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10 Oct

Finlande: Septembre dernier est exceptionnellement chaud dans certaines régions

Helsinki- Septembre dernier a été inhabituellement chaud et de façon exceptionnelle dans certains endroits, à l’exception de la Laponie (nord de la Finlande), selon des données établies par l’Institut météorologique finlandais (FMI).

La température moyenne en septembre a varié d’environ 14 degrés Celsius dans le sud du pays à un peu moins de huit degrés au nord de la Laponie.

La température moyenne du mois était de un à trois degrés plus élevée que d’habitude. Le mois a enregistré des températures similaires tous les 10 à 30 ans en moyenne, un peu plus souvent en Laponie.

En termes de température, le mois a été divisé en deux parties. Le début et le milieu du mois ont été nettement plus chauds que d’habitude, alors que la fin du mois a été plus froide.

La température la plus élevée du mois, 26,1 ° C, a été enregistrée à Pyynpää Rauma le 8 septembre.

Les 26 et 27 septembre, une tempête baptisée Kuisma a frappé le pays, causant de nombreux dégâts et des coupures de courant, en particulier dans le sud et le centre du pays. La vitesse moyenne du vent la plus forte mesurée dans les zones maritimes était de 26 mètres par seconde à Kylmäpihlaja, Rauma.

La température la plus basse du mois, moins 9,5 ° C, a été enregistrée dans le village de Muonio le 29 septembre.

Le mois de septembre a également été exceptionnellement pluvieux dans la plus grande partie du pays. Surtout dans la zone qui s’étend du sud de la Carélie au nord de la Laponie, les précipitations ont été exceptionnellement fortes.

La première neige enregistrée est tombée le 25 septembre dans le village de Kilpisjärvi, avec une profondeur de deux centimètres.

Copenhague- Une voiture Google va parcourir les rues de Copenhague jusqu’à la fin de 2019, afin de mesurer le niveau de pollution de l’air dans la capitale danoise.

Un partenariat entre la ville et le géant américain de la technologie est à l’origine de ce travail de cartographie de la pollution dans la ville qui devra fournir aux politiciens et aux chercheurs des informations pouvant être utilisées pour planifier des mesures potentielles sur la qualité de l’air.

Les voitures de Google profiteront également aux habitants de la ville, selon Malou Aamund, directrice de Google Danemark.

« Cela donnera de bons renseignements aux résidents individuels. Ils seront en mesure de planifier leur itinéraire autour de la ville et d’éviter les zones les plus polluées », a déclaré Mme Aamund à la presse.

Copenhague est la deuxième ville non américaine, après Londres, à utiliser Google pour cartographier sa pollution atmosphérique.

Cette initiative facilitera l’amélioration de la qualité de l’air dans la capitale, a affirmé Ninna Hedeager Olsen, membre du comité d’urbanisme de la municipalité.

« En collaborant avec Google, l’une des plus grandes entreprises technologiques au monde, nous incitons de nouvelles méthodes de mesure de la qualité de l’air dans la ville », a expliqué Mme Olsen.

« Cela mettra Copenhague en tête de la bataille pour garantir la meilleure qualité d’air possible et pour fournir aux résidents des informations leur permettant de choisir, par exemple, de suivre des itinéraires moins pollués », a-t-elle poursuivi.

Copenhague est un bon choix pour Google en raison du profil vert recherché par la ville, a repris Mme Aamund.

« Nous avons examiné quelles villes sont généralement à l’avant-garde sur les questions écologiques. Copenhague se distingue dans ce contexte, tant par son innovation que par son approche de nouveaux partenariats », a-t-elle ajouté.

Les chercheurs et les responsables politiques utiliseront les données collectées par Google pour mieux comprendre où et comment les mesures doivent être prises.

La pollution atmosphérique n’était auparavant mesurée qu’à trois endroits de la ville. La pollution de l’air serait liée à la mort de 550 personnes à Copenhague chaque année.

.- Le gouvernement danois a présenté mardi un « Plan climat-air » en 38 points qui, couvrant sept domaines prioritaires, vise à lutter contre les problèmes climatiques et la pollution.

Ce plan, baptisé « Ensemble pour un avenir plus vert », a été présenté par le Premier ministre, Lars Løkke Rasmussen, et cinq autres ministres.

Les éléments du plan, publiés mardi par le ministère de l’Énergie, des services publics et du climat, comportent l’élimination progressive de la vente de voitures neuves à essence et diesel d’ici 2030, zéro émission de carbone et zéro pollution de l’air par les bus dans les villes danoises d’ici 2030, alors que 80 millions de couronnes seront investis dans des bornes de recharge pour voitures électriques.

Le plan prévoit aussi l’interdiction des taxis diesel ou à essence d’ici 2030, des zones environnementales dans les villes soumises à des exigences accrues en matière de transport publics, un asphalte « respectueux du climat » à utiliser sur la voie publique et l’élimination des cheminées et poêles de chauffage antérieurs à l’an 2000.

Le plan préconise également l’étiquetage climatique sur les produits alimentaires et la promotion de la recherche visant à développer des technologies de captage et de stockage du carbone à utiliser dans les champs et les forêts.

« Un effort important est nécessaire et c’est ce que nous présentons aujourd’hui avec cette proposition du gouvernement », a déclaré le ministre de l’Énergie, des services publics et du climat, Lars Christian Lilleholt, lors d’une conférence de presse.

« Nous sommes confrontés à un énorme défi aux niveaux national, mondial et général et c’est pourquoi le gouvernement a élaboré ce plan », a-t-il ajouté.

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.-Stockholm- La vague de chaleur sans précédent qu’a connue la Suède cet été a provoqué des incendies de forêt, l’assèchement des champs de cultures et certains agriculteurs ont dû envoyer leur bétail à l’abattage prématuré, faute de pouvoir les nourrir.

Dans un nouveau rapport, la Fédération suédoise de l’alimentation, une organisation nationale représentant les entreprises et les employeurs de l’industrie alimentaire, évoque maintenant des répercussions sur les producteurs et les consommateurs.

Selon le rapport, le coût des matières premières a déjà augmenté de 40% pour certains de ses membres. Un grand nombre d’entre eux prévoient une augmentation des coûts cet automne et au printemps prochain. Cela comprend tout, des boulangeries et brasseries aux producteurs de produits laitiers, de pâtes alimentaires, de céréales et de viande.

« Nous entrons dans une période de coûts élevés », a déclaré l’économiste en chef Carl Eckerdal.

Environ 60% des aliments transformés dans l’industrie alimentaire suédoise proviennent de matières premières agricoles suédoises, ce qui signifie que lorsque les entreprises doivent se retenir ou ne peuvent pas trouver de produits alimentaires nationaux, l’approvisionnement des rayons des supermarchés risque de ne pas être suffisant.

La Food Federation affirme que les problèmes causés par la sécheresse estivale pourraient être comparés à la crise mondiale des matières premières alimentaires de 2007-2009 qui, exacerbée par la crise financière, a entraîné une flambée des prix de produits tels que le maïs et le soja. Dans certains cas, le prix a même triplé.

« Ce que nous avons vu à l’époque, c’est que la marge brute des sociétés s’est effondrée comme un soufflé. Et les prix dans les magasins n’ont pas été en mesure de compenser cette augmentation énorme des coûts », a indiqué M. Eckerdal.

.- Les recettes fiscales environnementales perçues par le gouvernement en Suède ont augmenté de 5 milliards de couronnes en 2016 par rapport à l’année précédente, selon des données publiées mercredi par Statistics Sweden.

L’augmentation, perceptible dans le secteur des entreprises et parmi les ménages, est due à la croissance des recettes provenant de la taxe sur l’énergie, les carburants et l’électricité.

En 2016, les recettes de la fiscalité environnementale ont augmenté de 5 milliards, à 98 milliards de couronnes, contre 93 milliards l’année d’avant. Cette augmentation est principalement due à la hausse des recettes provenant des taxes sur l’énergie, qui représentent près de 80% du total des recettes de la taxe environnementale.

La taxe sur l’énergie appliquée aux combustibles a augmenté de 3 milliards, et de 1 milliard sur l’électricité.

Les autres recettes fiscales liées à l’énergie, telles que la redevance au fonds nucléaire et la taxe sur l’effet thermique de l’énergie nucléaire, ont également augmenté. La taxe sur le dioxyde de carbone, qui est également une taxe sur l’énergie, continue de générer le revenu le plus élevé parmi les taxes environnementales, bien que le chiffre d’affaires de 2016 ait diminué de 0,5 milliard.

Outre les taxes sur l’énergie, le secteur des transports constitue une part importante des recettes de la taxe environnementale, soit environ 20%. Les taxes sur les transports ont également augmenté en 2016, atteignant près de 1 milliard de couronnes. Cette augmentation est principalement due à la hausse de la taxe de congestion.

En 2016, le taux de la taxe sur l’énergie appliqué à certains combustibles a augmenté, notamment le mazout et l’essence, ce qui explique en partie la hausse des recettes de la taxe sur l’environnement résultant des taxes environnementales.

Dans le secteur des entreprises, les revenus ont augmenté de plus de 2 milliards de couronnes, principalement dans les secteurs des services et du transport. Parmi les ménages, les recettes de la taxe sur les combustibles ont augmenté de plus d’un milliard de couronnes.

.- La ville de Hambourg a annoncé qu’elle utilisera l’option d’achat convenue avec la compagnie énergétique suédoise Vattenfall en 2014 pour reprendre d’ici le 1er janvier prochain le système de chauffage urbain de la ville, une décision que regrette la société suédoise.

« Nous n’ignorons pas que nous aurions aimé continuer à collaborer avec la ville à la conversion du système de chauffage urbain vers une production de chaleur respectueuse de l’environnement et à intégrer de plus en plus les sources d’énergie renouvelables. Cependant, nous respectons la décision et ferons tout ce que nous pourrons pour assurer un transfert souple de la compagnie à la ville. Continuer en tant que partenaire minoritaire n’a jamais été une option pour Vattenfall », a déclaré Tuomo Hatakka, vice-président directeur du secteur du chauffage chez Vattenfall.

M. Hatakka insiste sur le fait que Hambourg continuera d’être un lieu d’affaires important pour Vattenfall.

« Nous avons déjà mis en service plus de 100 centrales de production d’électricité et de chaleur décentralisées à Hambourg et nous nous concentrerons sur l’expansion de nos activités décentralisées à l’avenir. Hambourg reste un marché clé pour Vattenfall. Notre business est contrôlé à partir de Hambourg et nous continuerons de fournir l’électricité et le gaz à nos clients », a souligné le même responsable cité dans un communiqué.

Le prix minimum convenu contractuellement pour l’achat de l’activité de chauffage à Hambourg est de 950 millions d’euros (sur une base de 100%). Le paiement effectif à effectuer par la ville s’élèvera à 625 millions d’euro, ajusté pour la part versée par la ville en 2012.

Vattenfall possède aujourd’hui 74,9% du système de chauffage urbain à Hambourg, qui détient une participation minoritaire de 25,1%

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.-Reykjavík- Les deux sociétés salmonicoles islandaises Arctic Sea Farm et Fjarðarlax pour une exploitation combinée de 17 500 tonnes de plumes sous-marines ont vu leur licence d’exploitation révoquée, suite à une plainte déposée par des groupes de protection de l’environnement.

La licence, accordée le 13 décembre dernier, s’ajoutait aux opérations des deux sociétés dans d’autres parties des fjords de l’ouest de l’Islande.

L’Association islandaise de la conservation de la nature, avec d’autres groupes de défense de la nature, ont porté plainte contre la licence auprès de la Chambre de recours en matière d’environnement et de ressources naturelles, estimant que le saumon d’élevage se répandrait dans les rivières de pêche du pays, avec leur lot de pou de poisson, de maladies et de pollution des aliments.

Les entreprises en question ont fait part de leurs inquiétudes de la situation et ont demandé aux autorités d’intervenir, estimant que l’élevage du saumon en Islande ne sera plus développé sans les autorisations requises.

Les maires de la municipalité de Vesturbyggð et de Tálknafjörður ont rencontré les présidents des partis du gouvernement pour discuter de la gravité du problème.

Selon le maire de Vesturbyggð, la révocation des permis aurait des conséquences pour 3 400 personnes dans la région. Les deux municipalités comptent un peu moins de 1 300 habitants et affirment qu’environ 165 d’entre eux travaillent pour les entreprises de salmoniculture de la région, ainsi qu’un certain nombre d’entrepreneurs et de sociétés de services.

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