ActualitésLe gouvernement fédéral belge confirme la sortie du pays du nucléaire en 2025

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31 Mar

Le gouvernement fédéral belge confirme la sortie du pays du nucléaire en 2025

Bruxelles – Le gouvernement fédéral belge s’est accordé sur une stratégie énergétique, qui confirme notamment la sortie du pays du nucléaire en 2025.

L’annonce a été faite par le Premier ministre, Charles Michel, et la ministre de l’Energie, Marie Christine Marghem, à l’issue du comité ministériel restreint réuni, vendredi.

Cette stratégie fédérale, qui ne remet pas en cause la sortie de la Belgique du nucléaire en 2025 (une échéance établie dans une loi de 2003, confirmée en 2015, est l’un des piliers du Pacte énergétique qui doit unir le fédéral et les trois Régions du pays, et qui a déjà reçu le feu vert de la Wallonie et de Bruxelles.

Voici le bulletin de l’écologie de l’Europe Occidentale pour la jourée du samedi 31 mars 2018:

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Madrid, – L’Espagne est le deuxième pays d’Europe en termes de superficie forestière, derrière la Suède, et l’activité liée à l’exploitation du bois a généré l’année dernière un volume de 3,5 millions m3 de cette matière, soit une valeur de plus de 100 millions d’euros, selon les chiffres de Maderea, plateforme dédiée au développement du marché espagnol du bois.

Isabel Maria Lorente, ingénieure forestière et responsable de cette plateforme, a souligné que les entreprises du secteur sont, aux côtés des propriétaires des terrains, les premiers à vouloir la préservation des forêts à travers une exploitation durable et rationnelle.

Dans des déclarations à l’agence EFE, elle a souligné que, contrairement aux idées reçues, la bonne conservation des espaces forestiers est directement liée à une exploitation adéquate des ressources, affirmant que les forêts qui donnent le meilleur rendement sont celles qui sont exploitées de manière durable et qu’en plus, ces forêts sont moins vulnérables aux maladies et aux incendies.

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-Les technologies de la biomasse, qui représentent actuellement une capacité installée de 1.038 MW en Espagne, sont capable d’augmenter de 23 pc la production électrique globale du pays ibérique si des modifications juridiques sont apportées, rapporte la Revue technique de l’environnement (RETEMA).

Le secteur espagnol de la biomasse espère que la nouvelle loi sur le changement climatique et la transition énergétique, qui actuellement en cours d’élaboration, retiendra la biomasse comme l’une des principales solutions en vue d’un mix énergétique renouvelable, affirme la revue.

Les caractéristiques de la biomasse, qui allie les propriétés des énergies renouvelables aux capacités de régulation des centrales thermiques, sont nécessaires pour pouvoir augmenter le pourcentage du renouvelable dans le mix énergétique, souligne la même source.

Lisbonne – Le Portugal et l’Espagne ont lancé leur candidature en vue de l’évaluation de la qualité de 67 masses d’eau partagées pour le financement du programme de coopération transfrontalière, le premier projet dans le cadre de la Convention d’Albufeira.

Le projet, d’un coût de trois millions d’euros, vise à « définir une méthodologie commune à appliquer par l’Espagne et le Portugal pour évaluer l’état de la qualité des masses des eaux transfrontières situées dans 25 zones protégées d’Espagne et dix du Portugal », a indiqué l’Agence portugaise de l’environnement (APA) dans un communiqué.

La candidature au Programme de coopération transfrontalière Espagne-Portugal a été présentée par l’APA, représentant le Portugal, et la direction générale de l’eau du ministère de l’agriculture au nom de l’Espagne.

Selon l’APA, le projet en question est d’abord promu par le Portugal et l’Espagne dans le cadre de la Convention d’Albufeira, qui couvre tous les bassins partagés par les deux pays.

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Londres- Mitsubishi vient de signer un accord pour acquérir 33,4 pc d’un important projet de parc éolien en mer au Royaume-Uni, aux côtés du français Engie et d’EDPR, filiale de l’électricien portugais EDP.

Le parc éolien de Moray East d’une capacité de 950 mégawatts (MW) et situé en mer du Nord, à 22 km au large de l’Ecosse, doit être mis en service en 2022 et sera l’un des plus grand au monde.

Mitsubishi Corporation rachète une partie des 77 pc détenus jusqu’ici par EDPR mais ne précise aucun des éléments financiers de l’opération menée via sa filiale Diamond Generating Europe (DGE), spécialisée dans l’éolien en mer et basée au Royaume-Uni.

Ce n’est pas le premier investissement du groupe japonais dans l’éolien en mer en Europe, où il détient également des participations dans un projet de parc de plus de 700 MW au Pays-Bas, et dans un autre de plus de 300 MW en Belgique.

Mitsubishi Corporation est également présent dans un parc de 130 MW déjà en opération aux Pays-Bas.

Grâce à d’importantes baisse de ses coûts ces dernières années, l’éolien en mer est en plein développement en Europe, alors que l’Union européenne s’est fixé des objectifs ambitieux en matière d’énergies renouvelables.

La France et l’Allemagne se sont mis d’accord pour continuer à faire de la lutte contre le dérèglement climatique et de la préservation des écosystèmes, les deux priorités majeures de leur action commune au niveau européen.

« La lutte contre le dérèglement climatique demeure parmi les plus grands défis auxquels nos sociétés font face. La coopération entre l’Allemagne et la France est essentielle dans ce domaine structurant de l’action de l’Union européenne qui doit conserver son leadership international et mettre en œuvre l’Accord de Paris », ont indiqué la ministre allemande de l’Environnement, de la Protection de la Nature, et de la Sécurité nucléaire, Svenja Schulze, et le ministre français de la Transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot.

« Nous allons continuer à travailler ensemble, avec nos partenaires européens, au relèvement de l’ambition de l’Union européenne dans ce domaine », ont-ils ajouté, faisant savoir qu’ils continueront à renforcer le rôle de l’Union européenne en tant que précurseur mondial en matière d’action climatique.

Pour se conformer avec l’Accord de Paris, l’Union européenne devra étudier rapidement la possibilité de réviser à la hausse son engagement en matière de réduction des émissions de Gaz à Effet de Serre d’ici 2030, pour contribuer à combler l‘écart qui existe globalement entre les engagements pris et l’objectif fixé par l’Accord de Paris de limitation à 2°C, voire 1.5°c, du réchauffement climatique, selon le communiqué.

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