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17 Avr

Le gouvernement burkinabè a pour une transition vers une économie verte, respectueuse des équilibres écologiques

Dakar -« L’objectif principal du gouvernement burkinabè dans ses approches stratégiques du développement durable est la transition vers une économie verte, respectueuse des équilibres écologiques et susceptible d’ouvrir de nouvelles opportunités de création de richesses et d’emplois durables pour nos populations », a indiqué le Premier ministre Paul Kaba Thiéba.

Dans ce sens, au cours de l’année 2016, ‘’notre attention a été particulièrement dirigée vers la préservation de la biodiversité, la promotion de la gouvernance environnementale et l’amélioration du cadre de vie de nos populations’’, a-t-il ajouté dans son discours vendredi devant les députés.

Selon lui, la sauvegarde de la biodiversité s’est traduite par la réhabilitation et la restauration des aires classées, par la récupération de 8 528 ha de terres dégradées, la préservation des forêts et de la faune à travers la mise sous aménagement de plus de 400 000 ha de forêt et de 982 881 ha d’aire de protection faunique, et la production de 9,9 millions de plants et le renforcement des capacités de 19.000 acteurs sur les techniques de plantation et d’entretien des plants, outre la sensibilisation de 4.396 personnes sur la création et la gestion des espaces de conservation.

Concernant la gouvernance environnementale, l’accent a été mis sur l’élaboration du manuel de police environnementale, en vue de l’application du principe «pollueur-payeur», ainsi que la restructuration du Corps Paramilitaire des Eaux et Forêts, à travers l’adoption de 4 textes règlementaires.
Par ailleursVoici le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du lundi 17 avril :

Tanzanie :

Le gouvernement tanzanien envisage d’entamer, l’année prochaine, l’exploitation de l’énergie géothermique du lac Ngozi, dans la localité de Mbeya, en vue de renforcer sa capacité électrique, a fait savoir le directeur de la « Tanzania Goethermal Developement Company » (TGDC), cité par des médias locaux.

L’étude de faisabilité concernant deux autres projets d’énergie géothermique dans les aires de Songwe et de Mbaka Kiejo, a été achevée, a relevé le responsable, ajoutant que l’ensemble des travaux exploratoires a nécessité environ 8 millions de dollars.

A terme, il est prévu que 200 MW supplémentaires soient fournis par les centrales géothermiques d’ici à 2025, souligne-t-on.

A l’instar de son voisin le Kenya, la Tanzanie qui dispose d’un important potentiel géothermique estimé à environ 5.000 MW répartis sur 50 aires, ambitionne à travers l’exploitation de cette nouvelle source d’électricité, diversifier son mix énergétique qui dépend actuellement en grande partie du gaz et de l’hydroélectricité.

Mali :

L’Agence Nationale de Gestion des Stations d’Epuration du Mali (ANGESEM) en partenariat avec le PNE (Partenariat National de l’Eau du Mali) ont organisé récemment deux jours de concertation pour une gestion durable des eaux usées de Sotuba.

Cette rencontre a regroupé les unités industrielles de la rive gauche, avec comme objectif fondamental de renforcer la collaboration entre l’ANGESEM et les industriels pour une gestion durable des eaux usées industrielles.

Dans son allocution d’ouverture, le Secrétaire Général du ministère de l’environnement M Berthé a salué l’engagement de tous les acteurs qui sont déterminés à faire en sorte que la question des eaux usées soit une question majeure dans la préservation de l’environnement.

« C’est pourquoi la station d’épuration de Sotuba est née de la volonté du gouvernement Malien de trouver des solutions aux problèmes de pollution et de santé, suite au rejet dans le fleuve des déchets dangereux par les unités industrielles installées dans la zone », a-t-il dit.

Pour autant, il déplore le fait que la station depuis 2010 n’a pu fonctionner à hauteur de souhait, ainsi des dysfonctionnements ont été constatés engrainant des difficultés qui interpellent chacun des acteurs.

Pour le président du PNE-Mali M Mamadou Sylla, l’eau est au cœur des défis que le monde doit relever en termes développement, qu’il s’agisse de développement industriel, de sécurité alimentaire, de réduction de la pauvreté, de croissance économique ou de santé humaine, l’eau est le lien indispensable.

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