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24 Jan

Genève: La pollution de l’atmosphère annule les bienfaits cardiorespiratoires de la marche (rapport)

Genève- La pollution de l’atmosphère annule globalement les bienfaits cardiorespiratoires de la marche chez les personnes âgées de plus de 60 ans, selon les conclusions d’un rapport scientifique publié dernièrement en Suisse.

L’étude suggère que « même une exposition courte de moins de deux heures à la pollution est associée à un raidissement des artères et une altération de la fonction pulmonaire ».

Les scientifiques conseillent ainsi aux « nombreuses personnes âgées pour qui la marche est le seul exercice » physique, d’aller marcher dans les parcs et espaces verts, dans la mesure du possible.

Ce rapport a été réalisé auprès de 119 personnes âgées de 60 ans et plus, dont 40 volontaires en bonne Santé, 40 personnes atteintes de bronchite chronique stable et 39 ayant une maladie des coronaires stable.

 

Voici par ailleurs le bulletin de l’écologie de l’Europe Occidentale pour la journée du mercredi 24 janvier 2018:

Suisse:

Une majorité d’experts s’attend à une hausse des risques en 2018, particulièrement les phénomènes climatiques extrêmes, selon une étude du Forum économique mondial (WEF) de Davos.

« Le monde entre dans une période critique où les risques sont intensifiés », l’environnement étant de loin la principale préoccupation, a estimé l’organisation suisse dans un rapport.

Les phénomènes météorologiques extrêmes sont considérés comme le danger le plus important, d’après l’enquête annuelle sur les risques globaux publiée à la veille de l’ouverture de la session annuelle du Forum de Davos.

A cet égard, le WEF a interrogé près de 1.000 experts sur la tendance des risques pour l’année 2018 : 59% ont fait part d’une intensification des risques, et seulement 7% s’attendent à une baisse.

Les cinq risques les plus probables sont, par ordre décroissant, « les événements climatiques extrêmes », « les désastres naturels », « les attaques cybernétiques », suivies « des vols ou des fraudes sur les données », et « l’échec des politiques de lutter contre le changement climatique ».

Belgique:

Engie Electrabel et ses partenaires vont investir, cette année, 97 millions d’euros dans la construction de nouvelles éoliennes en Belgique, a indiqué le patron de l’entreprise, Philippe Van Troeye. En 2017, quelque 62 millions avaient été investis, rapporte, mercredi, l’agence belge de presse Belga.

Engie Electrabel dispose actuellement de 306 megawatt (MW) de capacités installées grâce aux éoliennes. D’ici 2020, le groupe espère passer à 550 MW, soit la capacité d’une demi centrale nucléaire.

En 2018, l’entreprise mettra en service 17 nouvelles éoliennes, pour 48 MW, dont 32 MW en Flandre et 16 en Wallonie. Trois parcs sont également en construction, pour une capacité supplémentaire de 32,5 MW, selon la même source.

Portugal:

-La municipalité d’Idanha-a-Nova (nord-est du Portugal) a été condamnée à une amende de 6.000 euros pour « crime environnemental très grave ».

Le tribunal de Castelo Branco a indiqué que la municipalité a agi « avec une négligence consciente » en maintenant trois fosses illégales, qui ont pollué un ruisseau et les sols de Salvaterra do Extremo.

La source de pollution a déjà été traitée, a assuré la municipalité, ajoutant qu’elle a construit une « nouvelle structure » et nettoyé l’espace en question. Cependant, l’amende devra être payée.

 

-Le nettoyage de la végétation autour des maisons et des villages devrait être effectué jusqu’en mars, a annoncé mardi le ministre de l’Intérieur, Eduardo Cabrita, appelant au renforcement de la prévention contre les incendies de forêt.

À Vila Nova de Poiares, l’une des municipalités touchées par les incendies du 15 octobre, Eduardo Cabrita a lancé un appel à tous les Portugais, y compris les municipalités, les entreprises publiques et privées et les citoyens en général, afin que ces travaux soient achevés avant la date limite.

L’engagement en faveur de la prévention permet de « créer les conditions propices à la lutte contre les incendies », a-t-il souligné, notant qu’il s’agit d’une « priorité nationale indiscutable ».

 

Espagne:

Madrid, – Les voitures électriques dotées d’une batterie représentent une alternative pour réduire les émissions de CO2, mais des progrès doivent encore être réalisés pour promouvoir leur utilisation, notamment sur l’autonomie de la batterie, les prix et les réseaux de recharge, selon un rapport publié par la Fondation Alternativas et l’Observatoire de la politique extérieure espagnole (OPEX).

Même si les véhicules électriques ont déjà atteint une autonomie d’entre 300 et 500 km, cette distance «reste considérée comme insuffisante par certains consommateurs», souligne le rapport.

D’autre part, le rapport indique que même si les prix des voitures électriques restent supérieurs à ceux des véhicules conventionnels, cette différence devrait se réduire avec la baisse des coûts des batteries, qui connaissent d’importantes avancées technologiques et devraient, en outre, atteindre une autonomie de 600 km pour un prix «abordable».

 

-La semaine dernière, le taux de remplissage des barrages en Espagne a augmenté pour la septième semaine consécutive pour atteindre 41,5 pc avec un total de 23.254 hectomètres cubes, en hausse de 0,3 pc (189 hectomètres cubes) par rapport à la semaine précédente, selon les chiffres du ministère de l’Agriculture, de la pêche, de l’alimentation et de l’environnement.

L’Espagne a enregistré peu de précipitations la semaine dernière, avec un maximum de 39,6 litres/m2 enregistré à San Sébastien (nord).

Les bassins hydrauliques du Pays Basque (nord) enregistrent le plus fort taux de remplissage avec 95,2 pc de la capacité de stockage des barrages, alors que le taux le plus faible est enregistré dans le bassin hydraulique du fleuve Jucar (sud-est), avec seulement 14,9 pc.

 

Angleterre :

– Le Farm Animal Investment Risk and Return (FAIRR), un réseau d’investisseurs spécialisé dans l’élevage, estime possible d’imposer une taxe sur la viande dans la décennie à venir, en raison de son impact sanitaire et écologique.

Selon les dirigeants du FAIRR, les investisseurs à long-terme doivent s’y préparer. « Si les décideurs veulent prendre en compte le vrai coût sanitaire de l’élevage et lutter contre le changement climatique et la résistance aux antibiotiques, le passage d’un système de subventions à une taxation de l’élevage industriel s’avère inévitable », précisent-t-ils.

Ils disent que la consommation de viande est liée à l’obésité, le diabète, le cancer et la grippe aviaire. D’après le quotidien britannique The Guardian, les investissements dans le secteur de la production de viande représentent 4 000 milliards de dollars dans le monde, alors que l’idée d’imposer une taxe sur la viande fait l’objet de débats parlementaires dans plusieurs pays de l’Occident.

Environ 180 pays taxent déjà le tabac, 60 disposent d’une taxe carbone et 25 d’une taxe sur le sucre. L’élevage est responsable d’au moins 15 pc des émissions de gaz à effet de serre à cause des rejets de méthane des animaux et de la déforestation qu’il provoque afin de conquérir des terres pour les pâturages.

France :

-La France, qui se veut l’un des fers de lance de la lutte contre le réchauffement climatique, n’a pas respecté en 2016 ses objectifs en matière d’émissions de gaz à effet de serre, selon des estimations communiquées par le ministère de la Transition écologique et solidaire.

Le pays a dépassé de 3,6 pc l’objectif de 447 millions de tonnes en équivalent CO2, qui figure dans la stratégie nationale bas-carbone adoptée en 2015 dans le cadre de de la loi de transition énergétique.

L’écart entre les chiffres de la feuille de route et ceux constatés en 2016 est particulièrement marqué dans le domaine des transports – les émissions sont supérieures de 6 pc aux objectifs -, dans celui du bâtiment (+11 pc) et dans une moindre mesure celui de l’agriculture (+3 pc).

« Cette contre-performance s’explique pour partie par des éléments conjoncturels, tels que le faible prix des produits pétroliers (…), qui incite à la consommation et donc à la hausse des émissions », peut-on lire notamment dans un document intitulé « suivi de la stratégie nationale bas-carbone ».

La France doit se donner d’ici à la fin 2018 une nouvelle trajectoire de réduction des émissions de gaz à effet de serre.

 

– D’après une étude lancée par le ministère français de la transition écologique et solidaire, des centaines d’établissements scolaires en France, de la crèche au lycée, sont aujourd’hui contaminés par de dangereux polluants, ce qui menace la santé des élèves.

C’est une situation le plus souvent méconnue des parents d’élèves et des enseignants, mais qui a de quoi inquiéter, observe cette étude citée par le site de la chaine radio «Europe1»,

L’association de protection de l’environnement «Robin des bois» avait mis en ligne, le 10 janvier dernier, l’intégralité des diagnostics de pollution des établissements scolaires français en sa possession. Cet inventaire comprend 1.051 diagnostics, sur 1.400 écoles analysées. Il en ressort que près de 61 pc des établissements posent problème.

Les principaux polluants relevés dans ces écoles – souvent situées à proximité d’usines encore en activité ou non – sont le plomb, les hydrocarbures volatiles et les solvants chlorés.

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