France : annonce de mesures destinées à améliorer la qualité de l’air et à promouvoir des transports respectueux de l’environnement
Paris – Le gouvernement français a annoncé, vendredi, une série de mesures destinées à améliorer la qualité de l’air en milieu urbain à travers notamment la promotion de transports plus respectueux de l’environnement.
Au nombre de ces mesures, figure la transformation des grandes villes en « zones à faibles émissions ».
Les véhicules considérés comme les plus polluants selon la classification de la vignette crit’Air (certificat qualité de l’air) seront interdits d’accès dans ces zones, selon des modalités – dates ou plages horaires – laissées à la discrétion des collectivités, selon le plan dévoilé par l’exécutif.
La généralisation des « zones à faibles émissions » est l’une des ambitions affichées par le gouvernement dont le plan vise à doper l’usage des modes de transports les plus vertueux et, a contrario, à rendre obsolète le modèle de la voiture individuelle, dans le but d’améliorer la qualité de l’air, un sujet qui vaut à la France d’être placée sous surveillance de l’Union européenne.
Le plan tend notamment à faciliter le recours au covoiturage ou aux voitures propres, via le déploiement de bornes de recharge électrique.
L’exécutif promet, par ailleurs, de maintenir les primes à la conversion pour les automobilistes changeant de véhicule ainsi que le bonus-malus écologique, avec un durcissement graduel du malus sur la durée du quinquennat.
« En 2020, nous aurons déployé ensemble (avec les collectivités) des zones à faibles émissions à minima dans un premier temps (…) dans toutes les zones les plus polluées concernées par les contentieux », a déclaré le ministre français de la Transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot.
« On appelle toutes les grandes collectivités volontaires à rentrer dans cette démarche », a-t-il ajouté.
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la pollution de l’air est responsable de la mort de 48.000 personnes chaque année en France.