ActualitésInde : sept éléphants sont morts électrocutés après avoir touché un fil électrique

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30 Oct

Inde : sept éléphants sont morts électrocutés après avoir touché un fil électrique

Canberra –  Au moins sept éléphants sont morts électrocutés après avoir touché un fil électrique vivant près du village de Kamalanga dans le district de Dhenkanal à Odisha, a annoncé lundi un responsable local.

Un troupeau de 13 jumbos traversait le village de Sadar Forest Range lorsque les sept animaux se sont électrocutés par un fil électrique de 11 KV, a déclaré Jitendranath Das, conservateur adjoint de Forest (ACF), ajoutant que leurs carcasses ont été retrouvées dans un fossé samedi matin.

La non-rectification des lignes affaissées et le non-câblage des lignes de transmission ont conduit à cette tragédie, a-t-il indiqué.

 

Voici le bulletin de l’écologie de l’Asie-Océanie pour le mardi 30 octobre 2018 :

Pacifique

 

L’île Henderson, une minuscule île inhabitée quelque part dans le Pacifique sud, est devenue un piège à déchets en plastique, selon une étude de Science menée par Jennifer Lavers, de l’université de Tasmanie.

Située sur le passage d’un grand courant giratoire, l’île est couverte de 38 millions de déchets et chaque mètre carré de plage compte jusqu’à 671 morceaux de plastique, indique l’étude.

Chaque jour, 3.570 nouveaux déchets s’accumulent en moyenne sur la plage située au nord, soit 100.000 fois plus que dans tous les autres sites étudiés dans le monde.

Ces déchets en plastique mettront plusieurs centaines d’années à se décomposer et à devenir des microplastiques (particules de moins de 5 millimètres), pollution invisible qui se retrouve dans l’écosystème marin.

Mais le cas Henderson est peu de chose, si l’on considère que la masse des déchets plastiques de l’île ne représente que deux secondes de la production annuelle mondiale, estimée à 335 millions de tonnes (2016).

Vietnam

 

La province montagneuse de Tuyen Quang (Nord) a planté 11.565 ha de forêts supplémentaires depuis le début de cette année, soit 103,3% de l’objectif fixé pour cette année, selon le Bureau provincial de la protection des forêts.

Cette performance a été le fruit d’une collaboration entre le Bureau provincial de la protection des forêts et les entreprises forestières, ce qui a permis d’accélérer le défrichage des terres pour la plantation des arbres.

Des campagnes de communication et de sensibilisation ont également été menées au niveau de toute la province pour sensibiliser le public aux rôles et aux valeurs des forêts, contribuant à attirer des fonds privés pour réussir le programme de plantation.

La province de Tuyen Quang abrite 16.000 ha de forêts labellisées du certificat de gestion durable, le Forest Stewardship Council. Elle vise de labelliser 4.000 ha supplémentaires avant la fin de cette année.

Chine

 

La Chine a envoyé lundi avec succès un satellite d’observation océanique dans l’espace, une mission commune menée dans le cadre d’une coopération spatiale sino-française qui permettra aux scientifiques d’étudier simultanément, pour la première fois, les vents et les vagues à la surface des océans.

Le satellite océanographique Chine-France (CFOSat) embarqué à bord d’une fusée porteuse Longue Marche-2C, a décollé du Centre de lancement de satellites de Jiuquan, dans le désert de Gobi, dans le nord-ouest de la Chine, avant d’entrer avec succès en orbite à 520 km au-dessus de la Terre.

Développé conjointement par l’Administration nationale de l’espace de Chine (ANEC) et le Centre national d’études spatiales, l’agence spatiale française, ce satellite effectuera des observations 24 heures sur 24 du spectre d’ondes au niveau mondial, de la hauteur effective des vagues et des champs de vent à la surface des océans, a précisé Zhao Jian, un haut responsable de l’ANEC.

CFOSat porte deux instruments innovants : SCAT, développé par la Chine pour mesurer l’intensité et la direction des vents, avec un large balayage de 1.000 km, et SWIM, développé par le France, qui permet de mesurer les propriétés des vagues (direction, hauteur, longueur d’onde, énergie, etc.), sur une échelle de 0 à 10, grâce à six faisceaux rotatifs.

La mise en service de CFOSat devrait contribuer à la prévision des intempéries extrêmes comme les cyclones, fournir des informations précises aux services maritimes et approfondir les études sur l’état de la mer, explique Liu Jianchao, vice-directeur du Centre national d’application océanographique des satellites, relevant du ministère chinois des Ressources naturelles.

 

 

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