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08 Nov

Gira. Bicicletas de Lisboa: plus de 6.000 voyages ont été effectués sur les 100 vélos déjà disponibles au Parque das Nações

Bruxelles – Au cours du premier mois de l’opération « Gira. Bicicletas de Lisboa « , qui a démarré le 19 septembre, plus de 6.000 voyages ont été effectués sur les 100 vélos déjà disponibles au Parque das Nações à Lisbonne.

Entre le 19 septembre et le 18 octobre, 860 inscriptions ont également été enregistrées, dont plus de 90 pc sont annuelles. Les utilisateurs ont principalement opté pour les bicyclettes électriques (91 pc).

Le service « Gira » a trois types d’adhésion: l’abonnement annuel et l’abonnement mensuel, destinés uniquement aux résidents au Portugal, et le « Daily Pass » est principalement dédié aux touristes qui passent par Lisbonne.

-La municipalité de Loulé (sud) s’est associée à la deuxième édition de l’opération « Montanha verde » (montagne verte), une campagne initiée par le parc marin Zoomarine, visant la plantation de cinq mille arbres dans cette région.

En plus de la contribution au reboisement des zones dévastées par les violents incendies au Portugal, cette initiative vise également à sensibiliser la population à l’importance de préserver le patrimoine environnemental, qui sera décisif pour la durabilité de l’avenir commun.

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Bruxelles, – La Commission européenne a proposé, mercredi, de nouveaux objectifs en matière d’émissions moyennes de CO 2 de l’ensemble des voitures particulières et des camionnettes neuves dans l’Union européenne (UE) afin d’accélérer la transition vers des véhicules à émissions faibles ou nulles.

La Commission a accompli aujourd’hui une avancée décisive vers la mise en œuvre des engagements pris par l’UE dans le cadre de l’accord de Paris, dont celui, contraignant, de réduire d’au moins 40 % d’ici à 2030 les émissions de CO2 dans l’UE, a-t-elle indiqué dans un communiqué.

Les objectifs en matière de réduction d’émissions de CO2 proposés par la Commission  »se fondent sur des analyses rigoureuses » et sur une large participation de toutes les parties prenantes, des ONG aux acteurs du secteur, précise la Commission ajoutant que pour la flotte de voitures particulières et de camionnettes neuves, les émissions moyennes de CO2 devront être, en 2030, inférieures de 30 % à celles de 2021.

-La Commission européenne constate que la Belgique est l’un des sept pays qui devraient manquer leur objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Collectivement, l’objectif de 20% de réduction va cependant être réalisé.

L’exécutif européen a publié mardi un rapport d’étape sur les efforts climatiques deux ans après l’Accord de Paris. Il en ressort que la Belgique “devrait rater son objectif de 3,5 points de pourcentage”. L’objectif de réduction de la Belgique est de -15% pour 2020 par rapport à 2005.

Les États membres de l’UE se sont répartis des objectifs de réduction pour les émissions non industrielles (Effort Sharing Decision, ESD) pour la période 2013-2020, visant une réduction collective de 20% des émissions. « Les estimations préliminaires pour 2016 montrent que Malte, la Belgique, la Finlande et l’Irlande vont probablement échouer à honorer leurs objectifs », indique la Commission. L’Allemagne, l’Autriche et le Luxembourg devraient également manquer leur objectif de limitation des gaz à effet de serre dans les secteurs du bâtiment, des transports, des déchets et de l’agriculture.

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Paris,_Le ministre français de la Transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot a reconnu, mardi, qu’il serait difficile pour la France de maintenir l’objectif de réduire de 50 pc la part du nucléaire dans sa production d’électricité d’ici à 2025, adopté sous le précédent quinquennat.

«Il sera difficile de tenir ce calendrier de 2025 sauf à relancer la production d’électricité à base d’énergies fossiles», a déclaré le ministre à l’issue d’un Conseil des ministres.

«Si on veut maintenir la date de 2025 pour ramener dans le mix énergétique le nucléaire à 50 pc, ça se fera au détriment de nos objectifs climatiques et ça se fera au détriment de la fermeture des centrales à charbon et probablement, si on voulait s’acharner sur cette date, il faudrait peut-être même rouvrir d’autres centrales thermiques», a-t-il expliqué.

-Une centaine de pays ont été invités au Sommet sur le climat que la France organisera, le 12 décembre prochain, à l’occasion des deux ans de l’accord de Paris, a indiqué mardi la présidence française.

Les participants, dont le nombre est estimé à 2000 parmi lesquels 800 représenteront des organisations et acteurs publics et privés, s’attèleront à «dresser le bilan de notre trajectoire par rapport aux engagements», indique la même source.

«Si nous n’accélérons pas nos efforts, nous n’arriverons pas à atteindre l’objectif d’une augmentation (de la température) de 1,5 degré à la fin du siècle», a prévenu l’Elysée en soulignant la nécessité de «redoubler d’effort» et de réaliser «un sursaut» en la matière.

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Genève, _La probabilité est grande que l’année 2017, marquée par une succession de phénomènes météorologiques extrêmes, se classe parmi les trois années les plus chaudes jamais enregistrées, selon un rapport des Nations unies.

La température moyenne à la surface du globe pour les neuf premiers mois de l’année a dépassé la moyenne d’environ 1,1°C, révèle le rapport provisoire sur le climat mondial publié mardi.

« Sous l’effet d’un puissant Niño, 2016 devrait conserver son statut d’année la plus chaude, 2015 et 2017 se disputant la deuxième et la troisième places. Les années 2013 à 2017 sont bien parties pour constituer la période de cinq ans la plus chaude jamais enregistrée », souligne l’agence onusienne.

En outre, 2017 est en passe de devenir l’année sans Niño la plus chaude jamais enregistrée puisque les températures en 2016 mais aussi en 2015, avaient été poussées à la hausse par un phénomène El Niño exceptionnellement puissant.

-. L’usage des sacs plastique a chuté de 80 pc en Suisse un an après leur introduction par la plupart des enseignes du pays, a révélé une enquête menée par la radio publique alémanique SRF.

La mesure visant à taxer l’usage des sacs en plastique autrefois distribués gratuitement aux caisses des grandes surfaces est un succès.

Lancée il y a exactement une année, l’initiative a atteint l’objectif escompté avant la date butoir de 2018 contribuant ainsi grandement à la protection de l’environnement, estiment les auteurs de cette étude.

Celle-ci a montré que depuis que les sacs plastique ne sont plus distribués gratuitement aux caisses, la demande a chuté de manière substantielle chez les deux plus grands distributeurs, Migros et Coop.

Ces deux sociétés ont été les premières à réagir aux préoccupations de la société civile face à la pollution que représentent les sacs en plastique. Elles ont été vite rejointes par les groupes Denner, Spar et Manor.

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Le tourisme écologique est appelé à devenir, dans les prochaines décennies, le meilleur levier de développement des zones rurales en Espagne, grâce à son impact en matière de création d’emplois et de fixation des populations dans ces zones, ont estimé des responsables et experts participant aux travaux du 2ème Congrès national du tourisme écologique, qui s’est ouvert mardi à Guadalupe, dans la province de Cáceres (ouest).

Ce type de tourisme doit tirer parti de la riche biodiversité de l’Espagne et du patrimoine naturel de ces différentes régions, ont-ils souligné, appelant à des mesures pour accompagner le développement de cette activité.

La secrétaire d’Etat au Tourisme, Matilde Asian, a relevé dans ce sens que le tourisme écologique permet de réduire l’émigration des populations vers les zones urbaines en créant des emplois dans les zones rural, notant que l’Espagne fait figure de leader de ce secteur sur le plan international.

_ Le porte parole du groupe populaire (droite) au Sénat (chambre haute du parlement), Carlos Manuel Cotillas López, a mis l’accent sur l’importance du parachèvement du projet de Pacte national de l’eau, afin de remédier aux effets de la sécheresse dont souffre l’Espagne.

M. Cotillas a également défendu, devant les critiques des représentants de l’opposition, la politique du gouvernement espagnol pour faire face à la sécheresse, notant que l’exécutif mène depuis quatre ans des actions pour soutenir les agriculteurs et les éleveurs sur l’ensemble du territoire espagnol.

«La sécheresse ne requiert pas une tempête d’idées mais des réalités immédiates», a-t-il souligné, alors que les partis de l’opposition critiquent la faiblesse des mesures visant à limiter les pertes dans le secteur agricole dues au manque d’eau.

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Londres, _ Selon l’ONG britannique Oxfam, les populations vivant dans des pays à revenu faible et à revenu intermédiaire sont en moyenne cinq fois plus susceptibles d’être déplacées à cause de catastrophes climatiques extrêmes et soudaines (comme les tempêtes ou les inondations) que les habitants de pays à revenu élevé.

Dans son rapport « Déracinés par le changement climatique », Oxfam démontre l’extrême inégalité du changement climatique qui touche plus durement les populations les plus pauvres, celles dont les émissions de gaz à effet de serre sont à peine mesurables.

Ainsi, entre 2008 et 2016, 14 millions de personnes ont été déplacées dans les pays à revenu faible et intermédiaire contre seulement 1 million dans les pays riches.

En 2016, 23,5 millions de personnes ont été déplacées à cause de conditions climatiques extrêmes. Ce total est certainement sous-estimé car il ne tient pas compte des catastrophes « lentes » comme les sécheresses ou la montée du niveau de la mer. Par exemple, pour les neuf premiers mois de 2017, 1,9 million de personnes ont été déplacées seulement à cause de la sécheresse.

« La multiplication inquiétante de tempêtes comme Irma, préfigure les bouleversements profonds liés au changement climatique auxquels la population doit pouvoir s’adapter », affirme le responsable du climat à Oxfam.

Et d’ajouter que « le changement climatique érode les côtes, inonde les maisons, dégrade irrémédiablement les terres agricoles. Des millions de personnes voient leurs vies brisées et assistent, impuissantes, à une destruction de leur environnement qui les pousse à fuir. Il n’appartient pas aux communautés les plus pauvres de gérer seules les conséquences du changement climatique dont elles ne sont pas responsables ».

Les Îles Fidji, le pays hôte de la COP23, est aussi victime du changement climatique et de la montée des eaux : 55 000 personnes ont été déplacées et 1/5ème de la production agricole domestique a été détruite par le cyclone Winston en 2016.

Selon une estimation, à long terme, la montée du niveau des mers résultant d’un réchauffement de 2 °C pourrait entraîner la submersion de terres où vivent actuellement 280 millions de personnes. Affectées en première ligne, certaines populations insulaires jouent aujourd’hui un rôle crucial, prenant le leadership et prônant des solutions en réponse à la crise.

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