ActualitésFinlande : Lancement d’un projet de recherche pour promouvoir l’adaptation au changement climatique

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30 Jan

Finlande : Lancement d’un projet de recherche pour promouvoir l’adaptation au changement climatique

Copenhague – L’Institut finlandais de l’environnement (SYKE) a annoncé, lundi, le lancement d’un nouveau projet phare de recherche visant à promouvoir l’adaptation au changement climatique et à créer les conditions d’une exploitation durable des forêts.

En septembre, le projet de conservation de la biodiversité et de séquestration du dioxyde de carbone dans un environnement en évolution (IBC-Carbon) a été sélectionné dans le cadre du nouveau programme de recherche sur l’adaptation au développement durable élaboré par le Conseil de recherches stratégiques, indique un communiqué de SYKE.

Le projet repose sur une interaction sociale étendue et un co-développement avec toutes les parties prenantes (autorités publiques, secteur privé et société civile).

« Les forêts, rivières, lacs et mers finlandais offrent une grande prospérité et des opportunités économiques. Dans le même temps, cependant, de nombreux types d’utilisation des terres, ainsi que les changements climatiques menacent leur état écologique et peuvent affaiblir les conditions d’utilisation durable des ressources naturelles », relève SYKE.

Selon le communiqué, transformer les tendances négatives en opportunités nécessite une meilleure planification, prévisible, mais adaptable, une politique publique basée sur les connaissances scientifiques et le renouvellement de nombreuses industries.

« Il est également important de développer des incitations pour soutenir le captage et le stockage du carbone, et de faciliter l’adaptation de la nature et de l’humanité au changement climatique », ajoute-t-on de même source.

Le projet développera des modèles pour une utilisation optimale des terres et un système d’indemnisation volontaire pour les propriétaires forestiers. Le travail est effectué en interaction avec divers intervenants forestiers et environnementaux.

« Le projet vise à identifier les zones forestières dont la protection servirait à la fois à la sauvegarde de la biodiversité et à la Séquestration du dioxyde de carbone », explique Martin Forsius, chercheur principal auprès de l’Institut, notant que de nouvelles méthodes sont développées pour évaluer la durabilité de l’activité.
.- La ville finlandaise d’Espoo et le géant énergétique Fortum ont signé lundi un nouvel accord pour poursuivre la mise en œuvre des objectifs énergétiques communs et le développement de solutions urbaines. « Tout au long de la nouvelle période d’accord, les projets déjà approuvés seront avancés et de nouvelles solutions seront recherchées pour l’habitation et le chauffage », indique un communiqué de l’entreprise publique finlandaise.

En outre, l’accent sera mis sur le développement de services de mobilité électronique et de différents types de solutions énergétiques, tels que l’augmentation de l’utilisation efficace de l’énergie solaire.

« Sur la base de plusieurs indicateurs, Espoo a été classée comme la ville la plus durable d’Europe. Nous voulons aussi conserver ce statut à l’avenir. La coopération avec Fortum est l’un de nos partenariats les plus importants à cet égard », a déclaré Jukka Mäkelä, maire de la ville.

Selon lui, « les nouvelles solutions rendent Espoo plus attrayant et créent de nouvelles affaires ».

Les solutions de villes intelligentes facilitent la vie quotidienne et créent et renforcent le bien-être des habitants et de toute la région, a-t-il souligné.

« C’est formidable que nous ayons obtenu des résultats concrets en si peu de temps grâce au programme de coopération. Nous allons certainement atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés », s’est félicité de son côté Pekka Lundmark, PDG de Fortum, relevant que la coopération avec la ville d’Espoo est un bel exemple de partenariat réussi. « Nous pouvons utiliser les solutions développées à Espoo pour relever les défis énergétiques des villes du monde entier », a-t-il estimé.

En 2016, la ville d’Espoo et Fortum ont signé un accord sur le développement de solutions urbaines économiquement et écologiquement durables.

Le schéma de coopération a été défini comme une voie de développement distincte qui rendra la chaleur produite et utilisée à Espoo sans carbone dans les années 2020.

Une demande de permis environnemental pour la construction d’une centrale biopouvoir près de la ville a été soumise à l’automne 2017. S’y ajoute la construction prévue d’une centrale électrique utilisant de la biomasse et du combustible recyclé.

En outre, déjà pendant la période de l’accord, il a été possible de réduire les émissions de dioxyde de carbone de la production et de l’utilisation de l’énergie.

D’après le communiqué, les émissions de dioxyde de carbone d’Espoo ont déjà diminué de 15% par rapport à 2014.

 

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.- Oslo – La Première ministre norvégienne Erna Solberg a annoncé la mise en place d’un panel de haut niveau sur la construction d’une économie océanique durable. Mme Solberg préside le panel, qui sera composé des chefs d’État et de gouvernement d’un large éventail d’États côtiers, y compris des pays en développement.

« Les océans ont un potentiel énorme lorsqu’il s’agit de répondre aux besoins mondiaux en ressources et de créer des emplois et un développement économique et social. Nous ne serons pas en mesure de réaliser ce potentiel sans une croissance durable dans les industries océanique », a déclaré Mme Solberg, citée dans un communiqué de son gouvernement.

La croissance de la population mondiale signifie que le monde a besoin de plus de ressources et de services provenant des océans, tels que la nourriture, l’énergie, les médicaments, les minéraux et les transports.

Selon la chef du gouvernement, l’objectif de cette initiative est de sensibiliser davantage la communauté internationale au fait que « l’utilisation durable des océans et le maintien d’un bon état écologique peuvent conduire à une création de valeur significative et nous permettre de répondre à certains des besoins les plus vitaux ».

« Je veux partager l’expérience de la Norvège en combinant la conservation et l’utilisation des ressources marines. La Norvège possède une expertise considérable sur les questions relatives aux océans, ce qui signifie que nous pouvons apporter une contribution importante dans ce domaine », a-t-elle souligné.

« Grâce à cette initiative, nous jouons un rôle de premier plan dans les efforts internationaux dans ce domaine et apportons une contribution concrète aux efforts déployés pour atteindre les objectifs de développement durable des Nations Unies », a estimé Mme Solberg.

Elle relevé que la Norvège a déjà une réputation de leader dans ce domaine. « Nos efforts au niveau international pour lutter contre les déchets marins et les microplastiques en sont un exemple important. Une résolution présentée par la Norvège a été adoptée à l’Assemblée des Nations Unies pour l’environnement en décembre, sur l’élimination à long terme des rejets de déchets et de microplastiques dans les océans », a rappelé la Première ministre.

Le panel commencera ses travaux dans la première moitié de 2018, et se poursuivra jusqu’en 2020.

Un rapport sur l’importance de l’économie de l’océan pour le développement durable sera rendu public prochainement.

D’après le communiqué, le panel travaillera en étroite collaboration avec les Nations Unies, ainsi qu’avec d’autres initiatives internationales en la matière.

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.- Tallinn – La société estonienne d’énergie Adven Eesti a conclu un contrat pour la construction d’une chaufferie biomasse de 1,3 million d’euros dans la ville industrielle de Kunda, au nord de l’Estonie.

« Le but de l’usine de chaudières à bois déchiqueté est d’assurer des prix favorables à long terme pour les clients de chauffage urbain de Kunda », a déclaré Priit Tiit, chef du département développement et investissement d’Adven Eesti, dans un communiqué.

« Le biocarburant est le meilleur choix possible pour plusieurs régions, car il s’agit d’un carburant local estonien, dont la combustion a un faible impact sur l’environnement », a-t-il dit.

« Etant donné que le prix du biocarburant ne dépend pas de l’évolution du prix du pétrole, l’énergie produite à partir du biocarburant a un prix stable et favorable à long terme pour les consommateurs », a expliqué M. Tiit.

Il a déclaré que l’entreprise prévoit de transférer au biocarburant toutes les zones de chauffage urbain les plus importantes, où jusqu’à présent la chaleur a été produite à partir du gaz naturel. Au total, ces investissements s’élèveront à 8 millions d’euros.

En coopération avec OU Efipa, qui fournit des équipements d’Autriche, et AS Paide MEK, Adven Eesti prévoit d’achever l’installation de chaudières à biocarburant dès cet automne. Pour cela, les travaux de conception seront menés en premier et les travaux de construction commenceront avril.

Une contribution significative pour la réalisation de la construction sera réalisée par le cofinancement du Fonds structurel et d’investissement de l’Union européenne par l’intermédiaire du Centre d’investissements environnementaux.

Au total, 57 ménages reçoivent du chauffage du réseau de chauffage urbain de Kunda. La chaleur a été produite à partir du gaz naturel dans la région jusqu’à présent. Un permis de construction a été délivré par la ville pour la nouvelle installation de production de biocarburants et sa construction a été fixée comme objectif du plan de développement local pour 2013-2025.

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