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30 Juin

Le gouvernement polonais alloue plus de 37,5 millions d’euros pour la prévention contre les inondations

Varsovie –  Le gouvernement polonais a alloué plus de 150 millions de Zlotys (plus de 37,5 millions d’euros) pour la prévention contre les inondations dans le nord-ouest du pays, en particulier au niveau de la province de Gdansk.

Le projet, qui sera achevé en 2023 et qui est financé à près de 50 pc par l’Union européenne, comprend la mise en place de grands réservoirs d’eau pour la retenue des eaux de pluie et leur utilisation pour irriguer les espaces verts ou à des fins agricoles, ainsi que la création de canaux pour le drainage des eaux de pluie qui tombent en abondance dans la région, la première du pays en quantité de précipitations.

Il prévoit également, selon un communiqué publié jeudi par le gouvernement, la modernisation des équipements du réseau de la météorologie, qui ont montré leurs limites au cours de l’année pour prévoir les urgences, le développement du système d’alerte, particulièrement au niveau des municipalités de Gdansk et de Sopot, la mise en place de 75 points analyse des données climatiques dont 19 pour mesurer les précipitations et 55 les niveaux d’eau dans les réservoirs, rivières, vallées et lacs dédiés à la collecte des eaux pluviales ainsi que la mise sur pied d’une nouvelle station météorologique.

En général, les différentes régions de Gdansk enregistrent après la fonte des neiges et le début de la saison pluviale des précipitations pouvant dépasser 160 mm par jour, ce qui a conduit au cours de la dernière année à la destruction de 42 réservoirs de moyenne et petite capacités pour recueillir l’eau, aux inondations de champs agricoles, habitations et bâtiments administratifs, sociaux et éducatifs et de nombreuses infrastructures routières et ferroviaires.

Voici le bulletin de l’écologie de l’Europe Orientale pour la journée du vendredi 30 juin 2017:

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Grèce:

Le Fonds mondial pour la nature (WWF) en Grèce a lancé une alerte pour mettre en garde contre les risques d’incendie dans les forêts en cette période de canicule comme cela s’est produit il y a dix ans dans le parc national du Mont Parnitha, près de la capitale grecque, Athènes, dont 38 hectares ont été ravagés par les feux.

Le Fonds indique qu’un dixième de la superficie incendiée a été reboisé grâce à la participation de 2.500 bénévoles et pour un coût de quatre millions d’euros, ajoutant qu’il faut encore 10 millions d’euros pour achever l’opération de reboisement.

Turquie:

En 2016, un total de 498,864 millions de barils de pétrole brut a été acheminé vers les marchés mondiaux à partir des quatre oléoducs traversant la Turquie, dont 50,9 pc à partir de l’oléoduc Bakou-Tbilissi-Ceyhan, soit un volume de 253,976 millions de barils.

La quantité de barils de pétrole brut transportée a affiché une baisse de 1,2 pc entre 2015 et 2016, d’après des données de la Société turque de transport du pétrole BOTAS.

Par ailleurs, quelque 189,439 millions de barils de pétrole brut ont été acheminés vers les marchés à partir de l’oléoduc Irak-Turquie, 35,357 millions de barils via l’oléoduc Ceylan-Kirikkale et 20,092 millions barils de l’oléoduc Batman-Dortyol.

Une baisse de 1,5 pc du volume de pétrole brut transféré a été enregistrée à partir du pipeline Irak-Turquie et une diminution de 3,1 pc par l’oléoduc Bakou-Tbilissi-Ceyhan.

En 2016, une hausse de 14 pc a été observée dans la quantité de pétrole brut acheminée à partir de l’oléoduc Cehyan-Kirikkale, par rapport à l’année 2015.

Enfin, une augmentation de 1,8 pc a été constatée dans la quantité de pétrole brut acheminée par l’oléoduc Batman-Dortyol, au cours de la même période.

La capacité de l’oléoduc Irak-Turquie, mis en service en 1977, avait été augmentée en 1987 à 519,5 millions de barils de pétrole par an alors que celle de l’oléoduc Bakou-Tiflis-Ceylan est de 366,5 millions de barils.

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Russie:

La Russie vient d’entamer une longue et coûteuse opération de traitement des déchets nucléaires issus de sous-marins à propulsion nucléaire datant de l’ère soviétique et ce, dans le cadre d’un programme encadré et financé en partie par la communauté internationale.

En effet, le combustible radioactif provenant d’une centaine de réacteurs nucléaires ayant propulsé une cinquantaine de sous-marins à l’époque de l’URSS est stocké depuis trente-cinq ans dans une ancienne base navale dans la baie d’Andreïeva, dans le nord-ouest de la Russie.

Cette situation présente un risque important sur l’environnement, estime la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), qui contribue au financement du projet de nettoyage du site.

Il a donc été décidé de transférer le combustible nucléaire, via le port de Mourmansk, jusqu’à l’usine de traitement des déchets nucléaires de Mayak, située dans la ville de Tcheliabinsk, juste à l’est de l’Oural et non loin de la frontière du Kazakhstan.

Cette opération de plusieurs années est aussi financée par l’Union européenne et sept pays occidentaux, en l’occurrence l’Allemagne, le Canada, le Danemark, la Finlande, la France, la Norvège et le Royaume-Uni.

 

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