Ghana adopte la mise en place de systèmes de mini-réseaux basés sur les énergies renouvelables

Dakar – Le gouvernement du Ghana a adopté la mise en place de systèmes de mini-réseaux basés sur les énergies renouvelables pour l’électrification des communautés insulaires et riveraines des lacs, afin d’améliorer les conditions de vie des citoyens, dans le cadre de la politique d’accès universel à l’énergie d’ici l’an 2030.

Ce projet, co-financé par la Banque Mondiale et le Projet de développement et d’accès à l’énergie du Ghana (GEDAP), permettra de générer 24 heures d’électricité de 200 kw, au profit de 3.500 citoyens.

Par ailleurs, voici le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du lundi 11 septembre:

Sénégal:

— L’atteinte de l’autosuffisance en riz, en 2017, risque d’être compromise dans la région de Kolda (sud), où les fortes pluies qui ont été enregistrées au cours de ces dernières semaines ont fait d’importants dégâts sur les cultures de riz, rapporte la presse locale.

Ces cultures ont été emportées par les eaux de ruissellement qui ont tout balayé sur leur passage ou pourri sur place, à la suite des inondations des vallées. C’est le cas notamment à Dar Salam, un village situé dans la commune de Dioulacolon, dans le sud du département de Kolda où 70 hectares de riz sont détruits.

Dans la commune de Bagadadji, plus d’une demi-douzaine de villages se trouve également dans la même situation. Il s’agit notamment de Madina Seydou Bâ, Bagadadji, Wakkilaré Kayel, Ilyao Mamadou Seydi et Saybatou Mamadou, entre autres.

« Les cultures de riz sont complètement détruites. Dans certaines vallées, le riz a été emporté par les eaux ou a pourri sous les eaux. Il y a également des vallées où les cultures ont été englouties par l’érosion côtière qui a entrainé des tonnes de gravats et de boues qui sont venus ensevelir les cultures », a expliqué un villageois, cité par des médias.

RD Congo :

— La République démocratique du Congo (RDC) vient d’élaborer son 5ème Rapport national sur la biodiversité conformément aux dispositions de l’article 26 de la Convention sur la Diversité Biologique à laquelle la RD Congo est Partie.

Le processus d’élaboration de ce 5ème Rapport a été lancé au mois d’avril 2013 et a bénéficié de l’assistance financière du Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) à travers un projet parapluie administré par le Programme des nations Unies pour l’Environnement, indique la presse locale.

Côte d’Ivoire :

— Le Projet de Gestion des Pesticides Obsolètes en Côte d’Ivoire (PROGEP-CI), lancé en 2013, a procédé au lancement de l’inventaire national des pesticides, au cours d’une cérémonie récemment à Abidjan.

Dans une allocution à l’occasion, Mme Kaba Nasséré, Directeur de Cabinet adjoint représentant le Ministre de la Salubrité, de l’Environnement et du Développement Durable a insisté sur les dangers que représentent ces pesticides obsolètes.

Elle a argué, en effet, que selon l’Organisation Mondiale de la santé (OMS) l’exposition aux pesticides cause 20.000 décès par an et pas moins de 3 millions de cas d’empoisonnement aigus.

Par ailleurs, plusieurs cas de décès et d’empoisonnement sont dus à un maniement incorrect des déchets de pesticides et des récipients. C’est pourquoi, la Côte d’Ivoire a sollicité et obtenu un don du Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) d’environ 4,5 milliards, pour la lutte contre ces substances dangereuses.

Kenya:

— L’Autorité nationale de la Construction (NCA) a élaboré un nouveau code pour la règlementation du secteur, qui prévoit notamment que tous les projets dans ce domaine adoptent désormais le concept de construction écologique.

Le nouveau code est actuellement devant le Parlement, a relevé le directeur exécutif de la NCA, Daniel Manduku, cité par des médias locaux, soulignant que ces nouvelles mesures visent à stimuler les constructions vertes.

Le nouveau code contribuera également à réduire la consommation d’énergie en encourageant les constructeurs à proposer des plans favorisant l’éclairage naturel et le recyclage de l’eau, a expliqué le responsable.

Mali :

La campagne de reboisement de la forêt classée de Tienfala au Mali a été lancée récemment, à l’initiative du maire de la commune rurale de Gabacoro, Modibo Dembélé.

Couvrant une superficie de 3.000 hectares, la forêt classée de Tienfala est une rare forêt abritant des espèces menacées d’extinction.

Selon les responsables de cette campagne, 50.000 arbres seront plantées pour faire face à la déforestation galopante dans la région.

Les agents des eaux et forêts présents sur place ont exhorté les initiateurs de la campagne à pérenniser cette pratique afin de mieux affronter les défis climatiques et sauvegarder le patrimoine forestier pour les générations futures.

Burkina Faso:

— La Fondation allemande Konrad Adenauer a organisé, récemment à Ouagadougou, une journée de plaidoyer pour la promotion des droits d’accès de la femme à la terre en milieu rural au Burkina Faso.

Au cours de ce conclave, organisé dans le cadre de la mise en œuvre du projet de la Fondation « Un monde sans faim, les droits fonciers des femmes en Afrique de l’Ouest », les participants ont formulé des critiques à l’encontre de la politique du gouvernement en matière de sécurisation foncière et des droits d’accès, de gestion et de transfert de la terre pour la femme, selon des journaux locaux.

Ils ont, en outre, fait état des défis et obstacles de la stratégie nationale de l’entreprenariat féminin et les stratégies de promotion des droits fonciers de la femme en milieu rural.

A noter qu’au Burkina Faso, 52 pc des actifs agricoles sont des femmes.