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09 Mai

Le gouvernement kényan va allouer une enveloppe de 6 milliards de shillings kényans au financement d’un projet d’irrigation dans le comté de Murang’a

Dakar –  Le gouvernement kényan va allouer une enveloppe de 6 milliards de shillings kényans (environ 58,2 millions de dollars) au financement d’un projet d’irrigation dans le comté de Murang’a (sud-est du pays), visant à fournir de l’eau aux populations du comté affectées par la sécheresse.

Le projet concerne cinq localités de la région basse dudit comté, à savoir Kambiti, Gaturi, Kirimiri, Ithanga et Maragua Ridge, a précisé le secrétaire principal au ministère de la Décentralisation, Irungu Nyakera, ont rapporté des médias locaux.

Le projet, qui s’étale sur 3 ans et devrait être lancé en 2018, prévoit d’apporter de l’eau à quelque 6.000 ménages grâce à la mise à contribution de 4 rivières que sont Thika, Maragua, Kayahwe et Saba Saba, en vue de booster la production agricole de la région.

« Les agriculteurs devraient être en mesure de produire plusieurs cultures, dont le riz et les oignons. Nous prévoyons un chiffre d’affaires de 12 milliards de shillings grâce à la vente des produits agricoles », a indiqué M. Nyakera.

Voici le bulletin quotidien de l’écologie de l’Afrique pour la journée du mardi 09 mai 2017 :

Sénégal :

— La République populaire de Chine va financer la réalisation de plus de 250 forages supplémentaires dans le cadre du volet hydraulique rurale du Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC), a révélé, lundi, le Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne.

« Le vice-président chinois vient de confirmer au président de la République Macky Sall, le financement du Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC) dans son volet hydraulique rurale pour plus de 250 forages supplémentaires qui seront réalisés au Sénégal », a-t-il dit après une audience et une séance de travail avec le vice-président chinois, Li Yuanchao.

— Le Sénégal devrait recevoir de l’électricité venant du barrage de Kaléta (Guinée) dans 18 mois, avec la fin des travaux de construction de la ligne d’interconnexion des réseaux électriques des pays membres de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Gambie (OMVG), rapportent des médias.

L’annonce a été faite à Tambacounda, par Amadou Matar Diouf, expert environnementaliste à l’OMVG.

Il a précisé que les travaux de construction de la ligne d’interconnexion vont démarrer courant mai, dans le cadre du projet Energie de l’organisation sous-régionale.

Le projet Energie de l’OMVG concernant la Gambie, la Guinée, la Guinée-Bissau et le Sénégal, compte deux composantes : la construction du barrage de Sambangalou, d’une capacité de 128 MW et 402 gigawatts et la construction d’une ligne d’interconnexion de 1.677 km, dont 701 km au Sénégal.

Burkina Faso :

— La capitale burkinabè a abrité, du 2 au 6 mai courant, la 2e édition de la Semaine des énergies et énergies renouvelables d’Afrique (SEERA), sous le thème : «Promotion du mix énergétique et de l’efficacité énergétique pour un accès durable à l’énergie pour tous».

Cette manifestation avait pour objectif d’envisager des perspectives en vue d’accroître la production en énergie électrique sur toute l’étendue du territoire burkinabè.

Pour le ministre de l’Energie, Alfa Oumar Dissa, la SEERA 2017 s’inscrit dans un des objectifs majeurs du Plan national de développement économique et social (PNDES), qui se focalise sur l’accroissement de la disponibilité et de l’accessibilité de l’énergie.

Niger :

— « Les politiques de sauvegardes environnementales et sociales » est le thème central d’un atelier d’échange et de partage qui a été organisé la semaine dernière à Niamey.

Au cours de cette rencontre de trois jours, plusieurs thématiques ont été développées, entre autres, la « Vision globale des politiques de sauvegardes sociales et environnementales de la Banque mondiale » et le « Cadre juridique et procédure administrative des évaluations environnementales et sociales ».

En marge des travaux, les participants ont effectué des visites de terrain. Ils se sont rendus notamment sur le chantier de la première station de traitement des boues de vidange pour 40.000 habitants du Projet Eau et Assainissement en Milieu Urbain (PEAMU) situé au quartier koubia à Niamey.

 

Côte d’Ivoire :

— La 3ème édition de l’opération de salubrité publique ‘’Grand ménage’’ a été, samedi, l’occasion pour la ministre de la salubrité, de l’environnement et du développement durable, Mme Anne Désirée Ouloto, d’inviter les citoyens à faire montre de civisme et fournir des efforts d’abstention de jeter des ordures dans la rue.

A Abidjan, cette opération a enregistré la participation de la quasi-totalité des communes, selon la ministre, qui s’est félicitée du fait que toutes les régions ont amorcé la dynamique d’une propreté généralisée de leurs localités.

« Je lance un appel pressant aux Ivoiriens pour demeurer dans cette dynamique pour que, à terme, nous réussissons le pari d’une Côte d’Ivoire débarrassée de toutes ces ordures et éloignée du péril écologique », a-t-elle dit lors d’une conférence de presse.

Dans la capitale économique ivoirienne, l’opération « Grand Ménage » a enregistré un taux d’adhésion de 74 pc, contre 55 pc dans le reste du pays, d’après des chiffres fournis par les initiateurs.

 

— Des universitaires réunis lundi à Abidjan dans le cadre d’un atelier d’échanges se sont instruits sur le Projet de Gestion des Pesticides Obsolètes en Côte d’Ivoire (PROGEPCI), destiné à prendre en charge la problématique des pesticides obsolètes et déchets associés.

A cette occasion, les experts ont pris connaissance des missions, activités, l’état d’avancement ainsi que la mise en œuvre du PROGEPCI, un projet qui couvre l’ensemble du territoire ivoirien.

Ce projet, précise-t-on, va se dérouler en trois étapes dans sa phase de mise en œuvre. Dans un premier temps, il s’agira de faire l’inventaire national des pesticides. Ensuite, de procéder à la collecte, au transport, au stockage et à l’élimination des pesticides obsolètes, et enfin faire la promotion des alternatives aux pesticides.

« L’objectif de ce plan d’action est d’améliorer la gestion des pesticides obsolètes et déchets associés en Côte d’Ivoire par la promotion d’une gestion rationnelle des pesticides tout au long de leur cycle de vie’’, a expliqué le coordonnateur dudit projet, Georges Kouadio, représentant également le ministre de la salubrité, de l’environnement et du développement durable.

Selon les experts, l’agriculture ivoirienne fait l’objet depuis quelques années de l’usage abusif et généralisé des pesticides synthétiques pour lutter contre les agents ravageurs, tels que les plates parasites, les micro-organismes pathogènes (bactéries, champignons, mycoplasmes, virus), les insectes, les nématodes et les animaux ravageurs. Toutefois, plusieurs résultats scientifiques révèlent les effets néfastes de certains pesticides chimiques notamment, les pesticides obsolètes sur l’environnement et la santé, explique-t-on.

LA/LS

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