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11 Déc

Indonésie: augmentation de l’utilisation de sacs en plastique au cours des 10 dernières années

Bangkok – Le nombre de sacs en plastique utilisés en Indonésie a augmenté au cours des 10 dernières années pour atteindre environ 9,8 milliards par an, dont 95% ne sont pas recyclés, relèvent des données récentes du ministère de l’Environnement indonésien.

En parallèle, une étude environnementale menée en 2016 par Jenna Jambeck de l’Université de Géorgie aux États Unis a révélé que l’Indonésie produit quelque 3,2 millions de tonnes de déchets plastiques par an, dont environ 1,29 million est rejeté dans l’océan.

Plusieurs agglomérations en Indonésie, en l’occurrence le Grand Jakarta, ont commencé à réduire leur consommation de plastique, à travers notamment la mise en place par les administrations locales de réglementations limitant ou interdisant totalement l’utilisation des sacs en plastique.

Voici le bulletin de l’écologie de l’Asie-Océanie pour la journée du mardi 11 décembre 2018:

 

Vietnam-plastique

Le ministère des Ressources naturelles et de l’Environnement en collaboration avec l’ambassade du Canada au Vietnam a organisé lundi à Hanoï le premier atelier international de consultation sur l’élaboration d’un plan d’action national sur la gestion des déchets en plastique en mer.

S’exprimant à cette occasion, le ministre des Ressources naturelles et de l’Environnement, Tran Hong Ha a affirmé que la protection et la restauration de l’écosystème marin constituent l’un des objectifs importants de la stratégie de développement durable de l’économie maritime à l’horizon 2030.

L’élaboration d’un plan d’action visant à contrôler les déchets plastiques en mer a pour but de concrétiser l’initiative du Premier ministre, Nguyen Xuan Phuc lors du sommet du G7 en juin dernier, visant à créer un mécanisme de coopération mondiale sur la réduction des déchets en plastique dans les océans, a ajouté le ministre.

Grâce au programme lancé par l’ambassade du Canada au Vietnam, 58 représentations diplomatiques et organisations internationales ont signé un code de conduite sur la lutte contre la pollution par le plastique et se sont engagées à réduire les produits en plastique à usage unique.

Chine-océans

Le navire de recherche chinois Dayang Yihao (Océan No.1) a quitté lundi la ville de Qingdao (est) pour une expédition océanique scientifique de 230 jours.

Au cours des 150 premiers jours du voyage, les chercheurs mèneront des enquêtes sur les ressources, l’environnement et la biodiversité dans l’océan Indien et dans l’Atlantique, selon l’Administration des affaires océaniques de Chine.

Pendant les 80 jours restants, les chercheurs prélèveront des échantillons et des données d’un minerai de sulfure polymétallique des fonds marins, dans la partie sud-ouest de l’océan Indien. La Chine a obtenu en 2001 une approbation de la part de l’Autorité internationale des fonds marins pour explorer un gisement de minerai sulfuré polymétallique.

Le Dayang Yihao est un navire de 5.600 tonnes équipé pour les recherches géophysiques, biologiques et acoustiques, ainsi que des études sur la chimie marine.

Durant cette mission, le navire devrait parcourir plus de 23.900 miles nautiques et retourner à Qingdao en juillet 2019.

Australie-faune

L’Australie vient de perdre son animal fétiche, le kangourou Roger, devenu célèbre sur les réseaux sociaux grâce à sa musculature très développée et sa taille de près de deux mètres.

Le kangourou Roger est mort à l’âge de 12 ans dans la réserve australienne The Kangaroo Sanctuary Alice Springs, a annoncé la réserve sur sa page d’Instagram.

«C’est avec une grande tristesse que j’annonce la disparition de Roger, mort de vieillesse. Il a passé une longue vie remarquable et était aimé par des millions de personnes dans le monde entier. Tu nous manqueras pour toujours, Roger», a écrit le directeur de la réserve Chris Barns, qui avait sauvé Roger à l’âge tendre en le sortant de la poche de sa mère écrasée par une voiture.

Grâce à Roger, Barns avait fondé une réserve pour kangourous, habitée actuellement par des centaines de ces animaux.

Inde-santé

La pollution de l’air est devenue l’un des principaux facteurs de mortalité prématurée en Inde, indique un dernier rapport publié vendredi par le Conseil indien de la recherche médicale (ICMR), la Fondation pour la santé publique de l’Inde (PHFI) et le ministère de la Santé et de la Famille.

En 2017, 1,2 millions de décès ont été enregistrés en Inde, indique le rapport, ajoutant que 670.000 cas de décès sont dus à divers facteurs tandis que 480,000 cas sont attribués à la pollution de l’air.

L’étude a également révélé qu’un décès sur huit en Inde est attribué à la pollution de l’air en 2017, ce qui en faisait un facteur de risque majeur de décès en Inde. À l’échelle mondiale, l’Inde a enregistré 26% des décès prématurés et des problèmes de santé imputables à la pollution de l’air.

 

 

 

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