ActualitésFrance: Réunion pour mobiliser les ressources nécessaires au développement du Fonds vert pour le…

Actualités

desertification
24 Oct

France: Réunion pour mobiliser les ressources nécessaires au développement du Fonds vert pour le climat

Paris – Près de 4 ans après la signature de l’Accord de Paris, la France accueille, jeudi et vendredi, une conférence de reconstitution du Fonds vert pour le climat (GCF), destinée à mobiliser les ressources nécessaires au développement de l’activité du Fonds.

Une trentaine de délégations seront présentes à cet événement, qui se tiendra au siège de Bercy à Paris, pour annoncer leurs nouvelles contributions, pour la période 2020-2023.

Créé il y a 10 ans et capitalisé il y a 5 ans à hauteur de 10 milliards de dollars, le Fonds vert pour le climat, dont le siège est en Corée, soutient les pays en développement dans leur transition vers un modèle économique à faible taux d’émission et plus résilient face au changement climatique.

À ce jour, le Fonds vert a permis de financer 111 projets pour un montant de 5,2 milliards de dollars. Lancé lors de la conférence des parties à la Convention climat de Copenhague en 2009, il s’agit du principal instrument du mécanisme financier de la Convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques.

Il est désormais l’instrument principal de mise en œuvre de l’Accord de Paris, en soutenant le changement de modèle économique des pays en développement vers moins d’émission de gaz à effet de serre et plus de résilience face au changement climatique.

«Si nous obtenions entre 9 et 10 milliards de dollars, ce serait un grand succès!», a affirmé le directeur exécutif du Fonds vert Yannick Glemarec, lors d’un point presse à la veille de cette conférence.

Selon lui, 7,5 milliards sont garantis par les promesses déjà annoncées par certains États donateurs, auxquels devraient s’ajouter les contributions des pays qui ne les ont pas encore divulguées pour la période 2020-2023, comme le Japon, le contributeur principal du Fonds précédent.

La France avait annoncé sa contribution au Fonds vert, à hauteur de 1,5 milliards d’euros, lors du dernier Sommet du G7 à Biarritz.

Le Royaume-Uni et le Canada avaient, eux aussi, annoncé des contributions au Fonds vert pour le climat, qui s’élèvent respectivement à 1,44 milliard d’euros et à 300 millions de dollars canadiens.

D’autres pays, dont l’Allemagne, la Corée du Sud, le Danemark, la Norvège, et la Suède, ont annoncé le doublement de leurs contributions initiales respectives, ce qui indique clairement que les grands pays intensifient le financement pour lutter contre le changement climatique.

Lors du Sommet pour l’action climatique à l’ONU, le 23 septembre dernier, le président français Emmanuel Macron avait lancé des appels à contribution qui portent le niveau actuel de la reconstitution à 7,4 milliards de dollars.

Selon l’ONU, ce type de financement est essentiel pour aider les pays en développement à « verdir » leur économie et à renforcer leur résilience face aux effets inévitables du changement climatique.

Voir Aussi