ActualitésLa gestion des déchets chimiques et biologiques doit s’inscrire dans un cadre législatif harmonisé

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24 Juin

La gestion des déchets chimiques et biologiques doit s’inscrire dans un cadre législatif harmonisé

Dakar  – La gestion des déchets chimiques et biologiques doit s’inscrire dans un cadre législatif harmonisé à l’échelle de l’Afrique, en raison des mêmes impacts négatifs sur les pays du continent, a préconisé l’expert Fagamou Sy Diop.

« Il faudra un cadre institutionnel législatif adapté à la gestion de ces déchets et à partir de là, essayer de nous retrouver entre experts régionaux pour pouvoir harmoniser nos réglementations, parce que les impacts négatifs liés aux déchets dans tel ou tel autre pays sont les mêmes », a-t-elle déclaré à la presse.

« Nous devons le faire pour parler le même langage par rapport à la gestion de ces déchets chimiques dangereux », de manière à ce que « l’on puisse communiquer pour avoir une législation harmonisée’’ et s’inspirer des « bonnes pratiques pour la gestion de ces substances », a expliqué Mme Diop.

A ses yeux, « il s’agit de voir comment traiter les déchets d’une manière générale, prévenir les risques et surtout, minimiser les déchets à la source, en essayant de mettre en place des technologies élaborées, adaptées en vue de réduire les déchets à la base ».

Voici le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du samedi 24 juin 2017 :
Mali :

— Le ministre malien de l’Energie et de l’Eau, Malick Alhousseiny, a visité, récemment, le chantier du projet d’eau de Kabala.

A cette occasion, il a fait le tour des différents sites de cette station considérée comme la plus grosse production d’eau de l’Afrique sub-saharienne. Il s’agit des sites de prise d’eau sur le fleuve Niger, de canalisation, de stockage, de production, de traitement et de la distribution.

Les deux directeurs du projet, Olivier Zanchi et Philipe Renard, ont expliqué au ministre que tous les travaux du sous-sol sont achevés avant de promettre que d’ici le 15 décembre 2018 et les premiers mètres cubes d’eau seront servis, faisant savoir que la réalisation des travaux est même légèrement en avance.

Côte d’Ivoire :

— Un atelier baptisé ‘’Air Sain’’ a eu lieu récemment à l’Université Félix Houphouët-Boigny à Abidjan, avec comme objectifs de réduire la pollution de l’air et de prévenir les effets néfastes sur la santé des collectivités actuelles et celle des générations futures.

Intervenant à cette occasion, le directeur général de la santé, Dagnan N’Cho Simplice a fait savoir que ‘’ce projet sur l’environnement est d’une importance capitale pour le bien-être des populations cibles’’.

Il a déploré vivement l’impact négatif de l’homme sur l’environnement notamment, la dégradation du cadre de vie, ce qui engendre des maladies liées à la pollution de l’air.

Le professeur Houenou Agbo Yveline, Présidente du Comité d’Organisation (PCO) dudit projet a, quand à elle, fait savoir que cette rencontre vise à restituer les résultats de recherches menés auprès des populations de la commune Yopougon.

Elle a passé en revue les trois axes utilisés par les doctorants dans cette étude qui sont entre autres, la production des connaissances sur les types de pollution de l’air, le renforcement des capacités des jeunes chercheurs, et la sensibilisation des populations pour le changement de comportement.

— Le groupe ivoirien ‘’Technopole Holding’’ opérant dans les secteurs du BTP, de l’industrie, des TIC, des Energies Renouvelables et de la distribution, s’est dit récemment en faveur du développement des secteurs économiques par les énergies renouvelables, pour une meilleure efficacité des acteurs.

‘’Nous estimons que par les énergies renouvelables aident à améliorer l’efficacité des entreprises et à accroître leurs performances. Notre connaissance de leurs besoins ainsi que nos expertises fonctionnelles et techniques nous permettent de leur offrir les solutions les plus adaptées à la réalisation de leurs projets’’, a souligné le PDG de Technopole, Jean-Marie Koné, relayé par l’Agence Ivoirienne de Presse (AIP).

Pour M. Koné, également président du Forum des Chefs d’entreprises de Côte d’Ivoire (FCE-CI), ‘’il existe toujours des solutions d’énergies renouvelables quelque soit le projet, qu’il soit d’ordre industriel ou en matière de bâtiment’’.

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