des zones de production d’énergie éolienne.

Un tiers des résidents qui ont attribué leurs symptômes aux éoliennes ont qualifié leurs symptômes de graves. La gamme des symptômes rapportés était très large. Les plus courantes étaient les maladies chroniques et les symptômes et troubles fonctionnels.

Les répondants qui ont attribué leurs symptômes aux infrasons étaient plus susceptibles que les autres de considérer les éoliennes comme perturbatrices.

De plus, ils étaient plus susceptibles de considérer les éoliennes comme un risque pour la santé que les personnes qui n’attribuaient pas leurs symptômes aux infrasons produits par les éoliennes.

De nombreuses personnes qui ont éprouvé de tels symptômes les ont également attribuées au champ électromagnétique et aux vibrations causées par les éoliennes.

Des mesures à long terme ont été utilisées pour déterminer le type de bruit généré par les éoliennes à l’intérieur des habitations voisines. Les mesures ont été effectuées pour un total de 308 jours dans deux zones différentes où les éoliennes avaient une puissance nominale de 3 à 3,3 MW.

Selon les mesures à long terme, les éoliennes ont modifié les niveaux de pression acoustique dans une direction plus urbaine dans les environnements sonores des habitations dans un rayon d’environ 1,5 km. La fréquence du bruit généré par les éoliennes à l’intérieur des logements était très faible, inférieure à 2 Hz.