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Terre-Mère
18 Mai

Gestion des Ressources naturelles : Une mission sénégalaise attendue au Ghana

Dakar – Une mission sénégalaise est attendue prochainement au Ghana pour s’inspirer de l’expérience ghanéenne dans la gestion des ressources naturelles comme le gaz et le pétrole, a-t-on appris mercredi de source officielle.

Dans le communiqué publié à l’issue de la visite du président ghanéen, Nana Addo Dankwa Akufo-Addo, le président Macky Sall s’est félicité de ’’la disponibilité’’ exprimée par son homologue de recevoir au Ghana, très prochainement, ’’une mission sénégalaise pour s’inspirer de l’expérience ghanéenne dans la gestion des ressources naturelles comme le gaz et le pétrole’’.

Le président du Ghana Nana Addo Dankwa Akufo-Addo a effectué une visite d’amitié et de travail au Sénégal, du lundi au mercredi.

Voici le bulletin quotidien de l’écologie en Afrique pour la journée du jeudi 18 mai 2017:
Kenya:

La compagnie « Tullow Oil » vient d’annoncer une nouvelle découverte de pétrole sur le puits Emekuya-1 du bloc à terre 13T du bassin de Lokichar, au Kenya.

L’entreprise britannique a expliqué, dans un communiqué publié sur son portail, avoir interprété un intervalle d’huile d’environ 75 mètres dans deux zones, relevant que la qualité des réservoirs est la même que sur le puits Etom-2, situé à 2,5 km au sud d’Emekuya-1.

Selon les premiers résultats, le réservoir principal d’huile est sur le même gradient de pression statique que le puits Etom-2, a ajouté la compagnie, expliquant que cela dénote que la structure « Greater Etom » regorge d’un très grand potentiel.

« Le puits d’évaluation exploratoire d’Emekuya-1 a enregistré une découverte importante dans la partie nord du sud du bassin de Lokichar. Ce puits contient d’importants volumes dans une partie importante de la structure Great Etom. Nous sommes ravis de la qualité et surtout de la taille du réservoir », a indiqué le directeur de l’exploration de Tullow Oil au Kenya, Angus McCoss.

Côte d’Ivoire

La Fondation pour les parcs et réserves de Côte d’Ivoire (FPRCI) a octroyé mercredi une subvention non remboursable de 700 millions de FCFA à l’Office ivoirien des parcs et réserves (OIPR).

L’octroi de cette subvention a eu lieu lors d’une cérémonie de double signature entre les deux structures à Abidjan, en présence du ministre de la salubrité, de l’environnement et du développement durable, Mme Anne Désiré Ouloto.

Pour le président du conseil d’administration du FPRCI, Bernard N’Doumy, ce financement est destiné aux parcs nationaux de Taï et de la Comoé, avec respectivement des montant de 400 et 300 millions de FCFA.

Et de préciser que de 2014 à ce jour, sa structure a octroyé à l’OIPR une subvention de près de 1,67 milliards de FCFA pour la prise en charge des parcs de Taï et de la Comoé, ainsi qu’un montant de 2,1 milliards de FCFA pour la gestion des parcs nationaux d’Azagny et du Mont Sagbé.

Le président du conseil de gestion de l’OIPR, Colonel Sombo Tano, a salué, quant à lui, cet appui de la FPRCI, estimant que les parcs nationaux de Taï et de la Comoé constituent une fierté pour la Côte d’ Ivoire.

– Le chercheur au Centre de Recherches Océanologiques d’Abidjan, Koffi Koffi Philibert, a suggéré récemment à Abidjan, à l’État, l’adoption d’un plan de délocalisation des populations installées le long du littoral et si possible d’initier des départs volontaires.

Dans sa thèse de Doctorat soutenu devant un Jury autour du thème ‘’Etude de la dynamique sédimentaire du littoral ivoirien’’, M. Koffi, a révélé que la vitesse d’érosion du littoral est de 1 à 3 mètres par an, rappelant que ‘’l’érosion côtière est un processus naturel qui va continuer et que l’Etat ne peut que limiter les dégâts’’.

En vue de réduire le phénomène de l’érosion côtière, le chercheur propose une approche nationale de la lutte qui passe par la prise d’une loi de gestion du littoral côtier, estimant que les populations qui y vivent soient associées aux actions qui seront entreprises à travers l’information et la sensibilisation et que l’occupation du littoral qui subit une certaine ‘’pression’’ soit planifiée.

Et de conclure que la zone partant de Grand-Lahou à la frontière du Ghana est une zone de grande vulnérabilité.

Mali :

Un pont-barrage a été inauguré récemment dans la commune rurale de Ouéléssébougou au Mali, en présence du ministre de l’Agriculture Dr Nango Dembélé.

D’une longueur totale de 190 mètres, dont 97 en remblai et d’une hauteur de 2,75 mètres pour 3,50 mètres de largeur, l’infrastructure va permettre de mettre en valeur 28 hectares.

Financé à 154 millions de Fcfa conjointement par les coopérations allemande, canadienne dans le cadre du Projet Feed the Future Projet d’irrigation de proximité, FTFPIP (financement de l’USAID) d’un côté, et de l’autre, par les villageois avec leur participation physique, ce pont-barrage va assurer la disponibilité de l’eau pour le maraîchage en toutes saisons, la riziculture, la pisciculture, les cultures céréalières et l’abreuvement des animaux.

Burkina Faso :

— Le gouvernement compte réaliser 180 forages dans la région du Sahel afin de résorber le problème d’eau, une denrée rare dans cette partie déserte du territoire burkinabè.

«Cette année dans le cadre du Plan National de Développement Economique et Social (PNDES), dans les secteurs de l’Eau et de l’Assainissement, il est prévu 180 forages dans la région du Sahel, 218 forages à réhabiliter et 8 systèmes d’adduction d’eau potable simplifié (AEPS)», a promis le ministre en charge de l’Eau Niouga Ambroise Ouédraogo.

«Le gouvernement est conscient que partout, si il n’y a pas d’eau il n’y a pas de vie», a dit le ministre qui a promis que le gouvernement s’engagera à exécuter deux dossiers de barrages par région et par ans.

— Des chercheurs des universités publiques du Burkina ont présenté, mardi à Ouagadougou, leur nouvelle structure dénommée Académie nationale des sciences, des arts et des lettres du Burkina Faso, dont le but est «de mobiliser tous les savoirs pour le développement humain durable».

«Le but de l’Académie nationale des sciences, des arts et des lettres du Burkina Faso (ANSAL-BF) est de mobiliser tous les savoirs pour le développement humain durable, à travers notamment la production et l’exploitation des résultats de la science pour le mieux-être des populations », a indiqué son président, le médecin Général de brigade, Pr Robert Tinga Guiguemdé, cité par l’Agence d’information burkinabè (AIB).

L’ANSAL-BF qui réunit des enseignants chercheurs et des chercheurs de rang A des universités et centres de recherche du Burkina a été créée en 2015 par le gouvernement de la Transition et placée sous la tutelle de la présidence du Faso, précise la même source.

Afrique Centrale :

Le Comité inter-Etats des pesticides en Afrique centrale vient d’homologuer cinq nouveaux pesticides, autorisant de ce fait leur utilisation dans les six Etats de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), à savoir le Cameroun, le Gabon, le Congo, la Guinée Equatoriale, le Tchad et la République centrafricaine.

Ces produits ont été homologués sur une liste de 12 produits biochimiques présentés par diverses entreprises. Ces homologations surviennent au moment où des Etats de la Cemac dénoncent la circulation sur leurs territoires, de nombreux produits dommageables aux activités agricoles.

Les produits phytosanitaires homologués sont l’Agreb 80 wp (fongicide), Boxer 10 wp (insecticide), Glycol 41% sl (herbicide), Glycol 680 wdg (herbicide), Super Killer 680 wdg (herbicide), Super 50 ec (insecticide) et Super 12 ec (insecticide).

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