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26 Mar

« Greenpeace » poursuivra en justice les gouvernements wallon et flamand pour obtenir des mesures plus représentatives de la qualité de l’air

Bruxelles – L’organisation de protection de l’environnement « Greenpeace » a décidé de poursuivre en justice les gouvernements wallon et flamand pour obtenir des mesures plus représentatives de la qualité de l’air, rapporte lundi la presse belge.

Le 11 septembre dernier, l’ONG avait déjà mis en demeure les ministres de l’Environnement Carlo Di Antonio (pour la Wallonie) et Joke Schauvliege (pour la Flandre). Ces derniers avaient répondu que les systèmes en place satisfont aux normes européennes et régionales, ce qui n’a pas convaincu Greenpeace, d’où sa décision de les citer lundi à comparaître en urgence, précise la même source.

« Le problème majeur en Wallonie reste le réseau de mesure de la pollution de l’air qui est peu représentatif, en particulier en ce qui concerne le dioxyde d’azote (NO2). L’absence de mesures dans les zones très urbanisées signifie que les chiffres officiels sous-estiment l’exposition réelle des citoyens à la pollution de l’air », explique Juliette Boulet, porte-parole de Greenpeace Belgique, citée par la presse.

Pour Greenpeace, les autorités doivent tenir compte de l’effet de « canyon urbain » dans la mesure où la pollution a tendance à stagner dans les rues étroites bordées de bâtiments élevés. En Flandre, des recherches scientifiques ont montré que de tels canyons existent dans toutes les grandes villes et que la norme européenne pour le dioxyde d’azote y est régulièrement dépassée et il n’y a « aucune raison » de croire que les villes wallonnes sont épargnées, estime l’organisation.

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Quelque 3.750 volontaires ont nettoyé, dimanche, les plages belges de 5,5 tonnes de déchets dans le cadre de l’action Eneco Clean Beach Cup.

Par kilomètre de plage, 3.000 déchets ont été retirés, principalement des déchets plastiques, dont des bouteilles et des sacs. S’ajoutent des cannettes, du matériel de pêche et des mégots de cigarettes qui polluent également le bord de mer.

« Nous continuerons à nettoyer les plages tant que cela est nécessaire mais nous en avons marre et nous voudrions nous attaquer à la source du problème », indique-t-on auprès des organisateurs.

Parmi les volontaires figurait notamment le secrétaire d’État en charge de la mer du Nord, Philippe de Backer qui encourage chacun de participer à la réduction des déchets plastiques en prenant part à ce genre d’actions.

Dix communes de la Côte belge participaient à la 9e édition de ce grand nettoyage printanier.

L’année dernière, cette opération avait permis de collecter 5,3 tonnes de déchets.

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Lisbonne – Les Portugais sont plus préoccupés par l’environnement: c’est la conclusion principale de la troisième étude de l’Observatoire de la Consommation Consciente et de l’Indice de Consommation Consciente National (INCC). Mais il est également vrai qu’ils ne semblent pas disposés à changer de comportement, selon la même source.

Selon l’étude (2015-2017), 69% des Portugais admettent être plus préoccupés par l’environnement, contre 66% des deux années précédentes, mais refusent de payer des taxes environnementales. Ils utilisent peu les transports en commun dans leurs déplacements quotidiens, les ventes d’automobiles augmentent, mais le covoiturage aussi.

En ce qui concerne la nourriture, 29% des Portugais achètent des aliments biologiques et 74% des aliments produits au Portugal. Pour les équipements électroniques, ils préfèrent les réparer au lieu d’en acheter de nouveaux. En 2017, 64% des Portugais ont acheté du matériel efficace, contre 59% l’année précédente.

Ces résultats ont été présentés vendredi à Lisbonne lors de la première édition du cycle de conférences Green Project Awards (GPA) 2018.

L’indice était basé sur des indicateurs obtenus par une enquête réalisée auprès d’un échantillon représentatif de la population portugaise (1.257 individus).

Madrid, – Une équipe de chercheurs de l’Université polytechnique de Valence (UPV) a mis au point un outil basé sur des techniques d’intelligence artificielle permettant de déterminer les emplacements idoines pour installer des bornes de recharge pour les voitures électriques dans les villes.

Le programme «Movindeci» permet d’analyser l’état général du transport et de la mobilité dans une ville pour pouvoir prendre des décisions stratégiques dans ce domaine, en vue de développer l’usage de la voiture électrique, a indiqué l’UPV citée par l’agence EFE.

L’Espagne compte actuellement 1.700 points de recharge publics pour 35.000 véhicules électriques, et les prévisions tablent sur l’installation de 80.000 bornes à l’horizon 2030 permettant de servir quatre millions de véhicules.

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-Les monuments les plus emblématiques de plus de 500 villes et localités espagnoles ont éteint leurs lumières samedi pour célébrer «l’Heure de la planète», une initiative qui vise à sensibiliser le public sur le changement climatique, l’une des principales causes de la perte de biodiversité dans le monde.

Cette initiative mondiale organisée par le Fonds mondial de la nature (WWF) a débuté aux îles Samoa avant de parcourir 178 pays et territoires et plus de 7.000 villes, pour prendre fin aux îles Cook, dans le sud de l’océan pacifique.

En Espagne, plus de 5.000 personnes, 200 entreprises, 500 villes et 200 ONG et institutions publiques et privées ont pris part à cette initiative.

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Londres- Des activistes de Greenpeace ont embarqué en Norvège sur une plate-forme qui devait naviguer vers l’Arctique pour des forages pétroliers.

Deux militants de l’ONG écologiste étaient à bord et dix sur l’eau à bord de kayaks pour s’assurer que la plate-forme ne quitte pas le port de Skipavik, sur la côte ouest de la Norvège.

Greenpeace et d’autres ONG ont perdu en janvier dernier un procès contre le gouvernement norvégien au sujet de la poursuite des forages dans l’Arctique, soutenant que l’octroi de licences d’exploration violait le droit des citoyens à un environnement propre. Les ONG de défense de l’environnement ont fait appel du verdict.

Greenpeace s’oppose à la prospection pétrolière dans les eaux arctiques de la mer de Barents. L’ONG accuse la Norvège nordique d’enfreindre l’accord de Paris mais aussi une disposition de la Constitution modifiée en 2014 qui garantit le droit à un environnement sain.

La Norvège, dont les revenus pétroliers périclitent –la production de pétrole brut a été divisée par deux depuis 2001–, avait en mai 2016 attribué dix licences (couvrant au total 40 blocs) à 13 groupes pétroliers, parmi lesquels le champion national Statoil, les américains Chevron et ConocoPhillips, l’allemand DEA, le japonais Idemitsu, le suédois Lundin, l’autrichien OMV et le russe Lukoil.

Les ONG réclament l’annulation de ces concessions, faisant valoir le risque environnemental que représente la prospection. Trois de ces licences, les plus âprement contestées, sont situées dans une région maritime frontalière, jusque-là totalement inexplorée.

– Paris, Une conférence internationale sous le thème «Vers un transport maritime décarboné» sera organisée ce lundi à Paris, à l’initiative du ministère français chargé des Transports.

Depuis décembre 2017, 44 pays des cinq continents ont signé de la déclaration Tony deBrum qui vise à atteindre un transport maritime décarboné d’ici 2050, et ainsi contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique, rappelle le ministère français.

Au programme de cette rencontre figurent des ateliers qui traiteront notamment des engagements pour la décarbonation du transport maritime et du transport maritime zéro carbone aujourd’hui.

La troisième réunion du groupe de travail national chargé d’accélérer le développement de la méthanisation se tiendra lundi à Paris, selon le ministère de la Transition écologique et solidaire.

La filière méthanisation contribue pleinement aux objectifs de la transition énergétique, en participant à la production de chaleur et d’électricité et en favorisant une mobilité plus propre, souligne la même source.

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