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27 Sep

La création d’un réseau de centres scientifiques lors de la COP22 à Marrakech au centre d’une réunion maroco-argentine à Buenos Aires

Buenos Aires, 01/09/2016 (MAP), La création d’un réseau de centres scientifiques spécialisés en climat et en environnement lors de la 22ème conférence annuelle des Parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP22), qui se tiendra en novembre prochain à Marrakech, a été au centre d’une rencontre, mercredi soir à Buenos Aires sous la co-présidence du président Conseil économique, social et environnemental (CESE), Nizar Baraka, et du ministre argentin de l’environnement et du développement local, Sergio Bergman.

Dans une déclaration à la MAP à l’issue de cette rencontre qui s’est déroulée en présence de l’ambassadeur du Maroc en Argentine, Fouad Yazourh, le président du CESE a souligné la nécessité de coordonner l’action et les efforts des différents centres scientifiques nationaux et régionaux spécialisés en climat et en environnement à travers la création d’un réseau regroupant ces instances lors de la COP22, en vue d’échanger les expérience et unifier les efforts face aux défis environnementaux à relever.

La création d’un tel réseau permettra également de renforcer les capacités et améliorer l’accès aux ressources, a poursuivi M. Baraka, qui conduit une délégation devant prendre part dans la capitale argentine à deux rencontres internationales préparatoires à la conférence de Marrakech, en soulignant que les mécanismes de financement sont l’un des moyens les plus efficaces pour une meilleure mise en œuvre de l’accord de Paris.

La présidence de la COP22 par le Maroc a érigé les « finances du climat » en priorité, a-t-il fait savoir, relevant dans ce sens que le Royaume s’est fixé pour objectif de mettre en œuvre des mécanismes permettant de collecter près de 100 milliards de dollars par an à l’horizon de 2020 en faveur des pays les plus touchés par les changements climatiques.

M. Baraka, également président du comité scientifique de la COP22, a en outre relevé que la conférence onusienne sera une étape pour passer des négociations à la mise en œuvre en vue de réaliser les objectifs tracés par l’Accord de Paris, rappelant les priorités de la conférence de Marrakech, dont le renforcement des capacités des pays face aux changements climatiques, le financement et le transfert des technologies.

Dans une déclaration similaire, M. Bergman a relevé que la COP22 favorisera le renforcement des finances climatiques des pays du Sud à travers la mobilisation des fonds destinés à financer la transition climatique, relevant dans ce sens le rôle des centres scientifiques concernés par le climat dans la réalisation de ces objectifs.

Le Maroc n’est pas seulement le pays hôte de la COP22, il œuvre également à la coordination des efforts, contribue à la mise en place d’une plateforme permettant la mise en œuvre de l’Accord de Paris et œuvre en faveur de la création de centres de renforcement de capacités et de recherches scientifiques, a poursuivi le ministre argentin.

Il a outre souligné la nécessité d’œuvrer de manière collective pour réaliser les objectifs visant à préserver l’environnement et le climat, avant d’ajouter: « Nous sommes très enthousiastes au sujet de notre participation à la Conférence de Marrakech ».

Pour sa part, le secrétaire général du ministère chargé de l’environnement, Abdelouahed Fikrat, a rappelé que le Maroc a créé un centre de compétences en matière de changement climatique qui pourrait devenir une plateforme de coopération avec l’Afrique,  précisant que la rencontre a permis d’engager les débats autour des moyens favorisant la création d’un réseau international de centres de compétences en climat en vue de mettre en œuvre l’Accord de Paris.

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