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26 Mar

Gaz à effet de serre : ralentir le changement climatique pourrait prévenir jusqu’à 153 millions de décès prématurés

Washington – Une action plus rapide pour réduire les émissions des gaz à effet de serre et ralentir le changement climatique pourrait prévenir jusqu’à 153 millions de décès prématurés dans le monde entier au cours de ce siècle, selon une nouvelle étude.

De nombreuses vies pourraient être sauvées dans 154 des plus grandes villes du monde grâce à des mesures immédiates pour réduire les émissions et limiter l’augmentation de la température à 2,7 degrés Fahrenheit au lieu de retarder les réductions les plus importantes, soulignent les chercheurs.

L’étude, financée par l’Institut Goddard de la NASA pour les études spatiales et publiée cette semaine dans la revue Nature Climate Change, souligne le coût élevé pour la vie humaine si les pays adoptent l’approche la moins coûteuse pour réduire les émissions.

« L’approche la moins coûteuse ne considère que le coût de la transformation du secteur de l’énergie », explique l’auteur de l’étude, Drew Shindell, professeur de sciences de la terre à la Nicholas School of the Environment de l’Université Duke, en Caroline du Nord.

« Elle ignore le coût humain de plus de 150 millions de vies perdues, ou le fait que les réductions d’émissions à court terme réduiront les risques climatiques à long terme et éviteront de devoir compter sur l’élimination du dioxyde de carbone », a-t-il déclaré dans un communiqué.

« C’est une stratégie très risquée, comme acheter quelque chose à crédit et supposer que vous aurez un jour un revenu suffisant pour rembourser tout », a ajouté Shindell.

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Canada :.

– Le président-directeur général du Conseil de l’industrie forestière du Québec (CIFQ), Denis Lebel, a affirmé que la forêt constitue encore et toujours un outil dans la lutte contre les changements climatiques, ajoutant que le CO2 est absorbé par les arbres qui conservent le carbone et retournent l’oxygène dans l’environnement.

« Lorsqu’ils atteignent leur maturité, la capacité des arbres à séquestrer le carbone est saturée. Par nos pratiques responsables, nous récoltons ces arbres matures et assurons la régénération des forêts pour lutter efficacement contre les changements climatiques », a déclaré M. Lebel, à l’occasion de la publication par le ministère québécois du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques du bilan de mi-parcours 2017-2018 du Plan d’action 2013-2020 sur les changements climatiques (PACC 2013-2020).

Il a relevé qu’avec des technologies avant-gardistes, des procédés améliorés, la découverte de nouvelles applications, les produits du bois permettent de mettre en valeur les caractéristiques uniques du matériau renouvelable qu’est le bois.

M. Lebel a, en outre, annoncé qu’au cours des prochaines semaines, il entreprendra une tournée régionale au cours de laquelle il mettra en valeur les possibilités qu’offre la forêt dans la lutte contre les changements climatiques.

Il a rappelé, dans ce sens, que l’industrie forestière québécoise génère un chiffre d’affaires de 15,8 milliards de dollars chaque année, soit près de 4 milliards de dollars en salaires et avantages sociaux, dont près de 1,5 milliard de dollars est retourné aux gouvernements sous forme de taxes et d’impôts payés par les entreprises et les travailleurs.

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Mexique:

Le ministère de l’environnement et des ressources naturelles vient de publier un décret établissant les lignes directrices techniques pour la prévention et la lutte contre les insectes de l’écorce et la mise en œuvre des mesures appropriées en faveur de la protection et la conservation des ressources forestières.

L’un des dangers auxquels sont exposés les forêts, est l’émergence de divers insectes ravageurs tels que les scolytinae, considérés comme le deuxième facteur de destruction des forêts, après les incendies, eu égard à leur effet néfaste sur les écosystèmes et l’ampleur de la surface et la quantité d’arbres endommagés, souligne le ministère dans un communiqué.

Le texte définit les propriétaires autorisés et les détenteurs de terres forestières qui doivent élaborer les mesures nécessaires pour prévenir, contrôler et combattre les incendies, les insectes ravageurs et les maladies des forêts. Ces mesures doivent être réalisées sur la base du programme de gestion forestière conformément à la législation et à la réglementation en vigueur en la matière, précise le ministère.

Les insectes qui, au cours de leur développement larvaire, consomment les assises génératrices situées entre l’aubier et l’écorce figurent parmi les plus redoutables parasites des arbres forestiers car leur activité aboutit la plupart du temps à la mort du sujet colonisé.

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