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13 Avr

La France réaffirme que le « principe » de la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim, était « irréversible »

Bruxelles – Le gouvernement français a réaffirmé, jeudi, que le « principe » de la fermeture de la plus vieille centrale nucléaire de l’hexagone, située à Fessenheim, à la frontière avec l’Allemagne et la Suisse, était « irréversible ».

La centrale, qui est pointée du doigt pour sa vétusté, doit normalement fermer à la fin de l’année, juste avant le démarrage du nouvel EPR (réacteur nucléaire de troisième génération) de Flamanville (nord-ouest).

« La fermeture de Fessenheim au moment de l’ouverture du réacteur EPR de Flamanville est un principe qui est irréversible », a affirmé sur France Inter M. Sébastien Lecornu, secrétaire d’Etat français à la Transition écologique, qui se rend jeudi dans l’est de la France et en Allemagne, pour des réunions sur l’avenir des salariés et sous-traitants de Fessenheim.

Le processus de fermeture de la centrale de Fessenheim avait été inauguré, il y a près de trois mois, par la mise en place d’un comité de pilotage pour la reconversion du site « vers des activités durables et prometteuses ».

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La France a salué, jeudi, les propositions de réforme des évaluations en matière de sécurité alimentaire annoncées par la Commission européenne.

Dans un communiqué, Stéphane Travert, ministre de l’agriculture et de l’alimentation, Nathalie Loiseau, ministre chargée des affaires européennes et Brune Poirson, secrétaire d’État auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire saluent les propositions de réforme annoncées par la Commission européenne, dans le cadre de la révision du règlement transversal qui fonde les principes applicables dans toute l’Union européenne en matière de sécurité sanitaire des aliments (« Food Law »). Celles-ci prennent en compte des idées portées par la France, tant sur le plan de la transparence des données utilisées pour réaliser les études d’évaluation que sur les mesures à prendre en cas de controverses sur une évaluation donnée, souligne la même source, faisant savoir que les autorités françaises continueront de défendre néanmoins des progrès supplémentaires afin de renforcer la lutte contre les conflits d’intérêts des experts des agences d’évaluation, et d’améliorer les procédures en cas d’incertitudes scientifiques ou encore la coopération avec les agences internationales et nationales.

Comme l’a proposé la France, dans un document de position envoyé à la Commission européenne le 26 mars 2018, la Commission propose de rendre publiques les données relatives aux demandes d’autorisation de substances chimiques sur le marché européen (sauf les éléments confidentiels relevant de la propriété intellectuelle) et de mettre en place un registre de toutes les études programmées par les industriels qui demandent l’autorisation de leur substance, rappelle le communiqué.

Par ailleurs,voici le bulletin de l’écologie de l’Europe Occidentale pour la journée du vendredi 13 avril 2018:

– La chaîne de grande distribution belge « Colruyt » investira 700.000 euros pour l’installation de 600 nouvelles poubelles, 600 poteaux cendriers et 30 poubelles suspendues, afin de lutter contre les déchets sauvages, rapporte vendredi L’Echo.

Colruyt s’apprête ainsi à équiper plus de 220 parkings de magasins, centres de distribution et autres sites du groupe d’au moins un poteau cendrier et d’un îlot de tri pour les bouteilles en plastique et les emballages métalliques, ainsi que les déchets résiduels.

À terme, l’ensemble des magasins du groupe (plus de 600), qui comprend aussi les « OKay », « Bio-Planet » et « Spar », devrait être doté de poubelles de tri sélectif.

Outre cet investissement, Colruyt lancera une campagne de sensibilisation à la problématique des déchets sauvages. Au programme, des publicités et des affiches en magasin et sur les arrêts de bus proches des supermarchés.

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Lisbonne – Le Portugal était le pays de l’Union européenne (UE) ayant la moyenne  la plus faible des émissions de dioxyde de carbone des voitures particulières neuves par kilomètre en 2016, selon l’Agence européenne pour l’environnement.

« La moyenne des émissions de CO2 des voitures particulières neuves dans l’Union européenne a diminué au cours des dernières années, passant de 170 grammes par kilomètre en 2001 à 118 grammes en 2016 avec un taux de réduction annuel de 2% », a révélé un rapport de l’Agence européenne pour l’environnement (AEE) publié jeudi.

L’institution rappelle qu’une réduction de 19,5% des émissions est nécessaire pour atteindre l’objectif de 2021 de 95 grammes de dioxyde de carbone par kilomètre d’ici 2025.

Pour  les voitures particulières, « le Portugal a enregistré la moyenne des émissions de CO2 la plus basse des 28 pays de l’UE en 2016, avec 105 grammes par kilomètre », a déclaré l’AEE. Dans le groupe des États membres où les émissions moyennes sont faibles, figurent aussi es Pays-Bas, le Danemark et la Grèce.

Au contraire, les valeurs les plus élevées appartiennent à l’Estonie (134 grammes) et à la Lituanie. L’organisation note toutefois qu’il existe « des variations substantielles entre les pays en termes d’émissions moyennes de CO2 et de taux de réduction dans le temps ».

Madrid, – La reconnaissance légale des aires protégées a contribué à la protection de ces espaces naturels face à la pression urbanistique en Espagne, selon une étude du Conseil supérieur des recherches scientifiques (CSIC) publié jeudi dans la revue «Journal of Environmental Management».

Les chercheurs ont analysé l’efficacité des mesures de protection du sol entre 1987 et 2006 dans quatre types d’espaces protégés jouissant d’une reconnaissance, à savoir les réserves naturelles, les parcs naturels, les lieux d’importance communautaire (LIC) et les zones spéciales de protection pour les oiseaux (ZEPA).

Les résultats de l’étude montrent que la protection légale des zones étudiées «a été en général efficace pour réduire l’artificialisation du sol», a assuré le chercheur du CSIC David Rodriguez, de l’Institut de l’économie, de géographie et de démographie.

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-Le plastique jeté à la mer libère des composants organiques qui stimulent la croissance des bactéries marines, selon une étude réalisée par l’Institut des sciences des mers (ICM) de Barcelone et l’Institut des recherches marines de Vigo.

Cette étude, publiée dans la revue «Nature», montre que les déchets du plastique libèrent de grandes quantités de carbone organique dissous dans l’eau, qui est en grande partie consommé par les bactéries, ce qui stimule leur croissance.

«Jusqu’ici nous connaissions les effets nocifs des déchets en plastique sur les espèces animales, des plus petites jusqu’aux grandes baleines, mais nous ignorions comment ces déchets affectent les bactéries marines», a souligné Cristina Romera, chercheuse de l’ICM.

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Londres- La circulation des courants océaniques dans l’Atlantique, qui contribuent à la régulation du climat mondial, est à son plus faible niveau en 1.600 ans, en partie à cause du changement climatique, selon les conclusions d’une étude britannique parue dans le magazine Nature.

Cette étude vient confirmer l’hypothèse de longue date d’un affaiblissement de la circulation de ces courants connus sous l’acronyme d’AMOC (circulation méridienne de retournement de l’Atlantique).

Cet affaiblissement des courants est le fruit de la fonte de la banquise, des glaciers et de plateformes glaciaires, qui libèrent de l’eau douce, moins dense que l’eau salée, dans l’Atlantique Nord.

« L’eau douce affaiblit l’AMOC car elle empêche les eaux de devenir assez denses pour couler », explique David Thornalley, de l’University College London, co-auteur de l’étude.

Cette circulation permanente des eaux marines consiste en une remontée des eaux chaudes des zones tropicales de l’Atlantique vers le Nord grâce au Gulf Stream, réchauffant au passage l’Europe de l’Ouest. Une fois dans l’Atlantique Nord, ces eaux refroidissent, deviennent plus denses et plus lourdes et coulent sous des eaux plus chaudes pour repartir vers le sud.

Les chercheurs ont étudié les grains de sable déposés par les courants sur les fonds marins au fil du temps. Plus les grains de sable retrouvés dans les sédiments étaient gros, plus forts devaient être les courants qui les ont transportés.

Les résultats révèlent que l’AMOC a été relativement stable entre l’an 400 et 1850 et a commencé à s’affaiblir au début de l’ère industrielle.

S’il est difficile de connaître avec certitude le rôle joué par le réchauffement climatique, « le fait que l’AMOC soit resté faible et se soit affaibli au cours du 20e siècle, avec un déclin notable à partir de 1950 environ, est très certainement lié à des facteurs humains », estime David Thornalley.

Un affaiblissement de l’AMOC peut aussi conduire à des hausses ou des baisses de températures de plusieurs degrés, affectant certaines espèces de poissons importantes (pour l’homme), ainsi que la quantité de plancton, de poissons, d’oiseaux et de baleines.

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