Les investisseurs nordiques se concentrent plus sur les plus grands émetteurs de carbone

Oslo- Cinq ans après avoir abandonné pour la première fois certaines sociétés charbonnières, les investisseurs nordiques se concentrent sur de plus grands émetteurs de carbone dans une gamme d’industries, ouvrant la voie à d’autres fonds.

Le fonds souverain norvégien, géré par Norges Bank Investment Management (NBIM), a exclu la semaine dernière cinq sociétés, dont Glencore, de ses avoirs après avoir fixé une limite stricte sur les émissions liées au charbon.

Les investisseurs de la région nordique font partie des avant-gardistes des investissements environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG), la NBIM attirant la majeure partie de l’attention en raison de sa taille.

Le fonds de 1 billion de dollars a également expulsé cette semaine quatre sociétés pétrolières pour des émissions « inacceptables », mettant en garde les retardataires dans les secteurs tels que le ciment et l’acier.

Bien que certains petits fonds aient été plus ambitieux, NBIM faisait partie d’un petit groupe d’investisseurs à exclure en 2015 toutes les entreprises qui tiraient plus de 30% de leurs revenus du charbon thermique.

Plus de 50 investisseurs ont depuis introduit une certaine forme de limite basée sur les revenus et, après plusieurs années de débat politique en Norvège, les règles de la NBIM devraient soutenir ces efforts même si elles ne sont pas uniformément adoptées.

Le fonds de pension norvégien KLP a déjà appliqué les nouvelles limites de volume sur le charbon, a déclaré son responsable des investissements responsables, Jeanett Bergan, ajoutant qu’il était intéressé de voir quels critères étaient utilisés pour les émissions « inacceptables ».

DNB Asset Management a annoncé avoir déjà déménagé pour refléter les règles plus strictes. La société norvégienne Storebrand Asset Management a fait de même, indépendamment de la décision de NBIM.