Gestion des zones humides, le gage d’une réussite de la lutte contre la pauvreté

Dakar  –  La gestion rationnelle des zones humides est le gage d’une réussite de la lutte contre la pauvreté et la réalisation du développement durable, a souligné, lundi à Dakar, le ministre sénégalais de l’Environnement et du Développement durable, Mame Thierno Dieng, invitant les pays africains à « ajuster » leurs « comportements et mentalités » pour une gestion rationnelle de ce patrimoine naturel.

« La gestion et l’utilisation rationnelle des zones humides dans toutes les régions du monde, et surtout en Afrique, sont les facteurs déterminants pour la réussite de la lutte contre la pauvreté et la réalisation du développement durable », a affirmé le ministre à l’ouverture de 8è réunion préparatoire africaine à la 13e session de la conférence des parties (COP13) à la Convention de Ramsar sur les zones humides, prévue en octobre prochain à Dubaï.

M. Dieng a invité les Etats africains à « ajuster » leurs comportements et mentalités « pour qu’ils tiennent compte de la véritable valeur des biens et services qu’ils procurent à l’humanité, notant qu’avec l’engagement de tous les acteurs, le défi de la préservation et de l’utilisation durable des ressources associées aux zones humides « pourra aisément être relevé par notre continent à travers l’agenda 2063 de l’Afrique que nous voulons ».

Le Sénégal a pris l’option de « garantir un équilibre entre les activités productives et l’environnement afin d’assurer la stabilité des systèmes de production, l’intégrité des écosystèmes et celle des zones humides », a-t-il dit.

Pour la Secrétaire générale de la Convention de Ramsar, Martha Rojas Urrego, la convention qui regroupe 169 parties contractantes est une plateforme d’un pouvoir réel pour que les zones humides soient conservées.

La 13e session de la conférence des parties (COP13) à la Convention de Ramsar sur les zones humides, est du 21 au 29 octobre à Dubaï, sous le thème « Zones humides pour un avenir urbain durable ».