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03 Mar

La Journée mondiale de la vie sauvage, une occasion pour sensibiliser les jeunes et les différents acteurs à la protection de la flore et de la faune sauvages

Rabat – La Journée mondiale de la vie sauvage est une occasion idoine pour sensibiliser à la fois les acteurs et le grand public sur la ferme nécessité de sauvegarder les espèces de flore et de faune sauvages, a affirmé, vendredi à Rabat, le Chef de division des parcs et réserves naturelles auprès du Haut commissariat aux eaux et forêts et à la Lutte contre la désertification (HCEFLCD), Zouhair Amhaouch.

Célébrée le 03 mars de chaque année, cette journée qui est organisée sous l’égide de la Convention Internationale sur le commerce des espèces de faune et de flore (CITES), vise à mettre en évidence l’importance de la sensibilisation des jeunes à la protection de la vie sauvage, à travers une exposition permanente des articles des espèces protégées au jardin zoologique national, a relevé M. Amhaouch qui s’exprimait à l’ouverture d’un atelier sur le plan d’action national de mise en œuvre de la loi 29.05.

La protection des espèces de faune et de flore sauvages et le contrôle de leur commerce sont régis par la loi 29-05, a-t-il dit, notant que le HCEFLCD veille à la coordination entre les différents départements techniques concernés afin de mettre en œuvre cette loi et conjuguer les efforts de conservation sur le terrain, notamment avec les agents des postes frontaliers relevant de l’administration des Douanes ou bien avec les différents corps de l’État au niveau national, particulièrement la Gendarmerie Royale et le ministère de la Justice et des libertés.

Cette rencontre se veut une opportunité pour renforcer la collaboration avec les administrations étatiques, en vue de mettre en place des mécanismes de coordination en matière de lutte contre le trafic illégal des espèces menacées d’extinction, a-t-il fait remarquer, ajoutant que cette journée rappelle également la nécessité urgente de renforcer la lutte contre la criminalité liée aux espèces sauvages qui a de forts impacts économiques, environnementaux et sociaux.

Selon le responsable, le Maroc est l’un des pays les plus riches en biodiversité dans la région méditerranéenne, notant que cette richesse est reflétée par l’existence d’une quarantaine de grands types d’écosystèmes, favorisant le développement d’une flore riche estimée à 700 espèces avec un taux d’endémisme d’environ 20% et une faune très diversifiée avec plus de 24.000 espèces.

Conscient de l’importance de la préservation de ce patrimoine national, le Maroc s’est engagé dans un programme de conservation et de gestion durable de ses ressources naturelles, a-t-il fait remarquer, précisant que ce programme s’est fixé comme objectif le maintien, le développement et la valorisation des potentialités naturelles et biologiques du pays, tout en contribuant au développement durable.

Le Maroc a fourni des efforts considérables en la matière. Il y a un plan national de lutte contre le Trafic illégal des espèces menacées d’extinction qui s’assigne pour objectifs le renforcement des capacités des gestionnaires du HCEFLCD et de l’Administration des Douanes, l’éradication du marché des espèces sauvages et des produits dérivés, la réglementation de la détention de la faune sauvage notamment pour les activités liées à la conservation du patrimoine culturel marocain et le développement d’un programme de sensibilisation à la lutte contre le commerce illégal des espèces sauvages.

Cette stratégie constitue un outil pour évaluer le statut de conservation des espèces et de leurs habitats, déterminer les priorités en matière de conservation et aider les décideurs responsables de l’allocation de moyens et d’autoriser les activités, a-t-il relevé, ajoutant qu’elle constitue un excellent outil à même d’évaluer le statut de conservation des espèces et de leurs habitats, et de déterminer les priorités en matière de conservation.

Organisée par le HCEFLCD en partenariat avec le Département de l’Intérieur Américain (DOI), cette rencontre vise à conjuguer les efforts pour jeter les bases d’une réflexion sur la protection des espèces menacées, l’utilisation durable des ressources naturelles et la recherche des solutions en application de la convention CITES.

 

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