ActualitésIndonésie : Il n’en reste plus qu’environ 4.500 spécimens de l’orang-outan de Sumatra

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30 Jan

Indonésie : Il n’en reste plus qu’environ 4.500 spécimens de l’orang-outan de Sumatra

Jakarta –  Le chirurgien suisse, Andréas Messikommer, qui opère habituellement à la Clinique La Prairie à Montreux (VD), intervient auprès d’une espèce animale en danger critique d’extinction en Indonésie: L’orang-outan de Sumatra.

Depuis le début de l’opération, l’activiste environnemental a déjà opéré 19 orangs-outans, relèvent des médias locaux, ajoutant que le projet avait été lancé après le tsunami dévastateur de 2004, qui a fait plus de 230.000 victimes.

« J’ai travaillé un mois là-bas en tant que médecin, raconte-t-il. A la fin de mon mandat, j’ai opéré un orang-outan (…) Après cette demande, d’autres sont venues, et cela fait maintenant 13 ans que j’interviens auprès des singes en Indonésie », a-t-il souligné.

Selon le Fonds mondial pour la nature (WWF), il n’en reste plus qu’environ 14.500 spécimens de ces singes menacés d’extinction, traqués par les braconniers et délogés par les agriculteurs.

Thaïlande-Corail

Une opération entreprise par des écologistes thaïlandais a permis de démontrer la préoccupante dégradation des récifs de corail sur les côtes thaïlandaises.

L’association « Miracle of Life » et la Fondation « Pracha Santisuk » ont mobilisé une équipe de 40 plongeurs pour le nettoyage d’une petite parcelle de corail sur la station balnéaire de Krabi, sur la mer d’Adnam au sud de la Thaïlande.

En une demi-journée les plongeurs ont réussi à extraire 500 kg de déchets constitués essentiellement de rejets de plastique et des restes de filets de pêche.

Un récent rapport a alerté sur la dégradation des récifs coralliens sur les côtes de la Thaïlande. Selon le rapport, le corail a nettement régressé ces dernières années à cause des résidus en plastique, de l’impact du tourisme de masse et des rejets des eaux usées dont seulement 30% sont traités avant l’évacuation en mer.

Vietnam-énergie-photovoltaïque

Le chantier de la centrale photovoltaïque BIM 1 a été lancé récemment dans la commune de Phuoc Minh, dans la province de Ninh Thuan (centre).

Mené conjointement par le groupe BIM et AC Energy, une filiale du groupe philippin Ayala, ce projet est le premier de son genre dans cette région.

La centrale, d’une puissance de 30 MW, est construite sur une superficie de 35 ha et nécessite un investissement de 800 milliards de dongs (1 dollars environ 22.000 dongs). Une fois opérationnelle, elle pourra produire 50 millions de kWh chaque année.

Chine-Forêts

La Chine a dépensé plus de 300 milliards de yuans (environ 47,3 milliards de dollars) en 20 ans pour la protection des forêts naturelles, selon l’Administration d’Etat chinoise des forêts.

En tant que mesure clé lancée par le Conseil des Affaires d’Etat après de graves inondations dans les vallées du fleuve Yangtsé et de la rivière Songhua en 1998, le projet de protection des forêts naturelles a été mis en oeuvre dans 16 provinces, dont le Heilongjiang, le Jilin, le Hebei, le Yunnan, le Hunan et le Liaoning.

A ce jour, quelque 129,6 millions d’hectares de forêts naturelles ont bénéficié d’une bonne préservation, selon un responsable de la protection des forêts naturelles. L’exploitation du bois dans ces espaces verts a été complètement interdite.

Possédant le cinquième plus grand couvert forestier au monde, la Chine vise à élargir son étendue forestière à 23% d’ici 2020, afin de lutter contre le changement climatique et l’érosion des sols. La couverture forestière était de 21,7% fin 2016.

Australie-Animaux

Plus de 100 cacatoès à huppe jaune ont été retrouvés morts à Tatong, dans le nord-est du Victoria, sans aucune raison apparente, selon le ministère de l’environnement.

Certains animaux vont être autopsiés pour essayer de déterminer la cause du décès, d’autant que le cacatoès à huppe jaune, un grand perroquet avec un plumage à dominante blanche, est une espèce protégée.

Inde-Pollution atmosphérique

Les habitants de la ville indienne Chennai, capitale de l’Etat Chennai à l’extrême sud du pays, souffrent d’une pollution atmosphérique de plus en plus forte, relève un réseau indien de surveillance de la qualité de l’air.

Le réseau, géré par des acteurs locaux de la société civile, a déclaré que les dernières données recueillies durant la période allant du 1er au 23 janvier révèlent concrètement une augmentation des particules polluantes connues sous le nom PM 2.5.

Des niveaux dangereux de pollution atteignant plus de 180 microgrammes des particules, « BM 2.5 », ont été enregistrés le 13 courant, relève l’organisme indien, ajoutant que ces émissions coïncident avec l’organisation d’un festival local qui a été célébré en faisant recours à des pratiques néfastes pour l’environnement.

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