ActualitésLe Kenya entamera les exportations de son brut en juin prochain

Actualités

22 Mai

Le Kenya entamera les exportations de son brut en juin prochain

Nairobi – Les autorités kényanes viennent d’annoncer que les exportations du pétrole brut extrait des gisements dans le bassin de Lokichar, dans le nord du pays, démarreront comme prévu en juin prochain.

Cette annonce intervient suite à la signature entre le gouvernement national et celui du comté du Turkana d’un accord définitif sur le mode de partage des ressources tirées de l’exportation du pétrole, souligne un communiqué de la présidence kényane, publié sur son site internet.

« Nous avons maintenant un accord à même de placer le Kenya dans le club des pays exportateurs de pétrole », a indiqué le président Uhuru Kenyatta, cité dans le communiqué, soulignant que les exportations peuvent ainsi démarrer à partir des gisements de Turkana « sans aucune entrave ».

« Nous allons intensifier nos efforts d’exploration non seulement au Turkana, mais dans le reste du pays, maintenant que nous avons un instrument juridique qui peut aider à guider la gestion pétrolière et gazière dans notre République », a expliqué M. Kenyatta.

L’accord prévoit que le gouvernement national bénéficie de 75% des revenus des exportations, le gouvernement du comté de Turkana de 25% et la communauté locale de 5%, selon la même source.

A noter que les exportations kényanes du pétrole brut s’élèveront à 2.000 barils par jour et s’effectueront par voie terrestre en attendant l’achèvement du projet de construction d’un oléoduc de 865 km entre le port de Mombasa et le bassin de Lokichar qui, d’après les estimations la firme britannique d’exploration pétrolière Tullow Oil, pourrait contenir jusqu’à un milliard de barils de pétrole.

Le Kenya est devenu un haut lieu de prospection pétrolière et gazière au cours des dernières années, puisqu’il se trouve dans la même région d’Afrique de l’Est où les pays voisins de la Tanzanie et l’Ouganda ont découvert d’importantes réserves de l’or noir.

Le pays estime disposer déjà de quantités commerciales évaluées à 600 millions de barils.

Voir Aussi