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11 Avr

Gabon: projet de construction de deux usines de traitement des ordures ménagères

Dakar – Le projet de construction de deux usines de traitement des ordures ménagères au Gabon, dont une à Libreville et une autre à Port-Gentil, se précise, croit savoir la presse locale.

Les discussions seraient bien avancées entre l’Etat gabonais, représenté par le vice-président de la République, et le groupe espagnol Actuatech, ajoute la même source, notant qu’au cours d’une réunion tenue lundi dernier à Libreville, les deux parties ont réfléchi sur la date possible du démarrage des travaux dans ces villes confrontées depuis des années à des difficultés dans la gestion de leurs ordures ménagères, notamment faute d’usine de traitement et de recyclage.

Par ailleurs, voici le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du mercredi 11 avril:

Sénégal :

Le député Ousmane Sonko a appelé les autorités locales de Saint-Louis (nord) à prendre des mesures pour améliorer les conditions de vie des sinistrés de la Langue de Barbarie, de Goxu Mbathie, Guet Ndar, victimes de l’avancée de la mer.

Ces populations « vivent dans une situation de précarité totale et d’insécurité au niveau de la zone de recasement à Khar Yalla, près du quartier Ngallèle », a déploré le leader des PASTEF (Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité), une formation de l’opposition sénégalaise.

M. Sonko, qui a rendu visite lundi à ses populations sinistrées, a dit avoir constaté de visu les dégâts occasionnés par l’avancée de la mer dans cette zone du littoral sénégalais fortement menacée par l’érosion côtière, à l’origine de la destruction de plusieurs maisons de Guet Ndar, Goxu Mbathie et Santhiaba, des quartiers saint-louisiens notamment habités par des pêcheurs.

Côte d’Ivoire :

Le directeur général de l’Office ivoirien des parcs et réserves (OIP), le colonel Tondossama Adama, a procédé mardi au Centre suisse de recherches scientifiques (CSRS), près d’Abidjan, à l’ouverture de l’atelier de restitution régionale IPBES de la biodiversité et des services écosystémiques pour l’Afrique.

Le représentant de la ministre de la Salubrité, de l’Environnement et du Développement durable à cette cérémonie a indiqué que cette rencontre permettra d’échanger sur les questions de mise en œuvre des résultats de l’évaluation régionale pour informer les décideurs nationaux des stratégies et des outils pertinents pour leur application.

Pour le DG de l’OIPR, la protection de la diversité biologique en Côte d’Ivoire se traduit, entre autres, par son important réseau de parcs et réserves naturelles, associées aux forêts classées et sacrées, abritant un riche patrimoine biologique. Il a relevé que l’objectif du Gouvernement ivoirien est d’atteindre un taux de couverture forestière d’au moins 20% du territoire national à l’horizon 2030.

Cet atelier de trois jours, réunissant des experts venus des pays africains ayant en partage l’usage de la langue française, « envisage de communiquer sur les actions envisageables par les décideurs pour gérer la biodiversité et les contributions que la nature apporte aux êtres humains à la lumière de différents scénarios pour l’avenir ».

Kenya:

Le responsable des cultures au sein du bureau de l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) au Kenya, Wilson Ronno, a déclaré que les études ont montré que l’Afrique sub-saharienne risque de perdre une partie importante de ses terres arables dans les prochaines décennies en raison des changements climatiques.

« L’Afrique devrait adopter et promouvoir la culture du sorgho, du millet, du manioc et des légumes indigènes car ils pourraient aider le continent à lutter contre les changements climatiques, en raison de leur résistance à la sécheresse », a indiqué M. Ronno à l’occasion d’une visite de responsables de la FAO aux bureaux de l’Organisation kényane pour la recherche sur l’agriculture et l’élevage.

La superficie de terres adaptées à la culture de l’un des produits alimentaires de base en Afrique, à savoir le maïs, est condamnée à diminuer car les changements climatiques sont désormais une réalité, a ajouté le responsable, cité par des médias locaux.

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