GB: Inclusion du changement climatique dans les décisions d’achat d’obligations de sociétés de la banque centrale

Londres – Le gouverneur de la Banque centrale d’Angleterre, Andrew Bailey, a promis d’inclure le changement climatique comme facteur dans les décisions d’achat d’obligations de sociétés de la banque centrale une fois que la crise des coronavirus soit passée, réitérant l’engagement  » de la Banque d’atteindre l’objectif de zéro émissions nettes adopté par le Royaume-Uni.

Dans le cadre de ses efforts de divulgation des risques climatiques, la Banque a révélé le mois dernier que certaines parties de son portefeuille d’investissement étaient actuellement alignées sur une trajectoire de réchauffement climatique d’environ 3,5 ° C d’ici la fin du siècle, bien au-dessus des objectifs de l’Accord de Paris.

Dans un communiqué, M. Bailey a indiqué qu’il avait reçu des commentaires du public « concernant les implications des politiques de la Banque pendant la crise de Covid, y compris la question de la réinitialisation de la référence pour les achats d’obligations de sociétés par la Banque ».

Il a ainsi promis de réfléchir à nouveau à l’intégration des considérations relatives au changement climatique pour décider quelles obligations d’entreprise la Banque achètera à l’avenir, ayant précédemment indiqué avant le confinement qu’il pourrait être nécessaire de mieux aligner les objectifs climatiques avec les activités d’obligations de la Banque.

Cette déclaration fait suite aux critiques de la Banque pour son incapacité à associer des « conditions vertes  » à bon nombre des prêts de soutien qu’elle a proposés aux entreprises pour les aider à traverser la crise économique provoquée par l’épidémie de coronavirus, bien que ces prêts soient distincts de l’achat d’obligations d’entreprises.