ActualitésLe gouvernement bruxellois lance deux ‘’ambitieux’’ programmes visant à développer le photovoltaïque

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10 Mar

Le gouvernement bruxellois lance deux ‘’ambitieux’’ programmes visant à développer le photovoltaïque

Bruxelles, 10/03/2017 (MAP)- Le gouvernement bruxellois vient de lancer deux ‘’ambitieux’’ programmes visant à développer le photovoltaïque (SOLARCLICK) et rendre les bâtiments moins gourmands en énergie (NRCLICK). Tous deux ciblent les bâtiments publics et doivent aider la Région bruxelloise à atteindre ses objectifs en matière énergétique et climatique.

Il s’agit d’accompagner techniquement et financièrement les acteurs publics – communaux et régionaux – pour produire davantage d’énergie renouvelable et diminuer les émissions de gaz à effet de serre.

Selon l’Agence de l’Environnement de la région Bruxelles-Capitale, grâce à SolarClick, ce sont près de 85.000 m2 de toitures qui seront équipés d’ici à 2020 de panneaux photovoltaïques, augmentant ainsi d’environ 22,5pc la puissance photovoltaïque actuellement installée à Bruxelles.

NRClick veut diminuer rapidement les consommations totales de gaz et d’électricité des bâtiments publics, respectivement de 15pc et de 5pc.

La région bruxelloise doit réduire de 30pc les émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2025 (par rapport à 1990) et doubler la production d’énergie renouvelable d’ici à 2020 (par rapport à 2013, la faisant passer de 2pc à 4pc). Ces objectifs sont le fruit de l’accord sur le ‘’Burden Sharing’’ qui partage entre le Fédéral et les trois Régions les efforts imposés par l’Union européenne.

Voici le bulletin de l’écologie de l’Europe occidentale pour la journée du vendredi :.

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.- Lisbonne –  Le coup d’envoi d’une campagne visant la fermeture de la centrale nucléaire espagnole d’Almaraz a été donné, jeudi, à travers la collecte de signatures sur des cartes postales qui seront remis aux chefs de gouvernement portugais et espagnol.

L’initiative, organisée par le Parti écologiste « Les Verts » (PEV) a été lancée sous le slogan « Il est urgent de fermer Almaraz » dans les districts de Castelo Branco, Portalegre, Santarém, Setúbal et Lisbonne, avec la collecte de signatures sur deux cartes, où l’on demande au Premier ministre portugais, António Costa, et au chef du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, la fermeture de la centrale nucléaire d’Almaraz.

« Nous avons l’intention de collecter des signatures en incitant les gens eux-mêmes à envoyer  à travers le parti des cartes destinées, d’abord, au Premier ministre portugais afin qu’il déploie tous les efforts, notamment diplomatiques, auprès du gouvernement espagnol en vue de fermer la centrale », située à 100 km de la frontière portugaise, a déclaré Miguel Martins, du PEV.

Le responsable rappelle dans ce sens que la centrale nucléaire d’Almaraz est « obsolète » et devait être fermée en 2010.

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.- Le conseil municipal de la ville de Mira et l’Université d’Aveiro ont signé jeudi un protocole de coopération qui permettra d’examiner en temps réel l’érosion côtière et les courants de retour sur la plage Praia de Mira.

« Il s’agit d’un projet pilote de vidéo-surveillance qui permettra de renforcer la sécurité de la plage et peut être accompagné par des citoyens par le biais d’une application mobile qui est développée par l’Université », a expliqué le président de la municipalité, Raul Almeida.

.- Madrid – Le sous-secrétaire du ministère de l’Intérieur, Luis Aguilera, le président de l’Association des municipalités des aires de centrales nucléaires (AMAC) et maire de Cofrentes (région de Valence, est), Salvador Honrubia, ont signé jeudi un accord pour améliorer les protocoles en cas d’urgence nucléaire.

Ces protocoles concernent toutes les localités situées dans ce qu’on appelle la zone 1 d’urgence nucléaire, c’est-à-dire un rayon de 10 km autour de chaque centrale nucléaire.

L’accord fixe les modalités de la collaboration entre la Direction générale de la protection civile et des urgences et l’AMAC, dans le but d’apporter aide technique et accompagnement aux municipalités dans leurs actions visant à se préparer à d’éventuels accidents nucléaires.

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.- Le Conseil du réseau des parcs nationaux espagnols a approuvé jeudi le Plan cadre d’utilisation et de gestion (PRUG) du Parc national de Las Tablas de Daimiel (région de Castille-La Manche), ce qui ouvre la voie à l’entrée en vigueur définitive de ce texte.

Ce plan, dont l’élaboration a commencé en 2011, doit encore être approuvé par le gouvernement de Castille-La Manche avant sa publication au bulletin officiel et son entrée en vigueur effective, ont indiqué les médias locaux.

L’élaboration du PRUG a été l’un des objectifs fondamentaux pour les responsables du Parc national de Las Tablas de Daimiel et les institutions chargées de l’environnement sur le plan régional et national, compte tenu de son importance pour la protection de la faune et de la flore de cet espace naturel.

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.-Londres – Le réchauffement climatique est un problème majeur posé à l’humanité toute entière, selon Greenpeace qui met en garde contre les retombées d’une « crise qui s’aggrave ».

Les émissions mondiales de gaz à effet de serre ne cessent d’augmenter et l’année 2016 est la plus chaude jamais enregistrée, souligne l’ONG écologiste qui s’inquiète « des calottes glaciaires qui fondent » et de la hausse des catastrophes climatiques.

Et d’ajouter que les écosystèmes sont menacés, affirmant que les réfugiés climatiques sont devenus une réalité. « Notre planète se dérègle, c’est incontestable, l’être humain qui est responsable », estime cette ONG.

.- Le réchauffement climatique perturbera les quatre cinquièmes des océans dans le monde d’ici 2050 si les émissions de gaz à effet de serre continuent à augmenter, menaçant les poissons qui sont la principale source de nourriture pour un milliard d’individus, prévient la British National Oceanography Centre.

Toutefois, la réduction des émissions humaines donnerait à la vie marine plus de temps pour s’adapter aux conditions plus chaudes, ou pour que des espèces allant des algues au cabillaud puissent partir vers des eaux plus froides plus près des pôles, soulignent les experts anglais.

Le déclin de la quantité d’oxygène dans l’eau et une réduction des nutriments, tous deux liés au changement climatique, ajouteraient aux pressions pesant sur les océans.

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.- Paris – Une « Alliance nationale Bois Construction Rénovation » a été lancée jeudi en France en tant qu’initiative contribuant aux engagements pris en matière de lutte contre le changement climatique lors de la COP21.  Le texte de l’initiative a été signé par les ministres du logement et de l’habitat, l’association des régions de France et les acteurs de la filière bois.

Qualifiée d’Initiative volontaire et partenariale, l’Alliance s’adresse à l’ensemble des maîtres d’ouvrages publics, privés et bailleurs sociaux, aux maîtres d’œuvre, à l’État et ses opérateurs, aux collectivités territoriales, aux professions et prescripteurs du bâtiment, et aux acteurs de la filière forêt-bois.

A travers cette démarche, les signataires s’engagent à diffuser et faire connaître les avantages qui s’attachent à l’usage du matériau bois dans la construction, à inciter les maîtres d’ouvrage à s’engager dans l’acte de construire avec du bois, afin d’augmenter la part de ce matériau renouvelable, notamment dans les constructions publiques et à s’inscrire dans la dynamique du label « Bâtiments à énergie positive et Réduction carbone » qui anticipe la future réglementation environnementale du bâtiment neuf prévue par la loi de transition énergétique pour la croissance verte. L’Alliance s’engage également à cofinancer une étude prospective sur la demande de matériau bois dans la construction à horizon 2020-2030.

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.- La France accueillera à Cayenne (Guyane), les 16 et 17 mars, la Conférence des Nations unies de la convention de Carthagène pour la protection et la mise en valeur du milieu marin de la région des Caraïbes. Cette convention a été signée en Colombie le 24 mars 1983 et regroupe aujourd’hui 25 Etats riverains de la zone « Grande Caraïbe ».

Selon un communiqué, la ministre française de l’environnement présidera un segment ministériel, le 17 mars, pour aboutir à une déclaration commune, l’appel de Guyane, qui vise à accélérer la préservation et la valorisation de la biodiversité de la zone Caraïbe.

La convention de Carthagène comprend trois protocoles qui portent respectivement sur la protection des habitats et des espèces sauvages (SPAW), la lutte contre les pollutions d’origine terrestre et déversées dans la mer (LBS) et le renforcement des mesures pour prévenir et répondre aux risques de marées noires (Oil Spill).

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