ActualitésIntempéries : Washington s’inquiète pour son trésor végétal

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15 Mar

Intempéries : Washington s’inquiète pour son trésor végétal

Washington — Alors que le nord-est des Etats-Unis affronte la plus forte tempête de neige de l’année, après plusieurs journées de températures printanières inhabituelles, Washington s’inquiète pour son trésor végétal: la floraison de plus de 3.000 cerisiers japonais, un événement annuel, rapporte le +Washington Post+.

« Notre plus grosse inquiétude ce n’est pas tellement la neige mais plutôt les températures très basses, autour de -5 degrés Celsius, qui nous inquiètent beaucoup parce que les fleurs sont tellement avancées », explique Mike Litterst, porte-parole du service des parcs nationaux (NPS), cité par le journal, précisant que les premiers dégâts se faisaient sentir autour de -3 degrés Celsius.

Quelques arbres précoces de cette espèce ont déjà déployé leurs pétales mais la grande majorité d’entre eux (70 pc), se trouve à l’étape critique de la sortie du bourgeon, une phase d’éclosion particulièrement sensible au froid et au gel, a relevé M. Litterst.

La floraison des cerisiers japonais, dont le pic est attendu entre les 19 et 22 mars, attire chaque année plusieurs centaines de milliers de touristes à la capitale fédérale.
Voici par ailleurs le bulletin de l’écologie de l’Amérique du Nord pour la journée du mercredi 15 mars:.

Etats Unis

– La légende du folk rock, Paul Simon, a annoncé une nouvelle tournée aux Etats-Unis pour promouvoir la biodiversité sur fond de craintes pour la survie des espèces.

Le chanteur et compositeur de 75 ans qui, il y a un an, songeait à la retraite, a indiqué que tous les bénéfices de cette tournée de 17 dates iraient à la E.O. Wilson Biodiversity Foundation.

Cette fondation, qui porte le nom d’un scientifique de Harvard, soutient des projets éducatifs et de recherche sur la biodiversité et les vies étroitement liées aux différentes espèces de la planète.

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Canada :.

– Le Premier ministre de la Nouvelle-Ecosse, Stephen McNeil, a affirmé que les autres provinces de l’Atlantique s’intéressent au système de plafonnement et d’échange des droits d’émission de gaz à effet de serre que sa province veut créer en vue de se conformer à la tarification du carbone qu’Ottawa imposera à compter de l’année prochaine.

« Nous avons entrepris des discussions avec les autres provinces de l’Atlantique pour voir si nous pourrions rendre ce système régional (…) Nous partageons avec eux le contenu de nos négociations jusqu’ici et de nos discussions futures », a déclaré M. McNeil.

La Nouvelle-Ecosse compte distribuer des crédits d’émissions à ses entreprises gratuitement pour éviter de leur imposer un fardeau financier trop lourd et de nuire à leur compétitivité, ce qui leur donnera le temps d’investir dans l’efficience et d’adopter de nouvelles technologies.

Le Nouveau-Brunswick n’a pas encore choisi entre une taxe sur le carbone et un système de plafonnement et d’échanges des droits d’émissions, au même titre que l’Ile-du-Prince-Edouard qui n’a pas non plus arrêté son choix, alors qu’à Terre-Neuve-et-Labrador, le ministre de l’Environnement, Perry Trimper, a laissé entendre, en janvier dernier, qu’une des options envisagées par sa province serait de convertir -du moins en partie- la taxe temporaire de 16,5 cents le litre d’essence, en taxe permanente sur le carbone.

-L’UNESCO a fait part de ses inquiétudes quant à l’état de conservation environnementale du plus grand parc national du Canada, ajoutant que le parc national Wood Buffalo, dans le nord de l’Alberta, est menacé par l’exploitation énergétique, un projet de barrage hydroélectrique et une mauvaise gestion.

Le niveau des cours d’eau descend, ce qui empêche les Premières Nations d’avoir accès à leur territoire traditionnel, a précisé l’organisme onusien qui a menacé d’ajouter le parc national à sa liste du patrimoine mondial en péril si ses recommandations ne sont pas suivies.

L’automne dernier, l’UNESCO avait confié « une mission conjointe de suivi réactif » au Centre du patrimoine mondial et à l’Union internationale pour la conservation de la nature afin d’évaluer l’état de conservation du bien du patrimoine mondial.

En 2014, la Première nation « crie Mikisew » avait envoyé une pétition au Centre du patrimoine mondial réclamant que le site soit placé sur la liste du patrimoine mondial en péril en raison de la présence de barrages hydroélectriques et de l’exploitation à haute échelle des sables bitumineux.

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Honduras:.

– Une équipe universitaire au Honduras s’apprête à lancer une étude sur une bactérie qui pourrait être utilisée dans le traitement des eaux des mines polluées par le cyanure.

L’équipe, composée de trois étudiants et leur professeur, a remporté un projet financé par la société allemande « Bayer » suite à une compétition rassemblant 39 groupes de recherche représentant les différentes universités du pays.

Le chercheur en microbiologie et professeur-encadrant du groupe Edgardo Tzoc a indiqué que cette étude tente de combler le manque d’informations sur la pollution causée par le cyanure, une substance hautement toxique.

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Guatemala:.

– Le comté guatémaltèque d’Acatenango s’est joint aux efforts internationaux visant à lutter contre l’utilisation des matières plastiques après avoir signé un décret pour empêcher la fabrication, la vente, la distribution et l’utilisation des sacs et des assiettes en plastique à partir de mardi.

Le maire du comté, Isaias Marroquin, a relevé que cette mesure vise à encourager la population à respecter l’environnement et à réduire l’utilisation des matières plastiques, soulignant l’importance de la contribution des citoyens au succès de cette initiative.

 

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