ActualitésLa lutte contre la désertification, un processus continu et de longue haleine/2

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21 Oct

La lutte contre la désertification, un processus continu et de longue haleine/2

le haut commissaire aux eaux et forêts et à la lutte contre désertification M. Abdeladim Lhafi lors de la 12ème conférence de l’UNCCD en octobre dernier à Ankara.De ce fait, le Plan d’action nationale de lutte contre la désertification (PAN- LCD) a pris en charge ces phénomènes de définition des territoires afin de mieux comprendre leur fonctionnement. Ce qui, par conséquent, a permis d’inverser les tendances dans les domaines de reboisement et des écosystèmes forestiers en réalisant des gains de trois points de pourcentage, le Maroc passant d’une tendance négative (-1pc) jusqu’en l’an 2000 à plus 2 pc.Grâce à ce Plan, le Maroc a planté plus de 18.500 hectares en forêts entre 2005 et 2014. Un résultat qu’il faut fructifier et lui donner un autre coup d’accélérateur et une expérience exportable pouvant être dupliquée dans d’autres pays mais dans le respect des spécificités des écosystèmes.Il s’agit, de surcroit, d’identifier et de mettre en œuvre des solutions durables en vue d’une gestion durable des terres permettant d’éviter les crises écologiques et d’améliorer les moyens d’existence des populations les plus vulnérables et surtout de stimuler l’échange autour des solutions à mettre en œuvre en vue d’actions concrètes ainsi que de profiter des expériences en vue de freiner la dégradation des sols.Selon l’UNCCD, les contributions nationales annoncées par les Etats en matière de réduction de leurs émissions à l’horizon 2030 sont insuffisantes et limiteront, au mieux, une augmentation des températures à + 3°C. Dès lors, la restauration annuellement de 12 millions d’hectares de terres arables d’ici 2030, soit un total de 200 millions ha, permettrait d’absorber 30 à 40 pc du CO2 excédentaire et ainsi se rapprocher de l’objectif des 2°C.Si la dégradation des terres est une réalité aggravée par les changements climatiques, il faut, en plus de lutter contre la désertification, veiller à éviter la « désertification » des consciences et rétablir cette relation Homme-Nature en vue de léguer l’héritage « Terre » aux générations futures.Le temps à l’urgence pour passer de l’étape des vœux pieux aux engagements tangibles tout en entretenant cette prise de conscience collective sur les périls des changements climatiques et en persévérant dans cette détermination mobilisatrice de l’action mondiale pour le Climat tant des acteurs étatiques que de la société civile.

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