Finlande: Une recherche sur les restes d’eaux usées du coronavirus

Helsinki- L’Institut finlandais de la santé et du bien-être (THL) a commencé lundi à prélever des échantillons dans 28 usines de traitement des eaux usées, qui couvrent 60% de la population finlandaise, pour une recherche sur les restes d’eaux usées du coronavirus.

THL vise à développer un système de surveillance de l’épidémie de COVID-19 basé sur des échantillons d’eau.

Tarja Pitkanen, chercheuse principale au THL, a déclaré que les analyses des eaux usées deviendraient, espérons-le, un outil facile pour mesurer l’épidémie.

« Le nombre de copies de l’ARN du virus indiquera l’étendue de la propagation du virus dans la région », a déclaré Pitkanen.

« Ce n’est pas un système d’évaluation des risques et il ne mesure pas à quel point le virus est infectieux », a déclaré Pitkanen, « mais nous espérons pouvoir prédire si une deuxième vague arrive. »

La Finlande ne teste pas les personnes sans symptômes et le nombre d’infections asymptomatiques reste donc inconnu. Il a déclenché l’hypothèse que le nombre d’infections asymptomatiques peut être beaucoup plus élevé que ceux qui tombent malades.

Cependant, THL a rapporté la semaine dernière que l’analyse des anticorps anti-coronavirus dans des échantillons de sang n’a pas révélé de propagation majeure de l’épidémie.

Les eaux usées ont déjà été analysées en Finlande pour des données sur la consommation illégale de drogues.

Lundi après-midi, les cas confirmés en Finlande ont augmenté de 73 au cours des dernières 24 heures pour atteindre 5 327, avec 240 décès.