ActualitésFrance :liste des projets lauréats d’installations photovoltaïques sur bâtiments, ombrières de…

Actualités

29 Avr

France :liste des projets lauréats d’installations photovoltaïques sur bâtiments, ombrières de parking et serres agricoles

Bruxelles -Voici le bulletin de l’écologie de l’Europe occidentale pour la journée de samedi :

Paris – La liste des projets lauréats d’installations photovoltaïques sur bâtiments, ombrières de parking, hangars et serres agricoles a été dévoilée, jeudi, par le ministère de l’Environnement.

361 lauréats ont été retenus pour un volume de 150 MW. 328 lauréats bénéficieront d’un tarif d’achat, alors que 33 lauréats bénéficieront d’un complément de rémunération.

« Ces projets retenus valoriseront l’électricité produite à un prix moyen de 106,7 €/MWh, reflétant une baisse continue des prix de l’énergie solaire », précise le ministère. Par ailleurs, 50% d’entre eux se sont engagés à l’investissement participatif et verront leur prime majorée de 3€/MWh.

Dans cette liste, les régions les plus ensoleillées comme l’Occitanie, Nouvelle Aquitaine, PACA et Auvergne Rhône-Alpes concentrent 85% des projets sélectionnés.

.- La ministre de l’environnement a annoncé, vendredi, vouloir renforcer la surveillance du marché des véhicules automobiles, suite au scandale du dieselgate, et qu’elle  envisage l’ouverture d’une consultation des constructeurs, importateurs, distributeurs, ONG, administrations et experts, sur un projet de décret concernant cette question.

Ce texte pourrait prévoir le prélèvement chaque année d’un nombre minimum de véhicules et de composants destinés à ces véhicules chez les opérateurs économiques afin de vérifier leur conformité. Il pourrait aussi instaurer une obligation de financement par l’opérateur économique des analyses réalisées par un laboratoire indépendant.

La ministre a annoncé, par ailleurs, que le rapport de l’IFPEN sur les émissions de 10 véhicules diesel sera publié la semaine prochaine.

****

Madrid, _ Le gouvernement espagnol a ratifié une convention signée avec le gouvernement régional de l’Andalousie pour la protection du lynx ibérique, considéré comme le félin le plus menacé d’extinction au monde.

Le Conseil des ministres réuni vendredi, a décidé de ratifier l’autorisation pour signer cette convention qui porte sur le développement du projet européen Life+Iberlince, doté de 34 millions d’euros, dont 20,9 millions apportés par l’Union Européenne.

Le projet est mené en collaboration avec les régions autonomes d’Andalousie, de Castille-la-Manche, Estrémadure, de Murcie, en plus du Portugal et de plusieurs organisations écologistes.

-L’Institut géologique et minier d’Espagne (IGME) a évalué l’état de santé du Parc national de Las Tablas de Daimiel, dans la province de Ciudad Real (centre) et n’a pas détecté «de présence significative de composants polluants» dans les eaux de cette zone humide, a indiqué l’Institut.

Les données analysées ont été prélevées en 2015 et 2016, lorsqu’une équipe de l’IGME a étudié la qualité des eaux du parc, analysant à la fois les eaux superficielles et les eaux souterraines en vue de déterminer les causes de la détérioration de la biodiversité dans cette zone.

L’étude a, par contre, révélé un manque de radiation solaire dans certains secteurs de la zone humide ainsi qu’une bioturbation intense dans les eaux, en raison de l’activité biologique de poissons invasifs, qui augmente l’opacité de l’eau et entrave la croissance des espèces végétales aquatiques.

Lisbonne,_ Le Pavillon bleu va flotter cette année sur 320 plages au Portugal, soit six de plus qu’en 2016, a annoncé le président de l’Association Pavillon bleu de l’Europe (ABAE), José Archer.

La distinction sera également attribuée à 14 ports de plaisance, soit trois de moins que l’an dernier, et à cinq bateaux éco-touristiques.

Sur les 320 plages, situées dans 83 municipalités, 292 sont des plages côtières et 28 plages fluviales.

– Plusieurs associations environnementales ont critiqué vendredi la position du gouvernement portugais, qui a considéré « correcte » et « sans risque » la construction d’un entrepôt de déchets nucléaires dans la centrale espagnole d’Almaraz, dénonçant la soumission à l’Espagne et une décision « surréaliste et inacceptable ».

Le Portugal avait présenté une plainte officielle auprès de la Commission européenne relative à la décision de l’Espagne de construire un site de stockage de déchets nucléaires à Almaraz, à environ 100 kilomètres de sa frontière.

Le projet a eu finalement un avis favorable de la part du groupe de travail qui a examiné la documentation technique fournie par les autorités espagnoles.

Bien qu’il y ait des recommandations visant à approfondir les études, notamment sur la nature géologique du terrain où sera installé le site, ou de démontrer qu’il n’y aura pas un impact significatif en cas de scénarios extrêmes, le rapport représente en pratique l’acceptation par le Portugal de la construction de l’entrepôt.

****

Zurich, L’organisation de défense de l’environnement Greenpeace a protesté contre le financement d’un oléoduc controversé aux États-Unis, vendredi lors de l’assemblée générale du groupe Credit Suisse à Zurich.

Greenpeace reproche à la banque de financer la construction d’un pipeline controversé au Dakota du Nord, relancée par la nouvelle administration américaine, malgré l’opposition d’Amérindiens qui veulent protéger des sites « sacrés ».

Les militants avaient également installé un faux oléoduc en acier d’une dizaine de mètres de long et pesant plus de 900 kilos dans l’entrée du bâtiment où étaient réunis les actionnaires.

Des représentantes de Greenpeace ont toutefois reconnu devant le conseil d’administration que la banque n’avait jamais été impliquée directement dans le financement du projet. Ils ont en tout cas reproché au Credit Suisse d’avoir contribué à organiser des prêts aux entreprises liées au projet, en contrevenant, selon Greenpeace, aux règles de la banque.

-. L’instance de Contrôle fédéral des finances (CDF), un établissement public suisse, a critiqué le système local d’échange de quotas de CO2 « qui n’incite pas les entreprises à baisser leurs émissions polluantes ».

« La réglementation en vigueur présente une série de lacunes qui remettent l’efficacité du système en question », souligne un rapport du CDF qui a analysé le fonctionnement actuel du système suisse d’échange de quotas d’émissions.

La taxe sur le CO2, prélevée depuis 2008 sur les combustibles fossiles, est l’instrument principal visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre.

Plus de la moitié des émissions provenant de combustibles est soumise à la taxe, un tiers est régulé dans le cadre de ce système et 16 pc proviennent d’entreprises s’étant fixés un objectif de réduction.

Londres,_ Le maire de Londres Sadiq Khan a décidé d’abandonner le projet de pont-jardin porté par son prédécesseur et opposant politique Boris Johnson, refusant d’apporter « un centime de plus » de l’argent des contribuables au projet.

Sadiq Khan s’est opposé à ce que la mairie se porte garante du projet. « De mon point de vue, apporter les garanties municipales exposerait les contribuables londoniens à un risque financier supplémentaire trop important », a déclaré l’élu travailliste, cité par la mairie de la capitale britannique.

D’après le maire de Londres, le projet souffre toujours d’un déficit de financement de 83,2 millions d’euros. Le maire juge peu probable que de nouveaux « fonds privés » apportent les investissements supplémentaires nécessaires au chantier.

La mairie de Londres a expliqué que les garanties municipales étaient indispensables pour entamer la construction du pont. L’ancien maire de Londres Boris Johnson avait défendu ce projet de pont conçu comme un jardin, qui devait accueillir « 270 arbres, ainsi que des arbustes, des plantes grimpantes, des haies et des fleurs ».

-Les changements climatiques pourraient entrainer la pénurie en eau pour environ 500 millions de personnes dans le scénario optimiste d’un réchauffement contenu à 2°C en 2100, selon les conclusions d’une nouvelle étude scientifique publiée par la presse britannique.

En cas de réchauffement de 3,5°C, soit la trajectoire actuellement suivie par la planète, quelque 700 millions de personnes pourraient être concernées, soulignent les chercheurs.

L’étude a mesuré l’impact du réchauffement climatique sur la disponibilité en eau douce lors des prochaines décennies, alors que 1,3 milliard de personnes vivent déjà dans des régions en pénurie d’eau.

A partir de différents scénarios possibles de réchauffement en 2100, les climatologues ont évalué le nombre de personnes qui entreraient en situation de pénurie ou, pour celles vivant déjà dans des régions en pénurie, qui connaîtraient une hausse sensible de cette pénurie.

Les régions du Proche et du Moyen Orient, l’Afrique, le sud de l’Europe et le Sud-Ouest des Etats-Unis seraient les zones les plus touchées, préviennent les experts.

Voir Aussi