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20 Fév

Indonésie : Les étudiants doivent s’impliquer davantage dans les réflexions sur le développement durable

Bogor (Indonésie) – Les étudiants doivent s’impliquer davantage dans les réflexions sur le développement durable, a souligné, lundi à Bogor, une ville dans le Java occidental (ouest de l’Indonésie), le président du Centre du développement de la région de Tensift (CDRT), Ahmed Chehbouni.

« Il est temps pour que les étudiants entrent, à l’aide de nouvelles méthodes pédagogiques, en une parfaite interaction avec les différents éléments de la nature et en relation avec le développement durable qu’ils constatent et approchent au quotidien », a estimé M. Chehbouni qui s’exprimait lors d’un séminaire sur « Les avantages de la chimie verte ».

Ces méthodes devraient, selon lui, aiguiser leur esprit scientifique, de réflexion, d’analyse et de critique en faveur des questions de l’environnement et du développement durable qui constituent une préoccupation majeure du Maroc.

Il a, dans ce sens, mis en exergue le rôle que jouent les universitaires et académiciens dans la promotion de la culture du développement durable chez les étudiants et jeunes chercheurs.

« Les académiciens veillent, à travers leur savoir-faire et une vision respectueuse de l’environnement, à ancrer chez les étudiants des méthodologies susceptibles de faire de la science un vecteur du développement durable », a indiqué le président du CDRT, une ONG qui s’intéresse à l’accompagnement et l’évaluation des politiques publiques régionales.

Il a également souligné l’importance de l’échange des expériences, des expertises et des meilleures pratiques entre les corps enseignants et académiques des différents pays de manière à construire la société du savoir.

Pour sa part, le PDG de l’Ecole indonésienne « Fajar Hidayah », organisatrice du séminaire, M. Mirdas Eka Yora, a mis en avant la contribution du secteur de l’enseignement à la croissance socio-économique du pays, jugeant nécessaire de consacrer une place de choix à ce secteur dans les politiques publiques.

Par ailleurs, M. Eka Yora a affirmé que le Maroc et l’Indonésie partagent nombre de convergences historiques, culturelles et civilisationnelles qui sont de nature de favoriser une coopération bilatérale solide, particulièrement dans le domaine de l’enseignement.

Mohamed Belmejjad, membre du CDRT, a fait, quant à lui, un exposé sur les spécificités de l’architecture islamique au Maroc, notant que le Royaume veille à préserver ce patrimoine ancestral, grâce à ses centres de formation et des maîtres-artisans reconnus au niveau mondial.

L’architecture marocaine, raffinée et inspiratrice par ses formes géométriques, peut servir de modèle à d’autres pays, a fait savoir M. Belmejjad, ajoutant que l’expertise marocaine dans ce domaine peut être partagée à l’échelle internationale, notamment avec les pays asiatiques.

De leur côté, les étudiants indonésiens ont démontré, tout au long de la journée, les rôles des travaux pratiques dans l’apprentissage des sciences, à travers des présentations qui illustrent des phénomènes naturels, et d’autres qui traitent des interactions entre des composantes chimiques et organiques, le tout conformément à une approche pédagogique et méthodique.

Le CDRT et l’école indonésienne « Fajar Hidayah » ont signé, en octobre dernier à Marrakech, un mémorandum d’entente en vertu duquel les deux parties s’engagent à mener des programmes de recherche, partager les expertises cumulées en matière de formation sur la méthodologie pédagogique créative, échanger les étudiants et organiser des séminaires scientifiques traitant notamment du développement vert et durable.

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