France: Un des deux réacteurs nucléaires de la Centrale de Fessenheim mis temporairement à l’arrêt pour des raisons liées à la canicule

Bruxelles – Un des deux réacteurs nucléaires de la Centrale de Fessenheim, au nord-est de la France, a été mis temporairement à l’arrêt pour des raisons liées à la canicule qui sévit dans la région, a annoncé le groupe énergétique français EDF (Electricité de France).

Il s’agit en l’occurrence de l’élévation, du fait de la chaleur ambiante et de la température des eaux du Grand Canal d’Alsace servant au fonctionnement de la Centrale, sachant qu’EDF a l’obligation, conformément à une décision de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), de faire en sorte que la température moyenne du cours d’eau ne dépasse pas 28°C en aval de la Centrale.

La mise à l’arrêt du réacteur a été opérée « de manière programmée en raison des conditions climatiques actuelles et pour respecter les autorisations de rejets thermiques dans le Grand Canal d’Alsace », a expliqué l’entreprise sur son site internet en faisant état de l’adaptation de la puissance du deuxième réacteur de Fessenheim à la chaleur ambiante.

Samedi, journée durant laquelle 67 départements de l’Hexagone étaient placés en vigilance « orang » canicule, trois autres réacteurs étaient à l’arrêt pour les mêmes raisons, deux à la Centrale du Bugey (Ain) et un à Saint-Alban (Isère), tous trois au centre-est du pays, a-t-on indiqué auprès d’un porte-parole d’EDF.

Après un épisode caniculaire particulièrement éprouvant durant la semaine dernière, les météorologues prévoient un nouveau pic des températures au cours des journées de lundi et mardi.

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– La préfecture de police de Paris a annoncé la mise en œuvre, ce lundi, pour cause de pollution à l’ozone de la « circulation différenciée » dans la capitale et à ses abords, par laquelle seuls les véhicules étiquetés de 0 à 3 selon la classification Crit’air (certificat qualité de l’air) seront autorisés à rouler dans un périmètre prédéfini alors que ceux classés 4 et 5 en seront exclus.

La préfecture a souligné que cette interdiction des véhicules les plus polluants « permet de réduire de 32% la part d’oxydes d’azote émise provenant du trafic » dans la zone concernée.

Parallèlement, les vitesses maximales seront abaissées sur l’ensemble du réseau routier d’Île-de-France (dont Paris est le chef-lieu), à 110 km/h sur les tronçons d’autoroutes normalement limitées à 130 km/h et à 70 km/h sur les tronçons d’autoroutes, de voies rapides normalement limitées à 90 km/h, ainsi que sur les routes nationales et départementales.

Les autorités ont pris ces décisions en concertation avec les élus, notamment à la mairie de Paris, à la suite d’un dépassement du « seuil d’information et de recommandation » en ozone. De nouvelles réunions sont prévues lundi pour décider de leur prolongement éventuel.

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la pollution de l’air est responsable de la mort de 48.000 personnes chaque année en France.

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Madrid – La transformation du modèle énergétique en Espagne vers la décarbonisation impliquera des investissements allant de 70 et 80 milliards d’euros d’ici à 2030 et sera une opportunité pour la création d’emplois verts, a souligné la ministre espagnole de la Transition écologique, Teresa Ribera.

« Nous savons, depuis 2006, que d’importantes réformes doivent être entreprises dans le secteur du charbon », surtout que l’Union européenne (UE) s’est dotée en 2010 d’un cadre d’accompagnement visant la fermeture, au plus tard en 2018, des centrales thermiques au charbon, a-t-elle relevé dans un entretien à EFE.

La Commission européenne s’attend, a-t-elle dit, à ce que la contribution de l’Espagne soit à la hauteur au moins de la moyenne des objectifs de la révision de la directive européenne sur les énergies renouvelables pour se conformer à l’accord de Paris (Réduction de 40% des émissions de gaz à effet de serre, 32% renouvelable et 32,5% d’efficacité énergétique).

La ministre espagnole a fait observer que son pays doit relever plusieurs défis sur la voie de transformation de son modèle énergétique, liés notamment à la numérisation, la connectivité et aux systèmes de distribution.

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Bruxelles – Des concentrations d’ozone élevées ont été relevées samedi dans les trois régions de la Belgique, a indiqué dimanche la Cellule interrégionale de l’environnement (Celine), notant que le seuil européen d’information de 180 µg/m3 a été dépassé dans 10 points de mesures en Wallonie.

Les concentrations horaires maximales pour la journée de samedi ont atteint en Flandre 172 µg/m3 (Walshoutem), en Wallonie 205 µg/m3 (Habay-La-Neuve) et à Bruxelles 146 µg/m3 (Berchem-Ste-Agathe), selon la même source.

Environ 11% de la population belge a été potentiellement exposée, précise la cellule Celine.

Dimanche, les concentrations d’ozone ont diminué, entraînant une amélioration de la qualité de l’air, ajoute la Cellule interrégionale de l’environnement, notant, toutefois, qu’à partir de ce lundi, les concentrations augmenteront à nouveau avec un risque de dépassement du seuil d’information dans le nord du pays.