Le gouvernement portugais se félicite de la proposition de Bruxelles sur la protection civile en Europe

Lisbonne – Le Premier ministre portugais Antonio Costa s’est félicité, jeudi, de la proposition faite par la Commission européenne visant à créer une « réserve de capacités » de l’Union européenne lui permettant d’intervenir directement en cas de catastrophes naturelles dans un pays membre.

« Je salue la décision de la Commission européenne de procéder à la création d’une réserve de moyens de protection civile de l’UE. Cette proposition est conforme à ce que nous défendons depuis plusieurs années et à ce que j’ai réitéré à Jean-Claude Juncker lors de sa visite à Lisbonne, il y a moins d’un mois », a écrit M. Costa dans un message posté sur son compte Twitter.

Le message du chef du gouvernement portugais a été publié quelques heures après que la Commission européenne a proposé que l’UE se dote de ses propres ressources opérationnelles pour pouvoir intervenir directement à l’occasion de catastrophes naturelles dans un pays membre, telles que les récents incendies au Portugal.

La réserve, appelée « rescEU »,  est l’un des principaux éléments des propositions présentées par l’exécutif européen pour renforcer le mécanisme de protection civile européenne, une volonté expresse de son chef, Jean-Claude Juncker, après les incendies de forêt dévastateurs cette année au Portugal.

Cette réserve serait composée d’avions de lutte contre les incendies de forêt -loués et non achetés-, de pompes à eau, de matériel de sauvetage en milieu urbain ou encore de matériel médical d’urgence.

Outre la création de capacités propres, qui seront gérées par la Commission européenne pour compléter les moyens nationaux, Bruxelles propose d’aider les États membres à renforcer leurs capacités nationales en finançant l’adaptation, la réparation, le transport et les coûts opérationnels de leurs moyens.

Le pays ibérique a été frappé par les violents incendies qui ont ravagé le pays en juin et en octobre derniers tuant plus d’une centaine de personnes et réduisant en cendres quelque 440.000 hectares de forêts.